jeudi 14 septembre 2017

-Je n'ai que Toi

 

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Comme un amoureux transi, tout attendre de Lui 
sans rien exiger et ne jamais Lui en vouloir 
quand on croit ne rien recevoir, 
au contraire se dire que c'est nous
 qui avons oublié le rendez-vous 
sans culpabiliser.



S'Il nous aime, pourquoi ne nous aimerions-nous pas ? Ne pas s'aimer serait dire qu'Il aime celui, celle qui ne le mérite pas. Allant sur l'océan de Sa Grâce parfois la surface de l'eau est calme, le vent souffle bien et nous avançons sûrement vers là où il nous conduit, mais d'autres fois les vagues forment des creux où nous avons peur de sombrer quand nous nous y engageons et le vent souffle à démâter, mais il n'y a rien à craindre : l'océan est en même temps le chemin et le but, et d'y sombrer serait simplement d'arriver.




 
Fermant les yeux et respirant calmement, nous trouvons cette berceuse du Saint-Nom1 où nous pouvons nous abandonner et si nous ne pouvons pas, eh bien, donnons-nous dans le Service2 en attendant un temps plus clément. Sans Lui, sans Sa Grâce, sans la certitude de Lui que nous resterait-il ? Rien : un trou, le néant et pourtant, Il est là, tout le temps et depuis toujours. La citadelle au cœur de nos peurs sera abattue pierre par pierre, doucement, sans secousse ni violence en attendant que ses murs tombent, retrouvant la Paix du dedans chaque fois que possible.






 
Nous sommes ici et maintenant, soyons heureux de ce rendez-vous immanquable. Tout est en nous déjà et rien ni personne ne pourra rien y ajouter ni y enlever. Il nous suffit d'aller y récolter les fruits de la dédication3 chaque fois que la soif de nous donner nous prend. Si nous avons moins soif, eh bien ne buvons pas ; la vie, la joie et le bonheur possible ne s'effacent pas pour autant et le chemin ne s'oublie pas, nous y retournerons plus tard.



Il n'y a pas de but à atteindre qui soit si pressé que ça
Vivre, vivre d'abord






Je reste ton humble serviteur 
et rends Grâce à cet Amour que tu as mis en mon dedans 
et qui fait de mon corps un temple inviolable. 
Il me reste le temps qu'il me reste pour profiter de Toi 
en pleine Conscience, avec reconnaissance. 
Si je me sens mal, eh bien, je me soigne 
et reviens guéri pour chanter tes louanges. 
Toujours, tu seras là pour les entendre 
et me donner d'autres raisons de chanter 
et de chanter encore.
 


Finalement, je n'ai que toi qui vailles quelque chose dans ma vie, mon existence. Voir la perfection de Ta Création sans le voile de mes illusions4 m'est devenu indispensable, entendre les musiques du monde avec l'âme ouverte à ta Grâce, sans les filtres de mes humeurs me plonge dans une satisfaction que rien d'autre n'égale... alors, je continue à marcher sur ton chemin sans autre raison que je n'ai rien d'autre à faire de moi ni envie de rien d'autre.





yoganand
 


1/Saint-Nom ou Verbe : la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses. Ce mot dit plusieurs choses : à part ce ''principe'' vital, transcendent, divin, le Saint-Nom est aussi le nom d'une des quatre techniques de Méditation (un des trois pieds de l'Agya, la Sadhàna de La Voie). Cette technique qui permet de se recentrer et, ainsi, de se connecter au Saint-Nom. Cette technique ''portable'' permet aussi le Service (un autre des trois pieds de l'Agya), ou, comme disent d'autres mystiques, le ''non-agir ''. Le Saint-Nom dit aussi le feeling que l'on ressent quand notre esprit (ou mental) est conscient de lui (par la pratique de la technique). Ce feeling va de la ''simple'' Paix-intérieure à la sérénité, la joie, la dévotion, jusqu'à la béatitude et plus (samadhi).
 
2/Service : une des trois pratiques qui forment l'Agya (la sadhàna de La Voie). Le service est la méditation en action, c'est-à-dire faire ce que l'on a à faire tout en pratiquant une des techniques (au nombre de quatre) révélées le jour de l'initiation (Révélation). Cette technique est ''portable'' et personne ne peut remarquer qu'on la pratique. Elle permet de garder le mental sous contrôle et, ainsi, d'arriver à la méditation ''formelle'' (un autre pilier de l'agya) déjà préparé. De plus, comme le service fait partie de l'agya, un disciple aura à cœur de l'observer. On dit que la Grâce vient quand on est dans l'agya.
 
3/Dédication : fait de dédier chacun de ses gestes, sa vie à Dieu ou L'Un ou encore à Son Saint-Nom.
 
4/Màyà ou illusion : pour beaucoup ce mot désigne l'illusion. Tout ce qui né et meurt est Màyà. Pour autant Màyà ne signifie pas ''faux'' et indigne d'attention. Pour nous, la Màyà est l'interprétation du monde par celui qui le voit avec les voiles de la confusion.



Des satsangs d'enseignement dans cet esprit :

-Vivre en paix ou pas
-La paix malgré tout
-Les ambassadeurs du bonheur