mardi 17 juillet 2018

-Je ne veux pas être libre

Si ce satsang vous a inspiré
pensez à partager sur les réseaux
afin que d'autres soient inspirés également.
Les boutons de partage sont tout en bas ! 
 
 
Les mots en gras et/ou en couleur sont des liens menant à des textes explicatifs. 
Pour les ouvrir, faites un clic droit dessus et choisissez :
''ouvrir le lien dans un nouvel onglet ''
 


 
 

Seigneur, quand je vois ta Création, je ne vois qu'harmonie et j'en connais la source. Seigneur, quand j'entends le vent souffler dans les branches des arbres, j'entends l'harmonie jouer de ses instruments et j'en connais la source. Seigneur, quand je plonge mes mains brûlantes dans l'eau fraîche du ruisseau, je ressens les bienfaits de Ta Grâce et je connais Ta Grâce ; elle est la source de l'harmonie.

J'ai voyagé, et je voyage encore 
au Royaume dont Tu es le Roi 
et je n'y rencontre que douceur, compréhension, 
lumière, musique et bienveillance. 
Ce Royaume est au dedans de moi 
et aussi au-dehors.
Je marche sur La Voie 
tant au-dehors qu'au dedans 
en gardant toujours 
la plus belle part de ma conscience au dedans.

Pèlerin pas pressé d'arriver, je vis chaque jour comme s'il était le seul et il est le seul, car tous les jours se ressemblent pour l'essentiel : Ta Grâce, encore Ta Grâce, toujours Ta Grâce et tout le reste à la marge. Qu'importe la couleur du ciel, c'est Ta lumière qui l'éclaire, qu'importe qu'il pleuve, qu'il vente, que brille le soleil car le ciel, le soleil, le vent ont la même source qui coule en moi comme partout.









Sans la conscience de Ta Grâce mes yeux sont aveugles. Sans la conscience de Ta Grâce mes oreilles sont sourdes. Sans la conscience de Ta Grâce, je m'oublie, me prenant pour quelqu'un d'autre.








Oh j'entends bien les bruits du monde, la musique des Hommes, je l'entends et je vois le ciel, ses nuages et le soleil briller, mais il manque la dimension de Ta Grâce. C'est comme si je vivais en deux dimensions, quand je me prends pour quelqu'un d'autre, quand mes souvenirs, mes pensées, ce que j'ai appris, ce que l'on a dit de moi me servent d'identité.

Je dois me laver, 
me débarrasser de ces scories 
alors, je ferme les yeux du dehors 
pour ouvrir le regard 
qui sait voir au dedans 
et de nouveau la vie prend toute sa dimension. 




L'inconscience file à toute vitesse dans toutes les directions, si je m'attache à elle, je pars avec elle et n'arrive nulle part. En vérité, ce n'est pas l'attachement qui est mauvais : quand je m'attache à Toi, Seigneur, quand je m'attache à Ta Grâce, au souffle que tu me donnes à chaque seconde, je m'éveille à la paix et arrive au Royaume promis. Le vrai détachement est l'attachement à Toi, Seigneur.



Je me libère de la liberté illusoire 
que m'offre la vanité 
pour m'attacher à Ton amour 
car de liberté, je n'en ai pas besoin, 
ce dont j'ai besoin, 
ce dont j'ai soif, c'est de vérité, 
de paix, de Ta Grâce 
et d'en être conscient.

Je ne veux pas être libre, Seigneur, je veux être ton prisonnier, mais tu n'as pas de chaînes pour m'attacher et il me faut, sans cesse, m'efforcer de rester ton prisonnier.


Yoganand 


Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/