lundi 18 septembre 2017

-Se dévouer




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Le blog des satsangs

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L'agya1 c'est notre sàdhana2, notre pratique, le fil d'Ariane de notre existence de pratiquant, mais tout n'est pas dans l'Agya. Vous savez qu'il n'est pas suffisant de lire et/ou d'écouter du satsang3 régulièrement, de s’asseoir pour pratiquer les techniques de méditation reçues au cours de la Révélation4 de faire en sorte d'être, tout au long de la journée, conscient du Saint-Nom5 : l'Observance6 demande une posture intérieure.


 L'agya: Service/Satsang/Méditation


Vous connaissez la notion de service7 qui est le non-agir si cher au zen au Tao. Vous croyez savoir qu'il suffit que vous remettiez la finalité de vos actes entre les mains de L'Un, que vous fassiez au mieux ce que vous avez à faire, en gardant votre conscience dans le Saint-Nom. C'est bien, mais ce n’est pas encore suffisant.


Dans la nature de l'homme



 
Il y a chez l'être humain quelque chose qui vient de l'âme, quelque chose que certains refoulent, que d'autres acceptent, mais ne peuvent assumer pour des raisons matérielles. Cette chose, cette tendance fondamentale, c'est le désir, le besoin, l'aspiration à se dévouer. Les êtres humains veulent se dévouer. On ne peut pas vivre sans se dévouer, c'est naturel. 
 



Tout le monde se dévoue ! Par exemple, sourire*, toi, tu te dévoues à l'ashram8, tu me sers, mais ce n'est pas l'homme que tu sers, c'est l'Amour qui est en toi à travers la personne du guide, support de cette relation intérieure. Je suis le prétexte à ton dévouement. Si tu te dévouais à quelqu'un ne sachant pas recevoir ton dévouement, ce serait perdu, dommageable. Le service que tu fais pour moi, je ne le garde pas, je le renvoie à l'Un, il ne nourrit pas ma vanité.

La plupart des gens se dévouent : certains à leur famille, d'autres à un travail, d'autres encore à une cause et d'autres, encore, aux autres, à ceux qui sont en souffrance... l'être a fondamentalement besoin de se dévouer.


La dévotion

''Bhakti est la perle du chemin ''
 
[Bhaktimàrga 2-6-2] 
 


 
À partir du moment où l'on aime à se dévouer, on commence à connaître la dévotion. La dévotion, c'est comme le lait : la vache mange de l'herbe et donne du lait. Le premie9 se nourrit de l'amour de L'Un et donne de la dévotion. Cette dévotion est fabriquée de l'Amour que L'Un lui donne. Quand vous recevez l'amour de L'Un, quand vous en prenez conscience et que vous êtes dans le lâcher-prise, dans l'agya... par la vertu de l'Observance vous transformez l'amour de L'Un en dévotion.




C'est comme les plantes : elles transforment le carbone en sucre, en cellulose, grâce à la lumière... c'est la photosynthèse. En vous, il y a quelque chose de cet ordre-là : l'Observance, le fait d'être dans le service, dans le satsang et dans la méditation, vous fait prendre conscience que cette paix est en vous. Cette paix peut aussi être nommée amour, béatitude... définitivement, je préfère ce mot ; béatitude, cet état de parfaite satisfaction et de soumission. Soumission à qui, à quoi ? Soumission à cette satisfaction, c'est facile de se soumettre à sa satisfaction !






Vraiment, l'Observance est un cadre, un moule dans lequel cet amour prend toute sa place : elle vous fait prendre conscience de cet amour qui se transforme en dévotion. 


La dévotion, c'est de l'amour 
avec de la reconnaissance et un grand respect


Elle vous pousse à vous dévouer. Tout est lié. Vous avez ça en vous. Si vous sentez ce dévouement, eh bien ne vous gênez pas : dévouez-vous ! Même aux animaux, même à vos enfants, même aux paysans pauvres d'autres régions du monde, mais n'oubliez pas l'essentiel, n'oubliez pas le Saint-Nom. Ne vous perdez pas dans la confusion.


Dévouez-vous !


Vous êtes l'âme mais pas seulement : durant cette existence, vous êtes aussi votre corps et votre mental. Vous ne pouvez pas avancer dans la Conscience sans le corps ni le mental. Si votre corps est malade, votre mental aura du mal à se tourner vers l'intérieur. Votre corps est l'outil, le véhicule du voyage vers l'intérieur. Tout est lié. Vous êtes entiers, faits de trois parties, au moins, et ce sont toutes ces parties qui doivent être mises en œuvre pour vivre votre destinée.




Si vous avez envie de vous dévouer, 
eh bien, dévouez-vous, mais ne vous perdez pas
 

Vous avez besoin, durant cette existence, d'une justification à cette existence, vous avez besoin d'être utiles à d'autres. Si vous aimez les chats, les chiens, les perroquets, eh bien, continuez et occupez-vous-en, si vous aimez les paysans pauvres, continuez de faire en sorte qu'ils soient justement rétribués pour leur travail, si vous aimez d'autres gens, dévouez-vous à eux si ça vous chante, mais n'oubliez pas, n'oubliez pas le Saint-Nom. 


Vous avez besoin d'être utiles ? alors soyez-le ! 
Mais, n'oubliez pas l'Observance



yoganand




*Sourire: sourire-intérieur est le nom d'une pratiquante vivant à l'ashram nandi-àlaya, résidence de sri Hans Yoganand, le guide de la voie. 

1/Agya : c'est la Sadhàna de La Voie, c'est-à-dire l'ensemble de ses pratiques. L'agya a trois pratiques ou ''piliers'' : le service, le satsang et la méditation et des préconisations, les angas. Suivre cet agya est l'Observance. Un pratiquant suit l'agya. Pour suivre ou observer l'agya il faut avoir reçu la Révélation (initiation) et pour ça la demander au guide par les pages de contact des différents blogs de la voie.
 
2/Sadhàna : ensemble de pratiques qui constitue une discipline spirituelle.
 
3/Satsang : Ce mot signifie ''compagnie de la vérité '' ou ''compagnie des sages ''. Le satsang est un des quatre piliers de l'agya (la pratique ou Sadhàna de La Voie) avec le service, la méditation et les angas. C'est un propos, oral ou écrit, inspiré du Saint-Nom (ou Verbe, la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses).
 
4/Révélation : c'est le moment où le guide montre la Lumière-intérieure à l'aspirant et où il reçoit les quatre techniques de méditation de La Voie. C'est une initiation. L'aspirant, devient un pratiquant et peut ainsi observer l'agya.
 
5/Saint-Nom ou Verbe : la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses. Ce mot dit plusieurs choses : à part ce ''principe'' vital transcendant, divin, le Saint-Nom est aussi le nom d'une des quatre techniques de méditation (un des quatre piliers de l'agya, la sadhàna de La Voie). Cette technique qui permet de se recentrer et, ainsi, de se connecter au Saint-Nom. Cette technique ''portable'' permet aussi le service (un autre des piliers de l'agya), ou, comme disent d'autres mystiques, le ''non-agir '' (Wu Wei). Le Saint-Nom dit aussi le feeling que l'on ressent quand notre esprit (ou mental) est conscient de lui (par la pratique de la technique). Ce feeling va de la ''simple'' paix intérieure à la sérénité, la joie, la dévotion, jusqu'à la béatitude et plus (samadhi).
 
6/Observance : c'est la pratique assidue des quatres composants (service, satsang, méditation et angas) de l'agya, la sadhàna de La Voie. 
 
7/Service : une des trois pratiques qui forment l'agya (la sadhàna de La Voie, les angas ne sont pas une pratique). Le service est la méditation en action, c'est-à-dire faire ce que l'on a à faire tout en pratiquant une des techniques (au nombre de quatre) révélées le jour de l'initiation (Révélation). Cette technique est ''portable'' et personne ne peut remarquer qu'on la pratique. Elle permet de garder le mental sous contrôle et, ainsi, d'arriver à la méditation ''formelle'' (un autre pilier de l'agya) déjà préparé. De plus, comme le service fait partie de l'agya, un disciple aura à cœur de l'observer. On dit que la Grâce vient quand on est dans l'agya.
 
8/Ashram : communauté monastique en Inde. L'ashram de la voie est mixte. Les premie (pratiquant vivant à l'ashram) sont des moines et des moniales, mais la pratique de La Voie ne demande aucunement à vivre en ashram. C'est le choix de chacun comme pour les laïques et les moines, et moniales catholiques.



Des satsangs d'enseignement dans cet esprit :

-Choisir son maître
-La soumission
-Heureux les humbles