mercredi 30 mai 2018

-Reprends ma Liberté



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Seigneur, quand il pleut, que les nuages cachent le soleil, si je suis triste, si mes yeux s'obscurcissent, si mon horizon se rapproche comme les murs d'une prison, c'est que je ne regarde pas Ta Lumière et que l'âme, à sa fenêtre, se tourne vers le ciel et attend le soleil pour s'éclairer et retrouver sa joie.






 

Qu'elle ferme ses volets, 
ses rideaux et regarde au dedans 
et elle voit la Lumière 
qui jamais ne s'éteint, 
alors, elle retrouve l'enfance 
qui se tient à côté d'elle 
et qui jamais ne la quitte.








 

Seigneur, quand le futur me promet le froid du granite pour toute demeure, si je tremble déjà, si mon cœur se renferme et n'ose plus ouvrir les yeux, c'est que je scrute l'avenir, qui n'existe pas, oublieux du présent d'aujourd'hui qui lui seul existe. Que je détourne mon attention du futur pour regarder de près le présent et je vois l'éternité s'offrir et je l'accepte et j'y reste charmé par sa jeunesse. 


Le présent d'aujourd'hui a le même goût, 
la même couleur, la même musique, 
la même lumière et le même parfum 
que celui d'hier, que celui d'avant-hier, 
que celui de jadis. 
Je crois qu'il s'agit du même.










Orphée, alors qu'il voyait briller la lumière du salut, se retourna vers l'enfer qu'il venait de quitter et il perdit son épouse, elle fut happée par le séjour des morts à cause de ça. Combien de fois, alors que je vois briller la Lumière, je me retourne et combien de fois, à cause de ça, la Lumière disparaît à mes yeux ?










Regardant le présent, je ne dois pas me retourner ni chercher à voir en avant sous peine de perdre le bonheur, la joie de maintenant. Seigneur, je sais toutes ces choses, je les connais par cœur, ça fait des années que je vais vers ta Lumière, vers ta paix éternelle avec l'épée du destin au-dessus de ma tête.




Mon salut vient que je reste 
contemplant l'instant de maintenant, 
pris dans la paix, l'amour, la joie, 
le simple et vrai bonheur de Ta Grâce. 
Donne-moi la présence d'esprit 
de garder mon attention 
sous l'emprise de ce bonheur vrai. 
Si je le pouvais, je te rendrais 
la liberté que tu m'as donné
 pour me soumettre entièrement à ta volonté.





Après tout, qu'a-t-elle de si bien, cette liberté après laquelle tant de gens courent ? Un bébé, dans les bras de sa mère, de son père cherche-t-il a être libre ? Quand je réalise ton amour, ta prévenance et ma bêtise je ne veux plus quitter ton giron, Ô Seigneur de ma vie, je ne veux plus quitter ton Saint-Nom et je le cherche dans chacun de mes souffles comme un orpailleur l'or coulant dans l'onde du ruisseau.






Yoganand 


Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/



lundi 21 mai 2018

-Le pays des merveilles



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Des questions viennent parfois fleurir au bord du chemin où je suis, elles poussent et veulent que je les cueille, mais qu'ais-je à faire de ces fleurs, de leurs couleurs, de leurs parfums ; j'ai la plus belle des fleurs en moi. Elle a été plantée le jour où je suis venu au monde et sa graine a germée au gré des pluies de mon enfance.







Ses racines ont grandi
et se sont enfoncées 
dans la profonde et humide terre de l'âme 
le jour où j'ai rencontré la vérité, 
diamant du chemin, 
caché au cœur d'une pierre grise.







On m'a montré sa lumière et depuis je vais en la contemplant, en m'offrant à elle, et j'écoute son Saint-Nom autant que je le peux, tout au long de chaque journée qui m'est donnée de vivre. Cette connaissance est la fleur de l'âme, celle qui me fait ignorer les autres, au bord du chemin, celles des questions.



Quand on a la réponse à toutes les questions, pourquoi s'en poser encore ? Comment passer du temps ainsi ? Je ne sais pas tout, mais je connais le Tout et qui connaît le Tout n'a pas besoin de tout connaître.






J'ai une lumière, en moi, 
capable d'éclairer les nuits les plus obscures 
à condition d'oublier la nuit pour la regarder. 
Mes yeux sont éclairés de l'intérieur 
et l’obscurité apparente devient clair-matin, 
sur le chemin où je vais. 
Je ne connais pas le bout, 
ne sais pas à quoi il ressemble, 
l'instant suffit à mon bonheur.




Il est la seule certitude, quand je ne me projette plus en avant et que le passé s'est allégé... dans l'instant tout est contenu ; la vérité, sa lumière, sa musique, son parfum et sa douceur.






Le chemin où je vais est clair, parfumé par le jasmin invisible, qui transpire dans l'air léger et frais. Je vois le soleil au bout de l'horizon, qui m'invite à le suivre et comme Alice suivait le lapin, je suis le soleil au pays des merveilles. Ce pays, ce Royaume est celui de la vérité




nous sommes en vie par la Grâce de plus grand que nous 
et c'est un bonheur possible.


Je préfère le bonheur de la certitude plutôt que la confusion des doutes contenus dans les fleurs poussant au bord du chemin. Pareil à un enfant pèlerin, au sac et aux pieds légers, je vais en sautillant, comme sur une marelle, tant que j'ai le cœur à marcher. C'est la Grâce qui me donne cette force, cet élan chaque jour et la Grâce vient quand je marche. 




Yoganand 


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lundi 14 mai 2018

-Ton haleine me comble



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Je vois tant de gens courir aux bonheurs des plaisirs, de posséder, d'être deux sans parvenir à se dire un jour : « j'y suis arrivé, je suis heureux, je ne désire plus rien, je suis enfin satisfait ». Les plaisirs, souvent, brûlent comme de l'herbe sèche ne laissant qu'une cendre emportée par le désir suivant, les choses que l'on possède prennent plus de place dans nos maisons que dans notre cœur et pour être deux, pour le rester, il faut s'oublier et ça qui le peut ? 





Le plaisir de vivre, combien l'estiment à sa juste valeur ? Chaque inspiration me remplit de Ta Grâce, à chaque fois, je reconnais ton Amour dans l'air qui entre en moi, Seigneur : c'est comme si l'air qui gonflait mes poumons venait de ton souffle. Pourtant, tant de gens vivent par Ta Grâce et cherchent partout le bonheur sans le trouver. Ils regardent dans la mauvaise direction.





 
Ton haleine me remplit 
et la vie qu'elle contient me garde vivant 
et ça suffit, le plus souvent, à mon bonheur. 
Je veux rester attentif à ce miracle 
qui se renouvelle sans cesse et m'en réjouir. 
J'ai envie de partager ce bonheur, 
cette bonne nouvelle, 
de dire combien simple est la joie que tu donnes, Ô Seigneur 
mais peu prêtent l'oreille à cette nouvelle, 
occupés à chercher un bonheur 
qui ressemble à l'idée qu'ils s'en font. 




Je n'ai besoin de personne pour être heureux de toi, Ô Seigneur, Ta Grâce me suffit aussi, je me tais et garde le secret au fond de mon silence. Mon cœur chante tes louanges, tant il déborde de reconnaissance. Chaque jour que tu me fais, je chante Ta Grâce, la joie de ton Saint-Nom et il en sera ainsi jusqu'à mon dernier souffle, en ce jour où je reviendrai à la maison.



En attendant, je profite du bonheur d'être en vie, de te servir, de recevoir les cadeaux de Ta Grâce et de chanter ma reconnaissance par les hymnes qui ont servi depuis longtemps aux dévots du passé. Je vais sur une voie continue, qui a commencé avant moi et qui continuera après.







Ma dévotion vient se mêler à d'autres, passées et d'aujourd'hui, chanter dans un chœur qui ne se tait jamais. Même quand je chante tes louanges seul, j'ai l'impression de chanter avec d'autres, de mêler mes harmonies à une harmonie plus grande dont je ne suis qu'une voix parmi d'autres.






Même seul, je me sens entouré, 
faire partie de quelque chose 
qui me dépasse et m'enveloppe 
pour mon plus grand bonheur. 
La voie où je vais est bordée de simplicité, 
de vérité, de joies simples 
et j'y marche d'un bon pas,
 porté par la certitude d'être sur la bonne voie.




Plus je me donne et plus je reçois, alors je me donne sans compter et je reçois ce que j'attendais depuis toujours : le bonheur de Toi, de la vérité, de Ta douceur et de la certitude qu'il y a une volonté au travail sur le monde, une volonté bienveillante. 




Yoganand 


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mercredi 9 mai 2018

-La Lumière du chemin



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La route, devant moi, s'en va vers plus tard, vers plus loin, vers l'instant où je serais, après celui où je suis maintenant, et elle continue ainsi, instants après instants, jusqu'au bout et même après moi, elle continuera son cheminement vers ailleurs, vers un autre temps, dont je ne serais pas, mais seul compte vraiment celui où je suis maintenant.




La nuit ne peut plus retenir le soleil... Gonflé de lumière, il s'élève au-dessus de l'horizon encore pris dans la brume du matin. Je laisse la nuit dans mon dos et marche vers la lumière qui m'attire comme si j'avais gardé le souvenir d'un temps où j'y baignais, comme si elle était mon futur, après avoir été mon passé. Je veux en faire mon présent.

-


Seigneur de mon âme, 
lumière de ma vie, 
bonheur de l'instant, 
musique du silence,
 amour de la solitude attentive, 
je veux être toujours attaché 
à la liberté que tu me donnes. 


Les autres libertés, celles factices que me proposent les chantres de l'illusion, je ne les veux pas ; elles n'existent pas et je ne veux pas de quelque chose qui n'existe pas. Je veux la vérité, la seule qui compte... la vraie !







Parfois, je me laisse distraire de toi, mais je reviens toujours dans ton souffle caressant, Ô Seigneur, car sans lui, sans ton haleine, j'étouffe, je ne respire plus, mon âme s'étiole comme un brin d'herbe dans la canicule.







L'or le plus pur ne brille pas comme tu brilles, 
Ô Seigneur, 
la musique la plus belle ne fait pas, 
sur mon cœur, 
comme tes sonnailles font, 
les fleurs les plus odorantes 
ne font que sentir bon, 
mais ton Nectar me plonge 
dans un amour plein de larmes de joie. 


Comment aimer une autre lumière autant que la tienne, quand on peut la voir et s'y abandonner ? Toutes les lumières de tous les matins du monde ne font que me renvoyer à cette Lumière que tu as mise à l'intérieur de moi. Les musiques les plus mélodieuses des plus grands musiciens du monde, et de l'histoire du monde, ne sont qu'un écho, un souvenir, une promesse de la musique de l'âme dont tu joues au fond du silence et que j'entends quand je plonge dans ce silence.






Je vais sur le chemin, jour après jour, je vais. 
Ma force vient de ta douceur, 
ma détermination de la certitude éclairée 
que tu me donnes. 
Ma joie, c'est de t'avoir trouvé et de ne jamais t'oublier, 
Ô Seigneur et je ne suis pas prêt à te négliger. 
Il m'est arrivé de le faire 
et les ténèbres de l'illusion sont vite revenues 
recouvrir ma vie de son voile opaque et désespérant. 




Maintenant, je souffle sur la braise que j'ai en dedans pour que le feu de la conscience ne s'éteigne plus. La conscience de Ta Grâce est la source de mon bonheur et de mon insouciance... Heureux les simples d'esprit, car ils voient Dieu et les portes du Royaume leur sont ouvertes, le Royaume de béatitude, celui dont Jésus parlait en son temps et d'autres avant lui.



Yoganand 


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mercredi 2 mai 2018

-Les vents contraires

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Seigneur, comment des vents contraires peuvent-ils venir me déranger quand je suis à l'abri de Ta Grâce ? Je suis réfugié au sein de Ton Amour et viennent des vents froids pour me faire trembler et la Lumière de ton regard posé sur moi est parfois voilé par une brume grise.






Je ne sais que penser, je ne sais que croire... qu'ai-je fait pour être ainsi l'objet de ces vents contraires ? Ai-je démérité ? Que n'ai-je pas compris ? Le sol tremble, j'ai l'impression que la fondation, où repose ma pratique, cette fondation que je croyais solide, va s'écrouler et moi avec elle.



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Dans le doute 
je ferme les yeux 
et je retourne au sein de Ta Grâce, 
de cette vacuité où je Te retrouve
 en m'oubliant un peu 
et je vois, je ressens que rien n'a changé 
et que là il n'y a pas de tremblements, 
pas de voile gris 
pour voiler Ta Lumière, 
pas de doutes, 
ni de vents contraires.




Je croyais être à l'abri du karma, en restant blotti au creux de Ta Grâce, par mon Observance assidue de Ton agya et la pratique des piliers, je croyais qu'après t'avoir tout donné, avoir mis tous mes espoirs en toi, je ne serais plus soumis aux aléas provoqués par mes actes, mais je ne suis pas seul au monde avec toi, Ô Seigneur. D'autres forces agissent et peuvent m'atteindre.



 
Si je suis à l'abri du Karma, quand je ne t'oublie pas, le suis-je du hasard ? Le suis-je de la dure réalité du monde matériel ? Il ne semble pas, alors je te prie, plus que jamais, de me garder sur La Voie, où j'ai choisi d'aller, quelle que soit la force du vent contraire qui souffle parfois.
-


Si je ne puis toujours éviter le vent, 
le froid, les tremblements, 
les doutes et la brume,
puis-je au moins éviter de t'oublier ? 
Puis-je au moins toujours rester près de toi ? 


L'adversité est déjà assez dure en elle-même, mais sans Ta Grâce, elle serait insurmontable. Je ferme mes oreilles, ma bouche, mes yeux et n'écoute plus mes pensées, mes émotions et j'ai la réponse à mes questions : tu es là, Ô Seigneur, tu es là encore et toujours, insensible au hasard, aux vents froids et à la brume, alors me voilà rassuré.




Je n'ai pas d'autres choix que celui de rester près de Toi, en Toi, à l'abri de Ta Grâce et ce n'est pas quand le vent se lève, que la brume s'élève que je dois sortir de mon abri. Je sais que les nuages passent, ils passent toujours et après tout, que sais-je de ce qui est bon pour moi ? Parfois un trésor se cache au secret de la pierre la plus banale.



Yoganand 


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