lundi 25 septembre 2017

-Tous ses chouchous




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Le Satsang n'est pas que les mots


Le satsang1 est un moment particulièrement voué à l'échange avec l'autre. Il n'est pas que les mots. Il passe aussi dans le silence, par la présence. C'est le ''Satsang-vivant ''. Souvent il passe à notre insu : on est occupé à nos affaires, connecté au saint-Nom par la pratique de la technique du même nom, on croise quelqu'un et il se passe quelque chose entre le Saint-Nom, qui est en notre dedans, et le Saint-Nom2 qui est dans le dedans de la personne croisée. La plupart du temps, on n'est pas conscient de cet échange.


''Le Satsang est résonance '' 
 
Bhaktimàrga 2-4-9





Auprès de ceux qui nous sont proches, le Satsang vivant peut agir, aussi, par notre comportement sous l'influence de la conscience : ça peut les interpeller, même s'il est difficile d'être prophète dans son propre pays. Mais, on a aussi besoin d'une relation intime, personnelle, exclusive avec notre Seigneur, à l'intérieur.


On est chacun son chouchou






C'est notre Dieu à nous, notre Dieu personnel, 
d'ailleurs, on est chacun son chouchou. 
Je suis son chouchou. 
Sourire-intérieur* croit que c'est elle,
son chouchou. 
On a tous ce parfait amour en nous 
et l'on peut tous s'y abandonner. 
Ça, c'est merveilleux ! 








Un moment donné, on s'assoit en méditation et quel que soit le moment de la journée, on doit y aller comme si l'on se rendait à un rendez-vous d'amour. Il n'y a pas d'autre raison pour aller s'asseoir en méditation, on n'a rien à attendre d'autre que la conscience de Son amour. On se pose sur son coussin de méditation, on s’emmitoufle dans son drap. On ferme les yeux et l'on commence à être plus attentif à la technique du Saint-Nom : on est là, calme et simplement disponible. On ne fait pas la guerre au faux-ego1 , simplement, on pratique la technique en cherchant à être particulièrement focalisé sur elle.




Il ne faut pas se mettre la pression


Il ne faut pas se mettre la pression 
parce que celui qui nous met la pression 
ce n'est pas le Saint-Nom, ni notre désir de Lui. 
On sait qui nous met la pression 
et il ne faut rien attendre de positif venant de lui**.
À cause de lui, on se met à méditer 
à grands coups de soufflets, 
essayant d'aller plus loin, 
plus profond et l'on va loin, en effet,
loin de la conscience, 
on va profond, en effet, dans la confusion.


Ensuite, on culpabilise. Qu'on soit pris d'une soif inextinguible pour Lui et que l'on se pose en méditation avec la volonté farouche de se fondre en Lui, c'est autre chose : si c'est un appel qui vient de profond, il faut l'écouter. Cette relation à Dieu est vraiment intime et ne concerne que nous et quand on est plusieurs pratiquants à méditer ensemble, on le voit bien : on est chacun dans son coin, la conscience en Lui, et ça nous réunit, ça fait de nous des frères et des sœurs pour de vrai. Comme les îles d'un archipel, chaque personne est unie à l'autre. Par en dessous l'océan des apparences, par le fond, chaque être humain est uni à l'autre.





La Voie, c'est une affaire de passion





Il n'est pas mauvais d'être monomaniaque pour ce qui est de notre relation à L'Un4 ! À chaque fois que l'on y pense, on revient au Saint-Nom. C'est exact, que l'on peut, parfois, avoir l'air d'un zombi ou d'une personne très fatiguée, mais on peut fermer les yeux et méditer un peu chaque fois qu'il en est besoin.






Le Saint-Nom est toujours là. Je vois à chaque fois, il est là, semblable à lui-même, la constance de notre existence. Pour ce qui concerne ma propre expérience de vie, je vois qu'en 1975, en 1976, en 1980, en 2000 jusqu'aujourd'hui : il est là, pareil à lui-même. Il n'a pas bougé, il n'a pas changé et c'est la seule ''chose'' de ma vie qui n'ait pas bougé. Tout change sauf Lui, toujours le même. On peut compter sur Lui. Si vous avez de la peine, fermez les yeux et demandez-Lui de vous consoler ; Il le fera. Ça ne va pas éteindre votre peine, si elle a des raisons, mais, il va la rendre supportable.


Cette paix, c'est la conscience du moment




  
Ce feeling intérieur, cette paix, ce parfum, 

ce contentement sans raison, 

je le sentais quand j'étais petit, le même !

Je ne le savais pas, à l'époque,

mais aujourd'hui, quand je m'en souviens 

je le reconnais, le Saint-Nom, 

dans tous ces moments de paix insouciante.

Alors, je suis heureux

d'être avec Lui encore aujourd'hui. 

 
Cette paix, cette même paix, c'est tout simplement la conscience de l'instant présent. C'est à cause de ça que tant de gens aiment les activités qui les mobilisent complètement, comme le maquettisme, la calligraphie, la collection de timbres, et c'est pour ça que les maîtres artisans comme les luthiers, les ébénistes, les horlogers aiment tant leurs métiers : parce qu'il les met dans l'instant présent et la paix qu'il contient, cette même paix que celle de l'enfance (quand on a eu une enfance normale).




Ces artisans d'art sont des gens, à l'image des moines et des moniales, qui sont heureux, éclairés de l'intérieur. Ce ne sont pas des gens d'argent : ils vivent dans l'instant, pour leur métier et ça, c'est parce qu'ils ont une relation avec le Saint-Nom par leur concentration. Le Saint-Nom est là tout le temps, en chacun, dans l'instant, à la picoseconde. Si tu n'es pas là, à ce moment-là, présent, tu rates le Saint-Nom, tu rates la paix. Alors comment faire quand on n'est pas artisan d'art ? Soyons un artisan du moment.

Tu peux avoir une existence agréable, être bien au travail, en famille, financièrement et jouir d'une bonne santé, mais ça ne fait rien, cet amour de Dieu, contenu dans l'instant présent, tu ne l'as pas si tu n'es pas dans l'instant présent. L'utilité de l'agya, de son Observance5 , des techniques de méditation, du Saint-Nom c'est de faire que nous soyons dans l'instant présent, disponibles à son amour et à sa paix.



 Agya: Service/Satsang/Méditation


Rester immobile







Quand on est dans l'instant présent 
on ressent cet Amour de Dieu, 
c'est automatique. 
Tu ne peux pas ne pas le ressentir : 
Parce qu'il est là ! 









Concentrez-vous et cessez de psychoter, d'accorder de l’importance au contenu de vos pensées, à ce que vous croyez. La méditation permet de toucher cet instant présent. Quelque chose compte beaucoup, dans la méditation, l'immobilité : si vous n'êtes pas complètement immobile, vous n'entrez pas dans dhyàna, la méditation profonde.

Ne bougez pas un doigt, un pied, une oreille (cette première étape de la méditation est nommée Dhàranà, dans le yogasûtra traduit par sri Hans yoganand). Pour arriver à cet état d'immobilité, ça demande du temps. Cette immobilité obtenue, l'esprit peut se focaliser sur la technique du Saint-Nom et là peut commencer la Méditation profonde ou Dhyàna.


Ça peut prendre dix minutes, pour atteindre l'immobilité. Au début, on a le nez, le bras qui nous gratte, on est mal installé. Grattons-nous le nez, grattons-nous le bras et repositionnons-nous, ce n'est pas une séance de torture ! C'est pour ça que sur vingt minutes de méditation, sur le Saint-Nom, il n'y aura, peut-être, que cinq minutes de méditation profonde. Même ce temps, Dhàranà, est utile.



Le temps passé à méditer n'est jamais du temps de perdu.


Yoganand



1/Satsang : Ce mot signifie ''compagnie de la vérité '' ou ''compagnie des sages ''. Le Satsang est un des trois pieds de l'Agya (la pratique ou Sadhàna du yoga-originel) avec le Service et la Méditation. C'est un propos, oral ou écrit, inspiré du Saint-Nom ( ou Verbe, la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses).

2/Saint-Nom : ou Verbe, la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses. Ce mot dit plusieurs choses : à part ce ''principe'' vital transcendent, divin, le Saint-Nom est aussi le nom d'une des quatre techniques de méditation (un des quatre piliers de l'agya, la Sadhàna de La Voie). Cette technique qui permet de se recentrer et, ainsi, de se connecter au Saint-Nom. Cette technique ''portable'' permet aussi le service (un autre des piliers de l'agya), ou, comme disent d'autres mystiques, le ''non-agir ''. Le Saint-Nom dit aussi le feeling que l'on ressent quand notre esprit (ou mental) est conscient de lui (par la pratique de la technique). Ce feeling va de la ''simple'' paix intérieure à la sérénité, la joie, la dévotion, jusqu'à la béatitude et plus (samadhi).
 
3/Faux-ego : c'est ce que la plupart des gens nomme l'ego. Or, si l'ego est une Grâce donnée à l'âme par L'Un, pour qu'elle puisse s'incarner et avoir conscience d'elle-même, le faux-ego est la ou les conséquences d'un mental confus, une sorte d'égrégore fait de tout ce qu'une conscience mal identifiée provoque via le mental, c'est-à-dire tous les défauts habituellement imputés à l'ego et toutes les méchancetés, les cruautés, le mépris, l'indifférence, l'inconscience coupable dont l'espèce humaine est capable aussi (en plus des bons côtés). Certains le nomment diable, ce mot signifie (via le latin) ''celui-qui-sépare''. Il sépare qui ou quoi de qui ou de quoi ? L'âme de Dieu (selon les déïstes et l'esprit de la pleine conscience pour les autres).
 
4/L'Un : ce que beaucoup nomment Dieu. C'est l'Unité, le tout, le Seigneur du Royaume (celui dont parlait Jésus dans l'évangile selon Thomas logion 3). Il n'est pas une personne, mais il est plus qu'une force infinie dans les dimensions du temps et de l'espace, omniprésent. Il a une volonté agissante. Son but est l'Harmonie. Tout dans l'Univers fonctionne par Sa force et sa volonté (Sa Grâce). Quand l'âme a conscience de Lui, elle en éprouve de la béatitude. Le but de la vie (à travers les incarnations successives, est de retourner à Lui en toute conscience. Il est l'origine et le but.
 
5/Observance : c'est la pratique assidue des trois pratiques (service, satsang et méditation) et des angas, préconisations morales.



*Sourire-intérieur : nom que s'est choisi une pratiquante de La Voie.

**Lui, dans cette phrase, il est question du faux-ego. Quand le mot lui est écrit avec un ''L'' majuscule au milieu d'une phrase, il s'agit de L'Un, ou Dieu.




Des Satsang d'enseignement dans cet esprit :

-La dévotion
-Amoureux
-Comme on se donne on reçoit