mardi 27 septembre 2022

S'oublier pour se retrouver



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Quand j'écoute certaines musiques, certaines chanteuses, ça me ramène au plus profond de moi, en un endroit que je connais, où règne la paix, l'amour, la bienveillance, la compréhension et une beauté parfaite.


Quand je reste silencieux, immobile à regarder, à écouter un moment particulier où s'éveille la Création, à la sortie d'un bois, au bord d'un étang, je ressens la béatitude gonfler ma poitrine et en déborder. Alors, je sais que je suis la bonne personne, au bon endroit et que cette discrète perfection du petit matin peut me consoler d'oublier souvent, l'essentiel.



 

Quand je regarde dormir un être aimé, petit ou grand, l'harmonie se rappelle à ma conscience et les sanglots que je retiens font trembler ma poitrine. Je sais que cette perfection, cette émotion pure a sa source au plus profond, en vérité.



Quand je médite sur le Saint-Nom, immobile, les yeux fermés, je goûte encore ce que certaines musiques, certaines chanteuses offrent à ceux qui les écoutent.


Quand je médite sur le Saint-Nom, je goûte encore la beauté d'une aube à l'orée du bois, au bord d'un étang embrumé, quand les chevreuils, les sangliers, les cerfs, les faisans viennent y boire.

 

 

 

Quand je médite sur le Saint-Nom, assis sur mon zafu* ou travaillant au service, je suis comme si je regardais dormir l'être aimé, la gorge pleine de larmes d'émotion.


*Zafu : coussin de méditation.


Ainsi, à cause de tout ça, je peux affirmer que l'unique, l'éternelle source de la beauté du monde est en toutes choses. Elle est en moi aussi et je goûte à son harmonie dès que je m'oublie en elle.

 

Yoganand 



mercredi 2 février 2022

-Je suis seule


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Seigneur, je sais que seule ton harmonie peut combler ma soif, ma faim, soulager ma souffrance et consoler ma peine. 

 

 

L'âme que je suis n'attend rien du monde éphémère où l'incarnation m'a plongé et où je resterai jusqu'au bout, mais je ne suis pas seulement cette âme détachée des sens. Je suis aussi le corps que tu m'as donné pour le service et la méditation. Je suis aussi tout ce que le cerveau produit ; les pensées, les émotions, les souvenirs, ma personnalité. 

 


 

Toutes ces parties de moi, pour être provisoires n'en sont pas moins réelles aujourd'hui et rien n'est hors de toi. Cette femme que je suis, faite de chaire, de sang et de pensées, de souvenirs et d'émotions a besoin d'une nourriture que ta Grâce ne peut pas donner. J'attends du monde des choses qui plaisent à mon esprit et à mon corps, que je ne trouve pas et j'en souffre.


Seigneur, comment peux-tu me consoler de cette frustration ? Comment être parfaitement bien, avec la seule conscience de ton Saint-Nom ? Je ne peux pas être seulement l'âme et me détacher du corps et de l'esprit qu'il abrite. Accorde-moi le discernement, la force pour vivre dans ce monde des Hommes, sans oublier ton nom. 

 

L'harmonie que je cherche, je la trouve dans la conscience de ton Nom. Je veux aussi être en harmonie avec mon corps, mes pensées et le monde des Hommes.


Je ne suis pas parfaite, je sais combien il me manque de raison et je sais que je ne sais pas tout ce que j'ignore. Ouvre-moi les yeux sur ce que j'ignore de moi, éloigne mes certitudes et rallume la petite fille que j'étais, avant de souffrir et d'avoir besoin de me défendre. Je ne veux plus me battre. J'aspire à ta paix, j'aspire à ton amour.



Quand je reste immobile, contemplant ta Grâce, je n'ai besoin de rien de plus, et une sorte de bonheur, ou de béatitude me remplit, mais le corps, l'esprit réclament leurs dus. Tu m'as créé, tu me gardes en vie et tu sais combien je suis faible, combien je ne peux rien, alors ? Force-moi à m'abandonner à toi et donne-moi la paix. Tu es la paix, alors tu peux bien m'en donner un peu.





Je connais les piliers de l'agya, mais comment les observer quand je suis seule à le faire. Tu as dit que quand on est au moins deux en ton nom, tu es présent, mais comment puis-je être deux en ton nom ? Quand je suis seule ? Je ne puis compter que sur moi, alors aide-moi un peu plus, s'il te plaît.

 

 

José