mardi 10 juillet 2018

-Un jour qui se répète

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Les jours passent comme un train fait défiler ses wagons, un à un et je ne suis pas dans ce train. Je reste assis sur le quai de la gare à le regarder passer, sachant que l'instant, un jour, s'ouvrira sur l'infini.




Cette certitude souffle sur les braises du bonheur et l'enflamme en un grand feu de joie. Je dois cette certitude à Ta Grâce, Seigneur, à Ton amour, à Ta douceur, à cette attention que tu me portes sans cesse.




Le train passe, wagon après wagon... rien ne ressemble plus à un wagon qu'un autre wagon, mais le ciel au-dessus ouvre mon regard à plus haut, à plus profond, à plus beau et les nuages blancs, nonchalants glissent doucement du levant au couchant, disant que l'on peut aller tranquillement, sans se presser.

Je vois le train passer 
mais ne le regarde pas. 
Assis sur le quai de la gare 
je ne vois que Toi, ô Seigneur, 
j'entends la berceuse 
que ton souffle joue 
à mes oreilles attentives 
et je reste plein de Ta douceur, 
oublieux du reste.





Les jours passent, les pages du calendrier effeuillées s'envolent, mais mon calendrier n'a qu'une page où sont écrits les plus jolis mots du monde, la partition d'une musique douce, pleine de consolation. Ce calendrier, c'est celui de Ta Grâce trouvée dans la dédication.





Tu me donnes la vie, ô Seigneur, tu me la donnes et me la laisses alors, je la prends et en profite tant qu'elle est là, tant que tu me la donnes, tant que tu me la laisses. Beaucoup de bruits essaient de me distraire de ce bonheur et parfois, je me laisse distraire, mais vite je reviens, car en dehors du bonheur de Toi, Seigneur, je vois la confusion, la souffrance, l'âge qui vient et les feuilles du calendrier, envolées, viennent se poser pour me recouvrir, tissant un linceul dont je ne veux pas.

Je n'ai pas besoin du train des jours qui passent 
pour me rapprocher de Toi, Seigneur, 
je le fais en restant à l'abri 
dans l'instant dont tu m'as donné la clé. 
Si tu veux me rappeler à Toi, Seigneur, 
tu sais où me trouver :
 je suis dans la conscience de Ton Saint-Nom.

J'y reste tant que je le peux et quand je m'en éloigne un peu j'y retourne aussitôt. La lumière du ciel, qui se glisse dans les plis des nuages et vient éclairer le monde me dit que j'ai raison car j'y vois Ta Beauté, Ta douce toute puissance et la promesse d'un bonheur sans fin.




Le jour se lève, puis c'est la nuit qui vient sur ses pas, et puis un autre jour, ou est-ce le même ? Est-ce le même jour depuis toujours ? Si je considère les choses et les gens, si je me regarde dans un miroir, je me dis que chaque jour est un autre jour, mais si je considère Ton Saint-Nom, sa permanence, alors je sais, sans nul doute, qu'il n'y a qu'une seule journée qui se répète sans cesse.



Yoganand 


Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/