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Les jours passent comme un train fait défiler ses wagons, un à un et je ne suis pas dans ce train. Je reste assis sur le quai de la gare à le regarder passer, sachant que l'instant, un jour, s'ouvrira sur l'infini.
Cette certitude souffle sur les braises
du bonheur et l'enflamme en un grand feu de joie. Je dois cette
certitude à Ta Grâce, Seigneur, à Ton amour, à Ta douceur, à
cette attention que tu me portes sans cesse.
Le train passe, wagon après
wagon... rien ne ressemble plus à un wagon qu'un autre wagon, mais le
ciel au-dessus ouvre mon regard à plus haut, à plus profond, à
plus beau et les nuages blancs, nonchalants glissent doucement du
levant au couchant, disant que l'on peut aller tranquillement, sans se
presser.
Je vois le train passer
mais ne le
regarde pas.
Assis sur le quai de la gare
je ne vois que Toi,
ô Seigneur,
j'entends la berceuse
que ton souffle joue
à mes
oreilles attentives
et je reste plein de Ta douceur,
oublieux
du reste.
Les jours passent, les pages du
calendrier effeuillées s'envolent, mais mon calendrier n'a qu'une
page où sont écrits les plus jolis mots du monde, la partition d'une
musique douce, pleine de consolation. Ce calendrier, c'est celui de Ta
Grâce trouvée dans la dédication.
Tu me donnes la vie, ô Seigneur, tu me
la donnes et me la laisses alors, je la prends et en profite tant
qu'elle est là, tant que tu me la donnes, tant que tu me la laisses.
Beaucoup de bruits essaient de me distraire de ce bonheur et parfois, je me laisse distraire, mais vite je reviens, car en dehors du bonheur de Toi, Seigneur, je vois la confusion, la
souffrance, l'âge qui vient et les feuilles du calendrier, envolées,
viennent se poser pour me recouvrir, tissant un linceul dont je ne
veux pas.
Je n'ai pas besoin du train des jours
qui passent
pour me rapprocher de Toi, Seigneur,
je le fais en
restant à l'abri
dans l'instant dont tu m'as donné la clé.
Si tu
veux me rappeler à Toi, Seigneur,
tu sais où me trouver :
je
suis dans la conscience de Ton Saint-Nom.
J'y reste tant que je le peux et quand
je m'en éloigne un peu j'y retourne aussitôt. La lumière du ciel,
qui se glisse dans les plis des nuages et vient éclairer le monde
me dit que j'ai raison car j'y vois Ta Beauté, Ta douce toute
puissance et la promesse d'un bonheur sans fin.
Le jour se lève, puis c'est la nuit
qui vient sur ses pas, et puis un autre jour, ou est-ce le même ?
Est-ce le même jour depuis toujours ? Si je considère les
choses et les gens, si je me regarde dans un miroir, je me dis que
chaque jour est un autre jour, mais si je considère Ton Saint-Nom, sa
permanence, alors je sais, sans nul doute, qu'il n'y a qu'une seule
journée qui se répète sans cesse.
Yoganand