dimanche 17 juin 2018

-Se vider pour te recevoir




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Je n'écoute ni mon intuition ni mon instinct 
pas plus que mes pensées 
pour trouver l'harmonie du bonheur. 
J'écoute le souffle du silence, 
la berceuse de ton Saint-Nom, 
la respiration de l'instant. 




Alors, inspiré par cette respiration, je fais ce que j'ai à faire de la bonne façon, entraîné par le courant de Ta Grâce. Agir, je le peux, mais comment réussir ? Que dois-je réussir ? La vie me pousse vers sa fin, quelle réussite pourrait m'éviter ce rendez-vous ? 







Je n'ai aucune envie de réussir, Seigneur, je veux juste ne pas Te quitter des yeux, ne jamais vivre sans Toi, sans la tendresse personnelle de Ta Grâce, sans Ton regard posé sur moi.








Chaque matin le soleil de ta Grâce se lève sur ma vie et l'éclaire, dissipant la brume des rêves disparus. J'ouvre les yeux, j'ouvre mon cœur et je sens la joie me remplir encore une fois. Qu'importe ce que je ferai aujourd'hui, tant que je le fais en conscience de Toi.






Que m'importe qui je suis.
Une fourmi se pose-t-elle 
la question de son devenir ? 
Ce qui compte, pour moi, 
n'est pas qui je suis, 
ce que je crois, ce que je fais 
mais à quel point je suis plein de Toi, 
de la conscience de Ta Grâce.





 
Pour me remplir de Ton bonheur, de Ta joie, je fais de la place en vidant mon cœur des désirs autres, des pensées inutiles, de mes prétentions et de ma vanité. Une fois vide, Tu me remplis de ce vide plein de Toi qui me comble.



Seigneur, tu es le présent et seul l'instant mène à Toi, aussi, je me vide et me vide encore pour m'emplir encore et encore. Je ne peux pas garder Ta Grâce pour plus tard, car plus tard, il ne restera rien du passé. Seule la Grâce présente de l'instant existe et peut combler le vide qui se fait quand on oublie l'instant.





J'écoute le son du silence, je reste dans le rythme du souffle offert à chaque fois pour me garder en vie pour encore un peu. Je n'écoute ni mon intuition ni mon instinct, mais le souffle qui ne dit rien.



Ta Grâce est l'harmonie, l'harmonie est simple et pour rester en phase, je dois être simple, simple comme un enfant malgré le temps passé depuis l'enfance à m'éloigner d'elle. Ton amour, ton attention, Seigneur, restent depuis le premier jour jusqu'au terme des jours et je sais que ça continue après. Je veux m'attacher à ce qui dure toujours. 



Yoganand 





mardi 12 juin 2018

-La certitude de la vérité


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Seigneur, j'aime la couleur de Ton Saint-Nom, sa lumière et la musique de son silence. Je vais chaque jour sur les chemins des hommes, d'un pas pressé, tant j'ai hâte de retrouver Ta voie mais, en cela, je me trompe.

Le chemin des hommes peut être repeint aux couleurs du bonheur, celui de Ton Saint-Nom, Sa lumière, l'éclaire et l'harmonie de Ton silence règne derrière les bruits apparents. Il suffit que je regarde le monde avec les bons yeux, que j'écoute de la bonne façon.




J'aime tant Ta douceur, la certitude tranquille de Ta vérité, ô Seigneur que je suis parfois obnubilé au point d'oublier que rien n'est vide de Toi. Je trouve tout le bonheur qu'il me faut à rester blotti contre Toi, contre Ta douceur, bercé par Ton Saint-Nom, c'est pourquoi je n'en recherche pas d'autre.





Il arrive que l'on me demande ce qui me rendrait le plus heureux, mais je ne vois rien de plus à désirer que ce que tu me donnes déjà ! Bien sûr que si l'on m'offrait une grande maison tranquille et capable d'abriter un ashram, je serais satisfait. Mais, le bonheur n'en serait pas plus grand, car mon bonheur vient de Toi.



 
J'ai connu la jeunesse, Seigneur, 
j'ai connu le capiteux parfum 
que l'on trouve dans le cou 
de la femme aimée, 
juste à l'orée des cheveux, 
j'ai connu celui qui monte 
du berceau d'un bébé endormi, 
j'ai connu le rire, l'amitié 
autour d'une table bien servie 
où les grands verres se remplissent 
et se vident de vin 
mais tout cela, je l'ai connu 
avec le sel de la conscience de Toi.





Depuis toujours, je me souviens de Toi. Ta douceur, Ta vérité, Ton éternité ont bercé mon enfance et je vais sur Ta Voie depuis si longtemps que je ne connais pas le monde sans Ta Grâce... non, en vérité, j'ai oublié que je sais la souffrance d'être sans Toi, ces temps que j'ai passé à ne plus te regarder, à ne plus t'écouter, pris par la peine du deuil et ce désir de te punir quand c'était moi que je punissais.






Le bonheur ne tient qu'à moi... jamais tu ne me quittes, j'en ai pour preuve le souffle qui m'anime, mon cœur qui bat la mesure et la conscience gonflée comme un ballon d'air chaud au-dessus d'un grand feu.







Si je manque d'être heureux 
je ne puis m'en prendre qu'à moi-même 
car j'ai toujours le choix, 
quand rien de grave ne vient perturber ma vie, 
de Te voir, de T'entendre 
ou de regarder autre part 
et d'écouter le boucan de la confusion 
où l'inconscience plonge l'esprit des hommes parfois.


Je sais la façon de me placer et de rester sous la bienfaisante pluie de Ta Grâce, on me l'a montré un jour, dans une petite pièce, en haut de l'escalier. J'en ai fait du chemin pour arriver là ! Maintenant, je le montre à mon tour aux chercheurs assoiffés de vérité, je partage ce bonheur avec eux.


 

Yoganand 


Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/



dimanche 3 juin 2018

-Prisonnier volontaire

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Seigneur plus les années passent et moins j'écoute ce que j'ai à dire, surtout quand je le dis à voix basse et à mon intention. Ce que je pense, ce que je crois, les idées que j'ai à propos des choses, comme à propos des gens, tout cela m'indiffère. Que m'importe de croire ou de ne pas croire, de connaître ou de ne pas connaître ceci ou cela à propos d'une chose ou d'une autre chose ? Que m'importe d'avoir raison ou tort ?





Je ne veux pas croire,
je ne veux pas savoir, 
je veux juste 
continuer à vivre 
avec la douceur, 
la vérité de ta Grâce 
dans ma vie, 
ma conscience 
et le bonheur de l'instant.






Seigneur, tu me donnes tout à chaque instant, mais je ne peux recevoir que ce que je peux contenir. C'est à moi de m'ouvrir plus et plus encore selon ma faim, selon ma soif de Toi. Jamais tu ne me remplis de force.



Seigneur, moins je m'aime et plus j'aime Ta Grâce. Je ne saurai plus vivre sans avoir conscience d'elle. La vie sans elle n'est qu'une existence provisoire où la plupart des choses sont vaines et où le sens est absent.






Plus je vieillis 
et plus je deviens capable 
de vivre 
tandis que le temps qu'il me reste rétrécit, 
alors ? 
Quelle est la leçon 
de cette absurdité ? 
Que seul l'instant a un sens, 
qu'il est le lieu du rendez-vous avec Toi.






 
Sans Toi, sans Ta Grâce, Ô Seigneur rien n'a de sens, mais en vérité tout a un sens et pour le connaître il suffit de connaître l'harmonie de Ta Grâce. Seigneur, elle donne un sens à toutes choses, elle est le sens de toutes choses, la vérité, celle dont personne ne veut plus, depuis que la vérité personnelle est devenue la norme. 




Plus je m'oublie et plus l'harmonie de Ta Grâce m'apparaît, évidente et plus elle m'apparaît, plus je m'oublie. Je sais que je vais disparaître, alors que m'importe qui je suis ou qui je crois être ! Ce qui m'importe, c'est ce qui ne disparaît pas, ce qui reste, qui a toujours été. Depuis le début de ma vie, c'est-à-dire un clignement d’œil, je connais quelque chose qui ne change pas, c'est la vérité de Ta Grâce.






Je reste attaché à Ta Grâce, 
au Saint-Nom 
pour rester libre, 
libéré de moi, 
libéré du temps, 
libéré de la mort, 
libéré de mes pensées, 
de mon savoir, 
de ce que je crois, 
de ce que je ressens. 
Je veux être le prisonnier volontaire 
de la liberté que Tu me donnes.




Ainsi, les jours succèdent aux jours comme autant de perles d'un même collier où la conscience de Ta Grâce éclaire tout comme le soleil éclaire le monde. Je récite chacune des perles de ce collier, instant après instant, en écoutant le Saint-Nom résonner en mon dedans.




Yoganand 


Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/