dimanche 29 avril 2018

-L'abri de Ta Grâce


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Les jours se succèdent, tous différents et le ciel, sa lumière, les nuages, la nature changent en même temps. Parfois le soleil brille, le vent souffle, d'autres fois l'air est immobile et la lumière du soleil brûle tant que seule l'ombre peut en soulager la morsure... il pleut aujourd'hui, hier non et demain ?
 

Nous allons, 
passagers d'une planète 
emportée par son élan autour du soleil, 
vers plus de lumière, plus de chaleur 
et moins de fleurs, 
nous irons ensuite vers le bronze, 
l'or et le vert doré
de l'endormissement des arbres, 
vers le parfum de Noël, 
la mandarine et les chocolats, 
nous irons aussi vers le froid, 
la lumière timide et les manteaux, les écharpes et les gants.




Tout change, se transforme, c'est la vie et quel bonheur d'avoir la Grâce de voir tous ces changements se succéder avec la succession des jours passants ! Je veux ne rien rater du spectacle, aussi, j'ouvre mes yeux, mes oreilles et mon cœur, mais en vérité, Seigneur, ces changements, s'ils ravissent ma soif de vivre, me donnent aussi le tournis ; j'ai tant besoin de stabilité, de sécurité, de calme et de silence !





Ne peut-on aimer la musique et le silence ? L'ombre et la lumière, les rencontres et la solitude ? Le mouvement et l'immobilité ? Ta Création, Ô Seigneur, nourris ma curiosité, ma soif de te voir, de t'entendre, de te sentir, de te ressentir avec ce que mes sens peuvent entendre, voir, toucher et sentir. J'ai soif aussi de calme, de paix, d'ombre pleine de Ta Lumière, de solitude et du silence où sonne Ta musique, aussi, je passe du dehors au dedans.







Toute la journée, 
chaque jour, je vais et je viens 
du dehors au dedans, 
du service à la méditation 
et ce mouvement de va-et-vient
berce mon âme comme elle en a besoin. 
Ta Grâce, si elle est au-dehors, 
dans chaque petit trésor de Ta Création, 
Ta Grâce est aussi en dedans, 
à l'intérieur de moi, 
quand je ferme les portes ouvrant sur le dehors. 
Je sais méditer selon ton enseignement,
 je sais fermer mes volets, 
mes fenêtres et ma porte 
pour mieux Te voir, T'entendre et te sentir, 
te goûter et je marche sur mes deux pieds, 
l'un du dehors, l'autre du dedans.


Quand j'ai le tournis, quand les changements me font perdre l'équilibre, je cesse tout mouvement, je m'assieds, ferme mes yeux et mes oreilles, et reste dans le silence, en attendant de t'entendre et de te voir, alors je retrouve la sécurité, la stabilité, la permanence, la vérité, la paix dont j'ai tant besoin.
 


 
La méditation, le service, le satsang et l'agya sont comme les griffes d'une mouture qui tiennent le diamant sur l'anneau et ce diamant, c'est celui de la conscience de Ta grâce. Comment pourrais-je l'oublier ? Comment pourrais-je vivre sans ? Sans la conscience de Ta Grâce, je suis un orphelin, marchant sur un chemin vers une nuit sans abri.




Alors si j'aime Ta Création, les changements du monde, des jours, du ciel et de sa lumière, j'aime encore plus la permanence, la sécurité, la douceur, le bonheur de Toi, quand j'ai conscience de Ta Présence. Merci, Seigneur, de m'avoir donné les moyens de venir à Toi à ma convenance.
 


Yoganand 


Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/

samedi 21 avril 2018

-Le meilleur de moi c'est toi



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Seigneur, créateur de toute vie, je sais des personnes qui aspirent à te connaître sans savoir que c'est toi qui leur manque. Ils souffrent par manque de toi, mais ne le savent pas. S'ils avaient goûté à la paix que tu as laissée en notre dedans, ils ne voudraient plus rien que la goûter et la goûter encore. Mais, ils ne savent pas cette paix qu'il y a en leur dedans, alors ils souffrent, cherchant à donner un sens à leur existence. 




 
Le sens de l'existence 
de tout être doué de conscience 
c'est d'avoir la pleine conscience 
de cette paix qu'il y a en son dedans. 
Je n'ai jamais désiré cette paix 
car je l'ai toujours connue, 
depuis aussi loin que ma mémoire remonte 
et elle remonte loin.






Je sais tant ce qu'est la solitude et l'ennui, tout petit, ils étaient la toile de fond et la musique de ma vie. J'ai découvert, dans ces territoires qui font si peur, un trésor, le trésor de Ta Grâce.





Quand cessent les bruits du dehors, quand je détourne mon regard de l'agitation du monde, quand je reste seul, apparaît ce qui était caché, cette Grâce qui fait mon bonheur, Ta Grâce, ô Seigneur. Ce n'est pas elle qui se cache, mais bien nous qui ne la regardons pas. Je la regarde, pour ma part, je la regarde et je l'écoute, car je le fais depuis si longtemps que je ne sais pas vivre sans.





La douceur de Ta Grâce, sa Lumière, sa Musique, son parfum, je les connais et ne puis plus m'en passer. Je peux me passer de beaucoup de choses, en tout cas, il me plaît de le croire, mais de la conscience de Toi, je ne le peux pas.




L'existence, sans la conscience de Ta Grâce,
est une coquille vide, la cendre d'un feu éteint, 
l'ampoule morte d'une lampe, 
un espace sans le souffle du vent 
et des feuilles silencieuses. 
Quand je suis allongé sur le sable d'une plage,
sur lequel l'océan joue la musique des vagues,
et le vent avec les crêtes d'écume, 
ma conscience est rappelée vers Toi, 
à l'intérieur.




Quand je suis allongé dans la bruyère, la tête appuyée contre le tronc d'un grand pin que le vent fait se balancer doucement, quand j'entends le bois de son tronc craquer, au rythme de son pendule, que le parfum de la résine, de la chaleur, des pignes sèches et que mon regard, tourné vers le ciel, voit glisser les lourds et blancs nuages d'été dans un ciel bleu, si bleu qu'aucun peintre jamais ne trouva cette couleur dans ses tubes, j'ai l'âme retournée vers Ta Grâce.






Toutes les harmonies que je rencontre, dans mon existence, sont le rappel de celle de Ta Grâce qui est partout et en tout, mais d'abord en mon dedans. Son archet joue sur mes cordes sensibles, comme un virtuose du violon sur celles de son instrument. Tu joues de moi, ô Seigneur, et tire de moi le meilleur et le meilleur de moi, c'est Toi.




Yoganand 


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samedi 14 avril 2018

- Peur de la chair


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Seigneur, la douceur de ta Grâce coule sur mon âme comme le Nectar de la fontaine que tu as mise en moi coule dans ma gorge, emplissant mon nez de son parfum incomparable. En même temps que goutte le Nectar, des larmes coulent de mes yeux sur mes joues et dans mon cou.



Tu me combles 
à chaque fois que je n'ai envie que de Toi
et pourtant tu es en tout, 
en chaque chose, en chaque être 
et il m'arrive de m'en apercevoir, 
quand je regarde bien, 
avec les yeux en face de l'âme 
et pourtant je suis si bien 
quand je ferme les portes de mes sens 
pour n'en laisser qu'une d'ouverte, 
celle de mon esprit assoiffé de toi, 
de Ta Vérité, de Ta douceur, de Ton Amour.




Je sais ce que c'est d'être entièrement fondu dans la contemplation de Ta Lumière si blanche, si forte, si douce et si rassurante, mais je la retrouve dans celle que le soleil dispense chaque jour où le ciel laisse passer ses rayons. Ils se posent sur les choses, la pierre blonde des maisons, faisant qu'elles brillent comme précieuses, sur les feuilles des arbres, découpant leurs formes comme avec un pinceau, dans le regard de ceux qui se tournent vers elle.



Tout le ciel d'été à midi ne brille pas autant que Ta Lumière et pourtant il faut fermer les yeux pour ne pas avoir mal en le regardant, mais Ta Lumière ne fait pas se fermer le regard, au contraire, il s'écarquille tant il a besoin de se remplir d'Elle. On dirait que le regard de l'âme n'aime rien autant que de contempler Ta Lumière, mais je ne suis pas qu'une âme, Ô Seigneur, tu m'as fait corps, tu m'as fait esprit, pensées, mémoire, espérance, joie et peines et cet esprit, si riche par Ta Grâce, aime la lumière du ciel, comme il aime les révélations qu'elle nous fait de la beauté du monde, dans la plus petite chose comme dans la plus grande.



J'ai déjà visité Ton Royaume, Ô Seigneur...
Oh pas tout Ton Royaume, comment l'aurais-je pu ? 
Il est infini ! Mais, je l'ai visité plusieurs fois 
et, à chaque fois, j'en ai conçu une telle joie, 
un tel ravissement, une telle fortitude 
que je me réjouis de Le connaître 
et de savoir que vers Lui, je reviens 
chaque jour un peu plus 
et en même temps, j'ai peur.






Tu m'as fait comme je suis, d'âme, de chair, de sang, d'os et d'esprit, comment pourrais-tu ignorer la peur que la chair a des choses subtiles de Ton Royaume. Il va bien falloir qu'elle disparaisse ! Mon âme sait que le passage, au bout du voyage, est une porte ouvrant sur Ton Royaume, mais la chair, qui n'ira pas, a peur de se retrouver seule, enterrée, sans cette vie qui l'anime, alors Seigneur, je continue chaque jour de prendre tous les échantillons d'éternité que Ta Grâce veut bien me donner quand je le lui demande.








Je continue de vivre par Ta Grâce, conscient d'Elle, 
conscient de son Amour pour moi 
et je reste à l'abri du temps qui passe 
dans le présent qui reste, 
qui a toujours été là 
et qui sera là jusqu'au bout. 
Donne-moi une soif de Toi plus grande 
que celle des plaisirs que Tu as mis 
dans toute Ta Création.


Yoganand 


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samedi 7 avril 2018

-Le trésor de chaque instant


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Les jours se succèdent, comme les perles d'un collier, tous semblables en même temps que différents, comme les perles d'un collier réunies par un fil de soie... ce fil de soie est tissé de Ta Grâce, Ô Seigneur.






Je goûte à Ta Grâce comme le tournesol à la lumière du soleil. Ta Lumière éclaire chaque chose, chaque être et je la vois briller sur les murs de la ville, sur les feuilles des arbres, sur les plumes des oiseaux, dans le regard des gens bienveillants, sur les vitres et à travers les nuages du ciel à la manière d'une ampoule derrière un abat-jour.





 
Je n'ai pas besoin du ciel, 
des murs de la ville,
 des feuilles des arbres, 
des plumes des oiseaux, 
du regard des gens bienveillants 
ni des vitres pour voir Ta Lumière, 
il me suffit de fermer les yeux, 
alors, je vois, 
sur l'écran noir de mes paupières closes,
la Lumière de Ton regard sur moi pausé.






J'aime le vent, j'ai toujours aimé le vent quand il souffle sur les plaines, les champs et les chemins où je marchais, où je marche encore aujourd'hui et mon visage aimait, aime encore s'offrir à sa caresse. Je sens sa force, sur moi, comme s'il s'agissait des mains de mon père posées dans mon dos pour m'aider à avancer ou me retenir d'aller trop vite.








J'aime aussi ton souffle qui entre en moi et ressort à chaque inspiration, à chaque expiration, affirmation de la vie qui continue par Ta Grâce. Certains voudraient avoir la preuve que Tu existes, Seigneur, mais pourquoi ne comprennent-ils pas que ce souffle qui les pénètre, et qui ressort d'eux, est la meilleure preuve de Ta Grâce ? Ils n'en recevront jamais de meilleure.




Je garde mon attention sur ces trésors, 
sur chacun d'entre eux 
sachant que ma vie en dépend 
et qu'ils sont la marque de Ton Amour incessant.
La paix que cette conscience me donne, 
à chaque inspiration, est profonde 
et inaccessible aux tourments de l'inconscience.




La solitude, en vérité, n'existe pas, car Tu es là tout le temps. Le silence ne m'effraie pas ; il me permet de t'entendre jouer pour moi un air d'éternité, le même que j'entendais, enfant, quand je ne faisais rien d'autre que de vivre l'instant.




La peur, inlassable fantôme, rôde toujours autour de chez moi, cherchant l'occasion d'entrer pour me dire des choses sans amour, sans espoir, mais Tu es là, toujours, pour me consoler et l'empêcher d'entrer en me prouvant Ton Amour à chaque souffle. Jamais tu ne m'oublies s'il m'arrive, parfois, de ne pas être en toi. Un père, une mère n'a pas besoin du regard de son enfant pour le regarder, le dévorer des yeux et veiller à son bonheur.



Je sais que je peux être, parfois, capricieux, mais j'ai tant besoin de Toi ! J'aime tant m'abandonner aux caresses de Ta Grâce, à la berceuse de la conscience de Toi... je sais, je vois que Tu ne manques jamais d'être là quand j'ai besoin de Toi.



Yoganand 


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vendredi 6 avril 2018

-Prière sans toi







Ô Seigneur, créateur de toutes vies,

Sans toi, je ne suis qu'une âme perdue,

J'ai besoin de ta grâce dans ma vie,

Sans toi, je ne suis qu'une âme perdue.



Seigneur, j'ai besoin de ta Lumière,

Sans elle, je suis aveugle et je me perds.

J'ai Toujours besoin d'être en ton Saint-Nom.

Ô Seigneur, reprend la vie que je te dois.



Tu es ma mère et tu es mon père,

Tu es mon frère et tu es mon ami.

Tu es ma sagesse et tu es ma richesse,

tu es mon tout, mon Seigneur, mon tout.



Ô mon Seigneur, vers toi, je me tourne,

De toi, je suis né, et vers toi, je vais,

Pour toujours à toi, mon désir est sans fin.

Mon cœur se languit d'être uni avec toi.



Où que je regarde, ta Lumière est devant moi.

L'Amour de Ton Nom fera fondre mes peines.

Je Te donne mon cœur, pour qu'en toi, il s'apaise.

À Toi, mon Seigneur, ma vie est ton jeu.



Merveilleux Seigneur, la paix de mon cœur,

Ta Grâce est un fleuve qui coule sans cesse.

Tu remplis mon cœur d'un Amour débordant.

Laisse-moi trouver le repos dans ton Nom.