vendredi 28 décembre 2018

-Le navire du Saint-Nom


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Seigneur, ta Grâce me nourrit, me fait respirer, elle est mon élément naturel,
comme l'eau pour le poisson et je suis heureux, comme lui, dans mon élément. 
 
 




Je supporte d'aller dans le monde de la dualité, dans la foule des aveugles et des sourds parce que je sais où et comment te retrouver à ma convenance. J'aimerais pouvoir rester assis, les yeux fermés et les oreilles tendues vers les sons de l'intérieur, mais je me dois à ceux qui me sont proches. Les servir me donne encore de ta Grâce, celle que tu offres à ceux qui s'oublient.




Je ne peux rester sans rien faire, 
comme un tournesol planté en pleine terre, 
pétales tournés vers le soleil, 
  lézard sur un mur d'été 
  grenouille sur une feuille de lotus. 
 


L'existence, que je vis aujourd'hui, ne m'a pas été donnée pour rester ainsi à boire ta Grâce par tous les pores de l'âme, les sens tournés vers le dedans. Je dois me lever, ouvrir les yeux, les oreilles sur le dehors et aller aux tâches que le devoir m'impose. Je te remercie pour ces devoirs de Ta Lilà, Ô Seigneur, par eux j'ai l'occasion de goûter à la satisfaction du devoir accompli.





Je vais dans le monde comme une tortue qui porte son refuge sur son dos. Mon refuge est dans la conscience de Ton Saint-Nom, de Ta Grâce et si, parfois, mon attention se fixe sur autre chose, au point d'en oublier ton Saint-Nom, il ne se passe pas une heure sans que quelque chose m'y renvoie. Je retrouve Ton Saint-Nom, la conscience de Ta Grâce avec soulagement, avec reconnaissance et joie. À chaque fois que j'y suis, je me demande comment je fais pour en sortir encore.






Il faut dire qu'au-dehors, tu es visible encore, 
je te vois dans les arbres,
 je te vois dans le ciel, 
je te vois dans le regard des chats, 
des chiens que je croise 
et dans le vol des oiseaux...
Je te vois aussi comme un halo 
qui entoure les gens, 
malgré leurs pensées, leurs désirs, 
leurs peines et leur aveuglement. 
 


Le Saint-Nom est au dedans, il est au-dehors aussi, mais pour le voir au-dehors, il faut l'écouter au dedans. Sans cette écoute du Saint-Nom la transparence des choses et des êtres s’opacifie et bientôt, je ne verrai plus que les différences. Aussi, je reste le plus souvent, naviguant sur le fleuve de la vie dans ce monde, assis confortablement sur le pont du navire du Saint-Nom. J'y suis à l'abri des dérives, des obstacles invisibles sous les courants contraires.
 






Le but se rapproche, je le sais, et le courant s'accélère, j'ai peur d'arriver et pourtant j'ai vu le havre de paix qui m'attend, comme il attend chacun et je devrais seulement me réjouir, mais je suis attaché à cette existence et Ta Grâce, sans l'existence où je suis maintenant, pourra-t-elle me faire oublier les joies de l'existence ? Je le verrai sans doute quand je serai arrivé au bout. En attendant, je profite du présent, cadeau sans cesse répété par Ta grâce et je fixe mon attention sur lui, comme si ma vie en dépendait, d'ailleurs ma vie en dépend ! 
 
 

Yoganand
 
 
 
 

dimanche 5 août 2018

-L'Un dans le multiple


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La paix du Seigneur, sa douceur, son attention sans faille ni jugement, tu les trouves dans le silence de la dévotion, quand tu laisses de côté les rumeurs du mental. Mais, tu sais, cette douceur, cette attention sans faille ni jugement sont aussi présentes en dehors du secret de ton âme.







Dans la fréquentation du multiple, aux apparences contraires, se rencontre Sa Grâce, autant qu'au fond de ton âme jalouse. Bien sûr qu'en face-à-face exclusif, Son Amour est le seul horizon. Il prend toute la place et te comble, toi qui a soif de Lui. Le don que tu peux faire, vivant dans le multiple, le don du temps que tu passes à ne pas voir que Lui, ce don, cet oubli de soi est une source de Grâce.






Rien n'est plus fort en réalisation 
que la confrontation avec le multiple, 
c'est pour ça qu'existe le multiple, 
pour montrer l'indicible Amour du Seigneur. 
Va le chercher, cet Amour 
dont tu es si friand, 
va le chercher en lui tournant le dos, 
en apparence. 




Seul face à Lui 
tu Le vois grand 
de telle façon qu'il prend toute la place 
mais et le quittant des yeux 
et en regardant le multiple, 
toutes les choses différentes qu'il contient,
 tu dois faire l'effort d'y revenir, 
 et c'est cet effort d'aller à Lui, 
d'y retourner qui fait la valeur de ces retrouvailles.





Aimer, c'est bien, servir c'est mieux, car le service est l'amour en action comme la guidance est Sa Grâce en action. Tu as du mal avec ton corps, peut-être, des douleurs viennent lui dire de se coucher et de rester ainsi à gésir sans rien faire, mais tu sais, il y a de nombreuses façons de servir en aidant ceux qui Le servent à le servir. Aider les serviteurs n'est-ce pas une merveilleuse façon de se donner ?




Tu reçois de l'intérieur, tu donnes à l'extérieur et ça revient dedans, augmenté de La Grâce comme du sel donne du goût aux plus petites choses. N'oublie jamais que ta relation à Lui, à Ton Seigneur est une relation à plusieurs, même si tu te crois seul. Le Seigneur, Ton Seigneur est fait d'une multitude infinie d'amours venant des autres et qui, vers lui, convergent et le tien, celui que Tu lui donnes s'ajoute aux autres pour faire toute la dévotion qui nourrit sa Grâce.


N'ai pas peur de sortir la tête de ta coquille, 
Sa Grâce est partout, 
en dedans comme en dehors 
et en dehors la place est plus grande 
pour en chercher et en trouver. 
Pour qu'Il te donne
il te faut d'abord donner 
et donner encore 
comme l'eau ne cesse de couler dans son lit 
pour rester fraîche et porteuse de vie. 
Retiens-la et vite, elle deviendra 
le fluide malodorant d'un marais 
où flottent les feux follets. 


Tu connais ces feux follets, tu connais la folie, oh ! Pas nécessairement l’aliénation qui conduit aux chambres capitonnées, mais celle, quotidienne, domestique d'un mental qui ne pense qu'à lui. N'oublie pas de le soumettre aux trois piliers de l'Observance.
 
 
 
 Yoganand
 
 


mardi 24 juillet 2018

-Le monde a deux faces


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Seigneur, quand je m'abandonne à ta Grâce, à Sa douceur, à Sa bienveillance, à Sa Lumière, à Sa Musique, à la berceuse de Son souffle, je flotte dans un bonheur, une satisfaction qui me comble. Je n'ai besoin de rien d'autre. Je suis comme une plante aux racines bien enfoncées dans de la bonne terre et aux feuilles gorgées de soleil et de la rosée du matin.





Mais je ne peux pas rester ainsi du lever au coucher. Il me faut me lever et m’acquitter de mes devoirs et puis j'ai faim de nourriture terrestre, j'ai des gens auxquels je me dois, des frères, des sœurs, des enfants, aussi je quitte la couche profonde où je restais blotti sous Ta Grâce, à me laisser bercer par le souffle qu'elle me donne sans faillir.





À chaque fois qu'ainsi, je vais dans le monde 
je te retrouve Seigneur,
 à travers le souffle qui ne me quitte pas 
et qui me fait me souvenir de Toi, 
alors, je retrouve le bonheur de Te servir.








Rester comme un enfant dans la chaleur de Ta présence me donne tout l'Amour dont j'ai besoin, mais Te servir au quotidien me comble. Tu n'es jamais loin, Seigneur, car tu as mis un peu de Toi, une étincelle au fond de mon âme. Cette étincelle brille de mille feux quand je la vois, que je la regarde et que j'oublie de penser à cause d'elle.








Le monde des Hommes a deux visages, 
un masque grimaçant, 
dont il est bon de se méfier 
et une face souriante 
où je reconnais Ta Grâce, Ton Amour. 
Selon que je vois l'un, ou que je regarde l'autre,
ma vie est un bonheur simple ou une souffrance.




Quand je n'aime que Toi, je reconnais Ta Grâce en toutes choses et le monde des Hommes a le visage souriant de Ton Amour. Quand je recommence à ne voir que moi, le masque grimaçant de la vanité vient arracher le bonheur, la douceur pour les remplacer par la peur, la confusion, la souffrance et je ne saurais vivre ainsi.



C'est pour ça, Seigneur, que je reste attaché à Ton Saint-Nom du lever au coucher. Il est la bande-son de ma vie, ma planche de salut, ma raison, mon espérance et s'envole la peur, le temps qui passe et l'âge sans cesse venant.





Je n'ai pas la nostalgie de l'enfance, car j'en ai gardé le goût, le parfum, la lumière, l'innocence et la musique par Ta Grâce en action. Je sais comment faire pour aller puiser à la source du présent l'eau de jouvence que Ton Amour distille pour nous et je ne m'en prive pas.



J'ai toujours le choix de voir la triste mine des jours sans Toi ou le visage souriant de l'enfance reconduite. Je sais comment faire.


Yoganand 


Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/

mardi 17 juillet 2018

-Je ne veux pas être libre

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Seigneur, quand je vois ta Création, je ne vois qu'harmonie et j'en connais la source. Seigneur, quand j'entends le vent souffler dans les branches des arbres, j'entends l'harmonie jouer de ses instruments et j'en connais la source. Seigneur, quand je plonge mes mains brûlantes dans l'eau fraîche du ruisseau, je ressens les bienfaits de Ta Grâce et je connais Ta Grâce ; elle est la source de l'harmonie.

J'ai voyagé, et je voyage encore 
au Royaume dont Tu es le Roi 
et je n'y rencontre que douceur, compréhension, 
lumière, musique et bienveillance. 
Ce Royaume est au dedans de moi 
et aussi au-dehors.
Je marche sur La Voie 
tant au-dehors qu'au dedans 
en gardant toujours 
la plus belle part de ma conscience au dedans.

Pèlerin pas pressé d'arriver, je vis chaque jour comme s'il était le seul et il est le seul, car tous les jours se ressemblent pour l'essentiel : Ta Grâce, encore Ta Grâce, toujours Ta Grâce et tout le reste à la marge. Qu'importe la couleur du ciel, c'est Ta lumière qui l'éclaire, qu'importe qu'il pleuve, qu'il vente, que brille le soleil car le ciel, le soleil, le vent ont la même source qui coule en moi comme partout.









Sans la conscience de Ta Grâce mes yeux sont aveugles. Sans la conscience de Ta Grâce mes oreilles sont sourdes. Sans la conscience de Ta Grâce, je m'oublie, me prenant pour quelqu'un d'autre.








Oh j'entends bien les bruits du monde, la musique des Hommes, je l'entends et je vois le ciel, ses nuages et le soleil briller, mais il manque la dimension de Ta Grâce. C'est comme si je vivais en deux dimensions, quand je me prends pour quelqu'un d'autre, quand mes souvenirs, mes pensées, ce que j'ai appris, ce que l'on a dit de moi me servent d'identité.

Je dois me laver, 
me débarrasser de ces scories 
alors, je ferme les yeux du dehors 
pour ouvrir le regard 
qui sait voir au dedans 
et de nouveau la vie prend toute sa dimension. 




L'inconscience file à toute vitesse dans toutes les directions, si je m'attache à elle, je pars avec elle et n'arrive nulle part. En vérité, ce n'est pas l'attachement qui est mauvais : quand je m'attache à Toi, Seigneur, quand je m'attache à Ta Grâce, au souffle que tu me donnes à chaque seconde, je m'éveille à la paix et arrive au Royaume promis. Le vrai détachement est l'attachement à Toi, Seigneur.



Je me libère de la liberté illusoire 
que m'offre la vanité 
pour m'attacher à Ton amour 
car de liberté, je n'en ai pas besoin, 
ce dont j'ai besoin, 
ce dont j'ai soif, c'est de vérité, 
de paix, de Ta Grâce 
et d'en être conscient.

Je ne veux pas être libre, Seigneur, je veux être ton prisonnier, mais tu n'as pas de chaînes pour m'attacher et il me faut, sans cesse, m'efforcer de rester ton prisonnier.


Yoganand 


Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/

mardi 10 juillet 2018

-Un jour qui se répète

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Les jours passent comme un train fait défiler ses wagons, un à un et je ne suis pas dans ce train. Je reste assis sur le quai de la gare à le regarder passer, sachant que l'instant, un jour, s'ouvrira sur l'infini.




Cette certitude souffle sur les braises du bonheur et l'enflamme en un grand feu de joie. Je dois cette certitude à Ta Grâce, Seigneur, à Ton amour, à Ta douceur, à cette attention que tu me portes sans cesse.




Le train passe, wagon après wagon... rien ne ressemble plus à un wagon qu'un autre wagon, mais le ciel au-dessus ouvre mon regard à plus haut, à plus profond, à plus beau et les nuages blancs, nonchalants glissent doucement du levant au couchant, disant que l'on peut aller tranquillement, sans se presser.

Je vois le train passer 
mais ne le regarde pas. 
Assis sur le quai de la gare 
je ne vois que Toi, ô Seigneur, 
j'entends la berceuse 
que ton souffle joue 
à mes oreilles attentives 
et je reste plein de Ta douceur, 
oublieux du reste.





Les jours passent, les pages du calendrier effeuillées s'envolent, mais mon calendrier n'a qu'une page où sont écrits les plus jolis mots du monde, la partition d'une musique douce, pleine de consolation. Ce calendrier, c'est celui de Ta Grâce trouvée dans la dédication.





Tu me donnes la vie, ô Seigneur, tu me la donnes et me la laisses alors, je la prends et en profite tant qu'elle est là, tant que tu me la donnes, tant que tu me la laisses. Beaucoup de bruits essaient de me distraire de ce bonheur et parfois, je me laisse distraire, mais vite je reviens, car en dehors du bonheur de Toi, Seigneur, je vois la confusion, la souffrance, l'âge qui vient et les feuilles du calendrier, envolées, viennent se poser pour me recouvrir, tissant un linceul dont je ne veux pas.

Je n'ai pas besoin du train des jours qui passent 
pour me rapprocher de Toi, Seigneur, 
je le fais en restant à l'abri 
dans l'instant dont tu m'as donné la clé. 
Si tu veux me rappeler à Toi, Seigneur, 
tu sais où me trouver :
 je suis dans la conscience de Ton Saint-Nom.

J'y reste tant que je le peux et quand je m'en éloigne un peu j'y retourne aussitôt. La lumière du ciel, qui se glisse dans les plis des nuages et vient éclairer le monde me dit que j'ai raison car j'y vois Ta Beauté, Ta douce toute puissance et la promesse d'un bonheur sans fin.




Le jour se lève, puis c'est la nuit qui vient sur ses pas, et puis un autre jour, ou est-ce le même ? Est-ce le même jour depuis toujours ? Si je considère les choses et les gens, si je me regarde dans un miroir, je me dis que chaque jour est un autre jour, mais si je considère Ton Saint-Nom, sa permanence, alors je sais, sans nul doute, qu'il n'y a qu'une seule journée qui se répète sans cesse.



Yoganand 


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dimanche 1 juillet 2018

-Je suis fan

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Des discours sans fin sont dits par les uns et les autres à propos de toi, Seigneur. Tant de gens, on écrit à Ton propos, Ô Seigneur de ma vie, ils ont écrit tant de livres épais, pleins de mots aux secrets bien gardés et pourtant aucun discours, aucune personne, aucun livre n'a pu me consoler comme Tu le fais.

Tous ces mots, 
toutes ces pages écrites 
ne disent rien de Ta Grâce, 
de Ta douceur, 
de la vérité de Ton Amour. 

Un brouhaha incompréhensible s'élève de la ville où les Hommes se réunissent. Il s'élève comme un brouillard pour cacher Ta Lumière.




Je connais, par Ta Grâce, un endroit où règne le silence des mots, des pensées, des impressions et si je ne comprends pas les discours des uns et des autres, le silence, de l'endroit que je connais, me dit tout ce que j'ai à savoir.





Les connaissances apprises s’éteindront le jour où s'éteindront, pour moi, les lumières du monde, mais la connaissance que m'apporte Ton silence, Ô Seigneur, restera le jour de la grande Lumière qui ne s'éteint jamais.




Je ne veux plus rien connaître qui ne m'apporte pas ce dont j'ai soif, ce dont j'ai toujours un urgent besoin. J'ai soif, j'ai un urgent besoin de paix, de douceur, de certitude, de Ta réponse, celle qui efface toutes les questions, Seigneur, et je ne fais plus aucun effort pour apprendre autre chose.





Tu me donnes toujours 
exactement ce dont j'ai véritablement besoin, 
sans jamais me forcer à le recevoir 
et tant de bienfaits débordent ! 
Je m'ouvre en grand pour contenir 
chaque jour un peu plus de Toi, 
Seigneur, de l'essence de Ta Grâce.


On me demande souvent qui est Dieu... je ne sais pas quoi dire, car tu n'entres dans aucun concept. Je ne peux pas Te décrire, je ne peux pas Te dire, je ne peux pas raconter ce que Tu me fais, à peine puis-je dire mon bonheur, ma joie de Toi. 




Les mots sont si petits et Tu es si grand. Seul le silence des pensées, l'absence de moi peuvent apporter la vraie connaissance de Ta douceur, de Ta perfection, de Ta Grâce, Seigneur, mais le silence ne parle pas aux Hommes avides de bruit et plein de la considération qu'ils ont pour eux-mêmes.


Il faut tant en dire pour ne rien dire ! 




Plus je m'efface, plus je me tais, moins je pense, plus je suis heureux, simplement heureux de vivre par Ta Grâce et, quand brille Ta lumière, plus rien n'a de sens, d'importance, ni le temps, ni les doutes, ni le passé, ni mes idées, ni ce que je crois être, car qu'importe qui je suis ou qui je ne suis pas, seule compte la vérité éternelle de Ton harmonie, Seigneur.




Les petits tracas quotidiens existent encore, 
ils existeront tant que le quotidien existera, 
tant que je serais un homme, 
mais ils ne peuvent empêcher 
le bonheur de dominer ma vie 
par Ta Grâce 
et je suis heureux d'être un homme 
car c'est Ta Volonté, ta Lilà* 
et j'aime tout ce qui vient de Toi. 
Je suis complètement fan.


*Lilà : jeu de Dieu pour le bonheur de ses créatures.



Yoganand 


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