samedi 30 septembre 2017

-Le regard de Dieu




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Encore un satsang pour une pratiquante qui me l'a demandé
 



Son regard attentif


Il est toujours là pour toi, 
comme un père au regard attentif 
et que tu Le vois ou non n'y change rien : 
Il est toujours là comme un père au regard attentif.
Tu peux ne pas Le voir 
et sortir dans le jardin toute seule 
sans te retourner 
Il te voit sortir, 
ne pas te retourner 
et Te suit du regard.





Tant que ton cœur est léger, ce n'est pas un problème de ne pas te retourner, de ne pas le voir : le monde, le jardin est beau à regarder et l'air agréable à respirer, mais si tu as de la peine, si tu as peur, retourne-toi et vois comme Il te regarde et veille sur toi, sois rassurée.


C'est juste ça : tu n'as aucune obligation, 
c'est juste l'affaire d'être bien ou non.


Si tu n'es pas bien, alors vois en toi Son regard et si tu crois aller en toi pour voir Son regard sur toi et que tu ne le vois pas, c'est que tu ne regardes pas en toi, alors continue. Il y est, tu ne peux pas le manquer.


Continue et continue encore 
et quand la fatigue partira, tu le verras...
Tu seras là, au rendez-vous. 
Comment vivre sans Lui ? 
Comme une orpheline. 
Les enfants sans parents vivent 
et sont parfois joyeux 
mais heureux, ils ne le sont jamais : 
Il leur manque des parents.




Tu n'es pas orpheline, tu as Le Seigneur, Sa Grâce dans ta vie et elle veille sur toi. Alors détends-toi, repose-toi et sois heureuse. Le navire du Saint-Nom1 est ton salut et il efface la buée de la confusion à force de passer et de repasser et si au début le trouble semble plus grand, c'est que ça fonctionne. Le trouble de maintenant, en partant, entraîne un ancien trouble oublié.


Tu n'as pas le choix, car tu ne saurais vivre sans Lui. Alors confiance


yoganand




1/Saint-Nom : Mot qui désigne le Verbe, c'est-à-dire la force de Dieu active pour nous dans ce monde. Ce ''principe-de-vie'' est en toutes choses et êtres-vivants. Ce mot désigne aussi la technique de méditation qui permet de se recentrer et de ressentir ce Saint-Nom, ainsi que le feeling ressenti quand on est recentré : calme, douceur, paix, joie …on dit alors : ''je ressens le Saint-Nom''.


Yoganand



Des Satsang d'enseignement dans cet esprit :

-La dévotion
-Aimez l'aimer
-Amoureux




mercredi 27 septembre 2017

-Le souffle de Dieu




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Son souffle me berce


J'ai parfois l'impression d'être sur un petit bateau, celui de mon existence. D'habitude, il reste à quai, dans le havre de paix qui l'abrite des tempêtes et j'y suis bien. Je reste allongé au soleil, sur le pont, somnolant sans penser, avec le chuchotement du vent et celui que ressasse la mer, sur le bois de la coque.




À travers mes paupières closes, je ressens la chaleur du soleil et sa lumière passe le filtre de la peau, éclairant les ténèbres de la nuit intérieure. Là, je n'ai besoin de rien, je ne désire plus rien et que m'importe l'après, l'après n'existe pas.


 
Il peut arriver que je m'endorme, 
à force d'abandon, 
alors, je commence à rêver 
et je rêve que le bateau se détache de son ancre 
et qu'il s'en va, dérivant, 
vers là où le havre n'est pas. 
Je me réveille et la côte n'est plus 
qu'un mince trait de pinceau lointain 
dont je continue de m'éloigner, 
alors le vent se fait plus fort, 
la mer se gonfle 
et lance ses vagues à l'assaut du plat-bord 
et ça remue, ça remue 
réveillant l'inquiétude qui s’était endormie.




   
Mais, est-ce que je me suis réveillé ? Ou est-ce que je continue de dormir et tout cela n'est-il qu'un rêve ? Je retrouve le Saint-Nom1 et aussi loin me suis-je cru, je vois que je suis toujours à l'ancre, abrité du vent, des vagues et de tout danger.


Le Saint-Nom est là toujours, 
même quand on se sent mal, 
que l'on croit être éveillé, 
le Saint-Nom est toujours là, 
havre de paix portatif, 
véritable pays de celui qui aime Dieu. 


Comment pourrais-je avoir envie d'autre chose ? Peut-être que le courant m’entraînerait vers des pays capiteux aux parfums de vanille et d’ylangs-ylangs... qu'importent les plages de sable blanc, les cocotiers penchés, frissonnants sous l'alizé et les ruisseaux d'eau pure, coulant au secret de l'ombre sylvestre.




Mon pays, c'est Toi, ô Seigneur, source de toutes beautés et je préfère boire à la source plutôt qu'aux fleuves lointains et inconnus. Quand on connaît l'autre côté de l'horizon, la curiosité s'éteint, on ne veut plus marcher. Il suffit de s'asseoir et de regarder le temps en panne sur le bord du chemin. La vie avec Toi, Seigneur, est un voyage intérieur plein de satisfaction et vide de toute question.


 
Je dois continuer de faire, de défaire et de refaire encore, il y a tant à faire dans le monde des apparences et le dharma* me demande toutes mes forces et je les lui donne avec joie, car je sais que c'est ce que tu veux que je fasse, mais franchement, qu'est-ce que je suis bien allongé, les yeux fermés sur le dehors, ouverts sur le dedans, à me laisser bercer par Ton Saint-Nom, sous Ta lumière2 et au son de Ta musique3.



Le centre vaut toujours mieux que la périphérie, 
même belle, même passionnante.


Je suis quelqu'un de l'intérieur, là est ma place et quand j'en sors, j'y retourne toujours et continue de comprendre que, décidément, il n'y a qu'à l'intérieur que je trouve une raison à ma vie qui dépasse les limites de la mort.


Yoganand



 *Dharma: devoir sacré vis-à-vis de soi et des autres, ceux qui dépendent de nous.

 
1/Saint-Nom : c'est la part de L'Un (Dieu) qui donne vie à toutes choses et que l'on peut percevoir durant son existence en certaines circonstances particulières et en pratiquant une technique de Méditation homonyme. Ce mot de Saint-Nom (ou Verbe) désigne aussi le feeling de béatitude, de joie, de paix ressenti quand on est ''dans-le Saint-Nom '', c'est-à-dire que l'on pratique la technique du même nom.
 
2/Lumière : cette Lumière est la Lumière-intérieure que l'on peut voir en méditant avec la technique de Méditation du même nom, une des quatre reçues le jour de la Révélation (initiation). Cette Lumière brille et on peut la voir les yeux fermés. Elle est une des manifestations du Saint-Nom ou Verbe.
 
3/Musique : Le Saint-Nom ne se manifeste pas seulement par de la douceur, de l'Amour, par la lumière intérieure, on peut aussi l'entendre, en méditant avec une des quatre techniques révélées, celle dite ''de-la-musique ''. On entend alors des sons mélodieux, des carillons. Sant Kabir et guru Nanack en ont parlé de cette musique que d'autres désignent par ''la-musique-des-sphères ''.




 Des Satsang d'enseignement dans cet esprit :

-Les parfums du Saint-Nom
-Vous êtes arrivé
-Les ambassadeurs du bonheur





lundi 25 septembre 2017

-Tous ses chouchous




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Le Satsang n'est pas que les mots


Le satsang1 est un moment particulièrement voué à l'échange avec l'autre. Il n'est pas que les mots. Il passe aussi dans le silence, par la présence. C'est le ''Satsang-vivant ''. Souvent il passe à notre insu : on est occupé à nos affaires, connecté au saint-Nom par la pratique de la technique du même nom, on croise quelqu'un et il se passe quelque chose entre le Saint-Nom, qui est en notre dedans, et le Saint-Nom2 qui est dans le dedans de la personne croisée. La plupart du temps, on n'est pas conscient de cet échange.


''Le Satsang est résonance '' 
 
Bhaktimàrga 2-4-9





Auprès de ceux qui nous sont proches, le Satsang vivant peut agir, aussi, par notre comportement sous l'influence de la conscience : ça peut les interpeller, même s'il est difficile d'être prophète dans son propre pays. Mais, on a aussi besoin d'une relation intime, personnelle, exclusive avec notre Seigneur, à l'intérieur.


On est chacun son chouchou






C'est notre Dieu à nous, notre Dieu personnel, 
d'ailleurs, on est chacun son chouchou. 
Je suis son chouchou. 
Sourire-intérieur* croit que c'est elle,
son chouchou. 
On a tous ce parfait amour en nous 
et l'on peut tous s'y abandonner. 
Ça, c'est merveilleux ! 








Un moment donné, on s'assoit en méditation et quel que soit le moment de la journée, on doit y aller comme si l'on se rendait à un rendez-vous d'amour. Il n'y a pas d'autre raison pour aller s'asseoir en méditation, on n'a rien à attendre d'autre que la conscience de Son amour. On se pose sur son coussin de méditation, on s’emmitoufle dans son drap. On ferme les yeux et l'on commence à être plus attentif à la technique du Saint-Nom : on est là, calme et simplement disponible. On ne fait pas la guerre au faux-ego1 , simplement, on pratique la technique en cherchant à être particulièrement focalisé sur elle.




Il ne faut pas se mettre la pression


Il ne faut pas se mettre la pression 
parce que celui qui nous met la pression 
ce n'est pas le Saint-Nom, ni notre désir de Lui. 
On sait qui nous met la pression 
et il ne faut rien attendre de positif venant de lui**.
À cause de lui, on se met à méditer 
à grands coups de soufflets, 
essayant d'aller plus loin, 
plus profond et l'on va loin, en effet,
loin de la conscience, 
on va profond, en effet, dans la confusion.


Ensuite, on culpabilise. Qu'on soit pris d'une soif inextinguible pour Lui et que l'on se pose en méditation avec la volonté farouche de se fondre en Lui, c'est autre chose : si c'est un appel qui vient de profond, il faut l'écouter. Cette relation à Dieu est vraiment intime et ne concerne que nous et quand on est plusieurs pratiquants à méditer ensemble, on le voit bien : on est chacun dans son coin, la conscience en Lui, et ça nous réunit, ça fait de nous des frères et des sœurs pour de vrai. Comme les îles d'un archipel, chaque personne est unie à l'autre. Par en dessous l'océan des apparences, par le fond, chaque être humain est uni à l'autre.





La Voie, c'est une affaire de passion





Il n'est pas mauvais d'être monomaniaque pour ce qui est de notre relation à L'Un4 ! À chaque fois que l'on y pense, on revient au Saint-Nom. C'est exact, que l'on peut, parfois, avoir l'air d'un zombi ou d'une personne très fatiguée, mais on peut fermer les yeux et méditer un peu chaque fois qu'il en est besoin.






Le Saint-Nom est toujours là. Je vois à chaque fois, il est là, semblable à lui-même, la constance de notre existence. Pour ce qui concerne ma propre expérience de vie, je vois qu'en 1975, en 1976, en 1980, en 2000 jusqu'aujourd'hui : il est là, pareil à lui-même. Il n'a pas bougé, il n'a pas changé et c'est la seule ''chose'' de ma vie qui n'ait pas bougé. Tout change sauf Lui, toujours le même. On peut compter sur Lui. Si vous avez de la peine, fermez les yeux et demandez-Lui de vous consoler ; Il le fera. Ça ne va pas éteindre votre peine, si elle a des raisons, mais, il va la rendre supportable.


Cette paix, c'est la conscience du moment




  
Ce feeling intérieur, cette paix, ce parfum, 

ce contentement sans raison, 

je le sentais quand j'étais petit, le même !

Je ne le savais pas, à l'époque,

mais aujourd'hui, quand je m'en souviens 

je le reconnais, le Saint-Nom, 

dans tous ces moments de paix insouciante.

Alors, je suis heureux

d'être avec Lui encore aujourd'hui. 

 
Cette paix, cette même paix, c'est tout simplement la conscience de l'instant présent. C'est à cause de ça que tant de gens aiment les activités qui les mobilisent complètement, comme le maquettisme, la calligraphie, la collection de timbres, et c'est pour ça que les maîtres artisans comme les luthiers, les ébénistes, les horlogers aiment tant leurs métiers : parce qu'il les met dans l'instant présent et la paix qu'il contient, cette même paix que celle de l'enfance (quand on a eu une enfance normale).




Ces artisans d'art sont des gens, à l'image des moines et des moniales, qui sont heureux, éclairés de l'intérieur. Ce ne sont pas des gens d'argent : ils vivent dans l'instant, pour leur métier et ça, c'est parce qu'ils ont une relation avec le Saint-Nom par leur concentration. Le Saint-Nom est là tout le temps, en chacun, dans l'instant, à la picoseconde. Si tu n'es pas là, à ce moment-là, présent, tu rates le Saint-Nom, tu rates la paix. Alors comment faire quand on n'est pas artisan d'art ? Soyons un artisan du moment.

Tu peux avoir une existence agréable, être bien au travail, en famille, financièrement et jouir d'une bonne santé, mais ça ne fait rien, cet amour de Dieu, contenu dans l'instant présent, tu ne l'as pas si tu n'es pas dans l'instant présent. L'utilité de l'agya, de son Observance5 , des techniques de méditation, du Saint-Nom c'est de faire que nous soyons dans l'instant présent, disponibles à son amour et à sa paix.



 Agya: Service/Satsang/Méditation


Rester immobile







Quand on est dans l'instant présent 
on ressent cet Amour de Dieu, 
c'est automatique. 
Tu ne peux pas ne pas le ressentir : 
Parce qu'il est là ! 









Concentrez-vous et cessez de psychoter, d'accorder de l’importance au contenu de vos pensées, à ce que vous croyez. La méditation permet de toucher cet instant présent. Quelque chose compte beaucoup, dans la méditation, l'immobilité : si vous n'êtes pas complètement immobile, vous n'entrez pas dans dhyàna, la méditation profonde.

Ne bougez pas un doigt, un pied, une oreille (cette première étape de la méditation est nommée Dhàranà, dans le yogasûtra traduit par sri Hans yoganand). Pour arriver à cet état d'immobilité, ça demande du temps. Cette immobilité obtenue, l'esprit peut se focaliser sur la technique du Saint-Nom et là peut commencer la Méditation profonde ou Dhyàna.


Ça peut prendre dix minutes, pour atteindre l'immobilité. Au début, on a le nez, le bras qui nous gratte, on est mal installé. Grattons-nous le nez, grattons-nous le bras et repositionnons-nous, ce n'est pas une séance de torture ! C'est pour ça que sur vingt minutes de méditation, sur le Saint-Nom, il n'y aura, peut-être, que cinq minutes de méditation profonde. Même ce temps, Dhàranà, est utile.



Le temps passé à méditer n'est jamais du temps de perdu.


Yoganand



1/Satsang : Ce mot signifie ''compagnie de la vérité '' ou ''compagnie des sages ''. Le Satsang est un des trois pieds de l'Agya (la pratique ou Sadhàna du yoga-originel) avec le Service et la Méditation. C'est un propos, oral ou écrit, inspiré du Saint-Nom ( ou Verbe, la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses).

2/Saint-Nom : ou Verbe, la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses. Ce mot dit plusieurs choses : à part ce ''principe'' vital transcendent, divin, le Saint-Nom est aussi le nom d'une des quatre techniques de méditation (un des quatre piliers de l'agya, la Sadhàna de La Voie). Cette technique qui permet de se recentrer et, ainsi, de se connecter au Saint-Nom. Cette technique ''portable'' permet aussi le service (un autre des piliers de l'agya), ou, comme disent d'autres mystiques, le ''non-agir ''. Le Saint-Nom dit aussi le feeling que l'on ressent quand notre esprit (ou mental) est conscient de lui (par la pratique de la technique). Ce feeling va de la ''simple'' paix intérieure à la sérénité, la joie, la dévotion, jusqu'à la béatitude et plus (samadhi).
 
3/Faux-ego : c'est ce que la plupart des gens nomme l'ego. Or, si l'ego est une Grâce donnée à l'âme par L'Un, pour qu'elle puisse s'incarner et avoir conscience d'elle-même, le faux-ego est la ou les conséquences d'un mental confus, une sorte d'égrégore fait de tout ce qu'une conscience mal identifiée provoque via le mental, c'est-à-dire tous les défauts habituellement imputés à l'ego et toutes les méchancetés, les cruautés, le mépris, l'indifférence, l'inconscience coupable dont l'espèce humaine est capable aussi (en plus des bons côtés). Certains le nomment diable, ce mot signifie (via le latin) ''celui-qui-sépare''. Il sépare qui ou quoi de qui ou de quoi ? L'âme de Dieu (selon les déïstes et l'esprit de la pleine conscience pour les autres).
 
4/L'Un : ce que beaucoup nomment Dieu. C'est l'Unité, le tout, le Seigneur du Royaume (celui dont parlait Jésus dans l'évangile selon Thomas logion 3). Il n'est pas une personne, mais il est plus qu'une force infinie dans les dimensions du temps et de l'espace, omniprésent. Il a une volonté agissante. Son but est l'Harmonie. Tout dans l'Univers fonctionne par Sa force et sa volonté (Sa Grâce). Quand l'âme a conscience de Lui, elle en éprouve de la béatitude. Le but de la vie (à travers les incarnations successives, est de retourner à Lui en toute conscience. Il est l'origine et le but.
 
5/Observance : c'est la pratique assidue des trois pratiques (service, satsang et méditation) et des angas, préconisations morales.



*Sourire-intérieur : nom que s'est choisi une pratiquante de La Voie.

**Lui, dans cette phrase, il est question du faux-ego. Quand le mot lui est écrit avec un ''L'' majuscule au milieu d'une phrase, il s'agit de L'Un, ou Dieu.




Des Satsang d'enseignement dans cet esprit :

-La dévotion
-Amoureux
-Comme on se donne on reçoit



dimanche 24 septembre 2017

-Toutes les eaux vont à l'Océan




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Satsang spécialement rédigé pour une pratiquante, sur sa demande.


Seigneur, j'ai besoin de toi, rien d'autre ne m'est autant nécessaire que la consolation de ton regard bienveillant posé sur moi. Je ne veux pas être grande, je ne veux pas être forte, je veux seulement pouvoir pleurer de soulagement, en pleine confiance, blottie au sein de Ta paix.




Pourtant, il me faut bien accepter le poids que le monde pose sur moi et qui me plaque sur le sol, faisant de chaque geste une corvée. Je dois faire comme si j'étais adulte, comme si j'étais forte, car le temps qui est passé sur moi a fait que la loi me dit forte, responsable, mais la fortitude vient-elle quand la loi le dit ?




Je ne suis pas forte et je ne veux pas le devenir. Avec Ta Grâce, je n'ai pas besoin d'être forte, j'ai juste besoin de Ta Grâce, de Ta consolation, de Ton regard posé sur ma vie, sur mes gestes et je sais que tu me comprends comme personne ne pourra jamais me comprendre.




  
Je suis venue sur cette Terre parce que Ta Lilà* m'y a envoyé. Cependant, j'y vis comme une extra-terrestre qui ne comprend pas toutes les règles de ce monde et pourtant, je me dois de faire comme si, comme si je les comprenais, comme si je les acceptais, car le monde est ce qu'il est et il ne changera pas pour me plaire. C'est à moi de faire semblant d'adhérer à cette absurdité.



  Je voudrais tant ne voir que toi, 
n'entendre que toi, 
ne ressentir que toi 
mais je suis encore là 
et mes pensées, 
mes sentiments 
sont un bruit de fond 
qui me gênent 
quand je veux être si près de Toi, 
à te toucher que tu me touches.


 

Ma soif est grande et ma confiance aussi, alors je refrène cette soif, 
sachant que vient toujours le temps où tu m'abreuves 
de ce bonheur simple et essentiel de Ta présence
et de la conscience que j'en ai.


Je sais que les plus grandes joies ne se peuvent tout le temps : Noël n'est possible qu'une fois par an, mais la béatitude de Toi se peut chaque jour sinon à chaque instant. Quand je ne peux pas me baigner dans Ta paix, à cause des choses du dehors qui viennent emplir le vide, que j'avais fait en moi pour la conscience de toi, je me console en me donnant, même à d'autres que toi, sachant que toutes les dédications t'arrivent comme toute l'eau des rivières arrive à l'océan.




En attendant le calme des choses 
qui me permettra de m'offrir un peu plus 
je fais ce que je dois, 
comme je le dois, 
forte de la promesse de Ta Grâce.


yoganand




*Lilà: jeu que Dieu joue avec Sa Création et Ses créatures pour leur plus grand bien même si parfois ce jeu se manifeste par des choses qui nous semblent pénibles.



Des Satsang d'enseignement dans cet esprit :

-Heureux les humbles
-La Grâce existe !
-S'accorder pour résonner





vendredi 22 septembre 2017

-Trop de moi-je




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Propos liminaire

Ce que je vais vous dire, en suivant cette introduction, vaut pour la méditation formelle, pas pour tout le temps, où nous ne dormons pas et où nous agissons, le service :


Il n'y a pas de place, dans la conscience, pour deux.
 On ne peut pas y mettre deux choses. 
C'est comme si un verre était rempli d'eau : 
on ne pourrait pas y mettre, 
en même temps, du feu et vice-versa. 
Soit, on met du feu, soit, on met de l'eau 
et chercher à y mettre les deux simultanément
est vain et stupide.




C'est pareil dans notre conscience : on ne peut pas y mettre, simultanément, je et Lui. Notre problème, à nous les êtres humains, est qu'il y a en nous trop de je et pas assez de Lui. Quand il y a trop de je, il n'y a pas assez de Lui et quand il n'y a pas assez de Lui il y a beaucoup de je. Alors, on a les soucis du je, les questionnements sans fin, la confusion et la souffrance. Mais, on n'a pas grand-chose de Lui. Que désirons-nous ?

Lui ou je 
 

 
Quand on choisit Lui en écartant,  je, on vide le verre pour l'emplir d'autre chose. On vide sa conscience du je pour qu'elle soit pleine de Lui. Dans une religion, on peut se dire : ''Je te prie mon Seigneur '', mon Seigneur, ma maison, ma voiture, mon conjoint, mes enfants, mes parents, mon métier, mon avis : ''je pense que...''...le je est un aimant qui ramène tout à lui. Trop de je, pas assez de Lui !




Attention : on n'est pas des robots, on a le droit de vivre une vie ''normale'', d'avoir une famille, une maison, une auto, encore une fois, je vous parle ici de méditation. Celui ou celle qui affirme être en samadhi1 tout le temps est soit un escroc, soit quelqu'un qui ne connaît pas le samadhi. Quand je parle de retirer le je pour avoir Lui, en notre conscience, je parle de la méditation. Mais si à un moment, on en a assez de ne pas être en paix, alors on peut vider le je, pour nous remplir de Lui. Comment ? On a l'agya2 et les techniques pour ça et l'on pourrait déjà commencer par cesser un peu de ne penser qu'à soi, de ne se préoccuper que de soi, de ses états-d'âme, de sa vie, de son destin. C'est reposant.





C'est vrai que parfois, on a besoin de gnaque, d'agressivité pour affronter certaines situations conflictuelles ou/et certains dangers, alors comme on se dope en s'injectant de la testostérone, on sort de la sérénité du service pour aller puiser dans ''le-côté-obscure'' de la force un peu de cette énergie, d'adrénaline. 




C'est un jeu dangereux si l'on a des difficultés pour revenir du bon côté de la force ! Si l'on revient aisément, pas de problème. Mais, si on sort de la sérénité du Saint-Nom, il ne faut pas oublier la ligne de vie, comme quand on saute à l'eau, depuis un voilier : on s'attache à un bout -ou corde- pour ne pas risquer de ne plus pouvoir revenir. Pour nous, cette corde de vie c'est le nectar3 : il faut faire le nectar, c'est le dernier bout de la voie que l'on tient quand on s'éloigne.


Quand on s'oublie en Lui


Le plus extraordinaire, c'est que quand on s'oublie en Lui, 
eh bien, on se retrouve, en fait. 
On retrouve ce véritable je qui est nous 
et pas ce "je" de pacotille 
que les autres et nos fantasmes ont fait. 
Quand on est dans cet état de Conscience 
on ne se pose plus de questions, 
mais on en revient toujours 
et quand on en est revenu, on se dit : 
''c'est fou, plus je m'oublie et plus, je me retrouve ''.





Ce "je", que l'on croit être nous est bien sûr une construction de notre mental, aidé, en cela, par celui des autres, nos parents, nos proches, nos professeurs, la télé et tout ce qui nous est arrivé de bon, de moins bon, de mauvais tout au long de notre existence. Mais, ce "je" là n'est qu'une illusion.


Un mental sans contrôle



Le mental, si tu le laisses faire sans contrôle, ne fait que rarement du bien, souvent, il part en roue libre et son activité débridée suscite la confusion, la souffrance et les pires exactions, parfois. C'est pour ça que la morale laïque et chrétienne, la loi existent : pour compenser le manque de conscience. Ce sont des barrières de contention que la société nous met pour que l'on puisse vivre ensemble sans nous battre.
  
 

Nous, les pratiquants de La Voie, notre couloir de contention, c'est l'agya, c'est le service4 , le satsang5 et la méditation. On a besoin de ça. Il n'empêche que l'on se doit de respecter la morale et les lois : l'un ne remplace pas l'autre ! On sait bien que sans ça on va partir dans l’incontrôlable courant de nos pensées et de nos sentiments et ressentiments. Je suis là aussi pour vous dire les choses.

Quand il y a plus que trois je dans une phrase, il faut se poser la question : ''est-ce que je suis dans le Saint-Nom 6 ? ''. Bein non, ce n'est pas possible. Ce n'est même pas une question de style, d'éthique morale ni spirituelle, c'est que ça ne marche pas ! Trop de je tue le Lui ! Pour nous ! Parce que Lui n'est pas touché. ''Je vais dans mon Saint-Nom'', cherchez l'erreur. Non, c'est impossible ! On y va, c'est tout. On en profite, simplement.


 
Ne rien vouloir


Dans la Méditation, il ne faut rien vouloir, 
rien désirer atteindre, ne pas vouloir se donner. 
On se donnera dans le service, 
dans Bhakti, c'est fait pour ça,
 c'est la raison de l'agya, 
mais dans la méditation on... médite. 


On pratique les techniques telles qu'on les a reçues et l'on ne va pas plus loin. L'expérience n'est qu'une péripétie dont nous ne sommes même pas les maîtres, alors vouloir avoir une expérience et croire que l'on a quelque chose à faire pour l'avoir, c'est s'illusionner, c'est de la vanité spirituelle, mais de la vanité quand même. L'ego-spirituel8 est avant tout du faux-ego ! Du faux-ego en robe de bure




Après, évidemment, si dans la méditation, on est emporté par la béatitude, la lumière, la musique, on ne va pas se retenir ! On se laisse faire, tant pis [sic] on aura d'autres méditations ! Quand la béatitude vient, on n'y peut rien. Parfois, on va aller profond et il y a quelqu'un qui est entré avec nous, dans notre salle de méditation et qui nous secoue : ''holà ! Tu allais tomber, heureusement que je t'ai réveillé !'' Tant pis, ça arrive.


La méditation, à la base, c'est la technique. 
Quand on ne s'y cantonne pas, on dérive, 
d'abord un peu, puis un peu plus 
et un degré d'écart, au départ, 
se transforme en un grand écart à l'arrivée,
 alors il faut revenir aux fondamentaux régulièrement.



yoganand


 
1/samadhi : état profond de la conscience dans les méditations profondes. Cet état de samadhi vient après ceux de Dhàranà (la concentration ''préparatoire'' visant à calmer le mental et à se concentrer), de Dhyàna (une méditation profonde où le mental ne tient plus compte des pensées et où le corps est parfaitement immobile et détendue). Le samadhi serait de sept sortes ou niveaux. Le dernier niveau est le nirvikalpa-samadhi. Ce dernier samadhi ouvre sur l'éveil, celui qui fait les bouddha. Il est si transcendant, si extraordinaire que quand on l'a ''rencontré'' on n'a aucun doute que quelque chose d'extraordinaire nous est arrivé : on baigne dans la Lumière-intérieure blanche, sans corps ni pensées, avançant en elle comme un boulet de canon, empli d'une joie ineffable. Quand on en revient, on a l'impression d'être resté dans cet état quelques secondes, mais en réalité, on y a passé plus de temps, souvent plus de douze heures. La pensée, l'ego, la dualité, le temps et l'espace sont abolis dans cet état decConscience.
 
2/Agya : c'est la sadhàna de La Voie, c'est-à-dire l'ensemble de ses pratiques. L'agya a trois pratiques : le service, le satsang et la méditation et des préconisations morales, les angas. Suivre cet agya est l'Observance. Un pratiquant suit l'agya. Pour suivre ou observer l'agya il faut avoir reçu la Révélation (initiation) et pour ça la demander au guide par les pages de contact des différents blogs de La Voie.
 
3/Nectar : c'est une des quatre techniques de la voie, révélées à ceux qui en font la demande après une période de préparation durant laquelle on est aspirant. Guru Nanak et d'autres maîtres et ouvrages anciens à propos du yoga parlent du nectar. Ce nectar est une sorte de fluide très froid qui coule au fond de la gorge, depuis le haut du nez et qui, quand on le goûte nous plonge dans la plus parfaite dévotion. Rares sont ceux qui gouttent au nectar. La plupart du temps, il se manifeste comme un parfum de jasmin, par exemple, que l'on sent quand on pratique la technique dite du nectar. Cette technique permet de rester centré dans la journée même quand on oublie de pratiquer le Saint-Nom (autre des quatre techniques révélées).

4/Service : une des trois pratiques qui forment l'agya (la sadhàna de La Voie). Le service est la méditation en action, c'est-à-dire faire ce que l'on a à faire tout en pratiquant une des techniques (au nombre de quatre) révélées le jour de l'initiation (Révélation). Cette technique est ''portable'' et personne ne peut remarquer qu'on la pratique. Elle permet de garder le mental sous contrôle et, ainsi, d'arriver à la méditation ''formelle'' (un autre pilier de l'agya) déjà préparé. De plus, comme le service fait partie de l'Agya, un disciple aura à cœur de l'observer. On dit que la Grâce vient quand on est dans l'agya.

5/Satsang : Ce mot signifie ''compagnie de la vérité '' ou ''compagnie des sages ''. Le satsang est un des quatre piliers de l'agya (la pratique ou sadhàna de La Voie) avec le service et la méditation. C'est un propos, oral ou écrit, inspiré du Saint-Nom (ou Verbe, la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses).
 
6/Saint-Nom ou Verbe : la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses. Ce mot dit plusieurs choses : à part ce ''principe'' vital transcendent, divin, le Saint-Nom est aussi le nom d'une des quatre techniques de méditation (un des piliers de l'agya, la Sadhàna de La Voie). Cette technique qui permet de se recentrer et, ainsi, de se connecter au Saint-Nom. Cette technique ''portable'' permet aussi le service (un autre des piliers), ou, comme disent d'autres mystiques, le ''non-agir ''. Le Saint-Nom dit aussi le feeling que l'on ressent quand notre esprit (ou mental) est conscient de lui (par la pratique de la technique). Ce feeling va de la ''simple'' paix-intérieure à la sérénité, la joie, la dévotion, jusqu'à la béatitude et plus (samadhi).

7/Ego-spirituel : C'est le faux-ego ''habillé-en-moine''. Le faux-ego est ce que les gens confondent avec l'ego. L'ego est un facteur positif, que L'Un (Dieu) a lié à son Saint-Nom pour ''fabriquer'' une âme. Sans ego, l'âme ne peut pas exister. Il lui faut une individualité pour exister, pouvoir dire ''je'' et, en même temps ''oui'' et ''non'' (c'est le libre-arbitre). Par contre, le faux-ego est la ou les conséquences d'un mental confus, une sorte d'égrégore fait de tout ce qu'une conscience mal identifiée provoque via le mental, c'est-à-dire tous les défauts habituellement imputés à l'ego et toutes les méchancetés, les cruautés, le mépris, l'indifférence, l'inconscience coupable dont l'espèce humaine est capable aussi (en plus des bons côtés). Certains le nomment diable, ce mot signifie (via le latin) ''celui-qui-sépare''. Il sépare qui ou quoi de qui ou de quoi ? L'âme de Dieu (selon les déistes et l'esprit de la pleine conscience pour les autres). Quand le ''porteur'' est véritablement attiré par la spiritualité, le faux-ego se déguise, comme le loup en agneau, afin de récupérer ce besoin de spiritualité afin de le transformer en désir de pratique dite spirituelle très hermétique, souvent, destinée à une ''élite'' et qui ont surtout une ''qualité'' : ne pas remettre en question les certitudes, les concepts du mental.
 

Des satsangs d'enseignement dans cet esprit  :

-Ne plus gêner