dimanche 3 juin 2018

-Prisonnier volontaire

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Seigneur plus les années passent et moins j'écoute ce que j'ai à dire, surtout quand je le dis à voix basse et à mon intention. Ce que je pense, ce que je crois, les idées que j'ai à propos des choses, comme à propos des gens, tout cela m'indiffère. Que m'importe de croire ou de ne pas croire, de connaître ou de ne pas connaître ceci ou cela à propos d'une chose ou d'une autre chose ? Que m'importe d'avoir raison ou tort ?





Je ne veux pas croire,
je ne veux pas savoir, 
je veux juste 
continuer à vivre 
avec la douceur, 
la vérité de ta Grâce 
dans ma vie, 
ma conscience 
et le bonheur de l'instant.






Seigneur, tu me donnes tout à chaque instant, mais je ne peux recevoir que ce que je peux contenir. C'est à moi de m'ouvrir plus et plus encore selon ma faim, selon ma soif de Toi. Jamais tu ne me remplis de force.



Seigneur, moins je m'aime et plus j'aime Ta Grâce. Je ne saurai plus vivre sans avoir conscience d'elle. La vie sans elle n'est qu'une existence provisoire où la plupart des choses sont vaines et où le sens est absent.






Plus je vieillis 
et plus je deviens capable 
de vivre 
tandis que le temps qu'il me reste rétrécit, 
alors ? 
Quelle est la leçon 
de cette absurdité ? 
Que seul l'instant a un sens, 
qu'il est le lieu du rendez-vous avec Toi.






 
Sans Toi, sans Ta Grâce, Ô Seigneur rien n'a de sens, mais en vérité tout a un sens et pour le connaître il suffit de connaître l'harmonie de Ta Grâce. Seigneur, elle donne un sens à toutes choses, elle est le sens de toutes choses, la vérité, celle dont personne ne veut plus, depuis que la vérité personnelle est devenue la norme. 




Plus je m'oublie et plus l'harmonie de Ta Grâce m'apparaît, évidente et plus elle m'apparaît, plus je m'oublie. Je sais que je vais disparaître, alors que m'importe qui je suis ou qui je crois être ! Ce qui m'importe, c'est ce qui ne disparaît pas, ce qui reste, qui a toujours été. Depuis le début de ma vie, c'est-à-dire un clignement d’œil, je connais quelque chose qui ne change pas, c'est la vérité de Ta Grâce.






Je reste attaché à Ta Grâce, 
au Saint-Nom 
pour rester libre, 
libéré de moi, 
libéré du temps, 
libéré de la mort, 
libéré de mes pensées, 
de mon savoir, 
de ce que je crois, 
de ce que je ressens. 
Je veux être le prisonnier volontaire 
de la liberté que Tu me donnes.




Ainsi, les jours succèdent aux jours comme autant de perles d'un même collier où la conscience de Ta Grâce éclaire tout comme le soleil éclaire le monde. Je récite chacune des perles de ce collier, instant après instant, en écoutant le Saint-Nom résonner en mon dedans.




Yoganand 


Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/