mardi 24 juillet 2018

-Le monde a deux faces


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Seigneur, quand je m'abandonne à ta Grâce, à Sa douceur, à Sa bienveillance, à Sa Lumière, à Sa Musique, à la berceuse de Son souffle, je flotte dans un bonheur, une satisfaction qui me comble. Je n'ai besoin de rien d'autre. Je suis comme une plante aux racines bien enfoncées dans de la bonne terre et aux feuilles gorgées de soleil et de la rosée du matin.





Mais je ne peux pas rester ainsi du lever au coucher. Il me faut me lever et m’acquitter de mes devoirs et puis j'ai faim de nourriture terrestre, j'ai des gens auxquels je me dois, des frères, des sœurs, des enfants, aussi je quitte la couche profonde où je restais blotti sous Ta Grâce, à me laisser bercer par le souffle qu'elle me donne sans faillir.





À chaque fois qu'ainsi, je vais dans le monde 
je te retrouve Seigneur,
 à travers le souffle qui ne me quitte pas 
et qui me fait me souvenir de Toi, 
alors, je retrouve le bonheur de Te servir.








Rester comme un enfant dans la chaleur de Ta présence me donne tout l'Amour dont j'ai besoin, mais Te servir au quotidien me comble. Tu n'es jamais loin, Seigneur, car tu as mis un peu de Toi, une étincelle au fond de mon âme. Cette étincelle brille de mille feux quand je la vois, que je la regarde et que j'oublie de penser à cause d'elle.








Le monde des Hommes a deux visages, 
un masque grimaçant, 
dont il est bon de se méfier 
et une face souriante 
où je reconnais Ta Grâce, Ton Amour. 
Selon que je vois l'un, ou que je regarde l'autre,
ma vie est un bonheur simple ou une souffrance.




Quand je n'aime que Toi, je reconnais Ta Grâce en toutes choses et le monde des Hommes a le visage souriant de Ton Amour. Quand je recommence à ne voir que moi, le masque grimaçant de la vanité vient arracher le bonheur, la douceur pour les remplacer par la peur, la confusion, la souffrance et je ne saurais vivre ainsi.



C'est pour ça, Seigneur, que je reste attaché à Ton Saint-Nom du lever au coucher. Il est la bande-son de ma vie, ma planche de salut, ma raison, mon espérance et s'envole la peur, le temps qui passe et l'âge sans cesse venant.





Je n'ai pas la nostalgie de l'enfance, car j'en ai gardé le goût, le parfum, la lumière, l'innocence et la musique par Ta Grâce en action. Je sais comment faire pour aller puiser à la source du présent l'eau de jouvence que Ton Amour distille pour nous et je ne m'en prive pas.



J'ai toujours le choix de voir la triste mine des jours sans Toi ou le visage souriant de l'enfance reconduite. Je sais comment faire.


Yoganand 


Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/

mardi 17 juillet 2018

-Je ne veux pas être libre

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Seigneur, quand je vois ta Création, je ne vois qu'harmonie et j'en connais la source. Seigneur, quand j'entends le vent souffler dans les branches des arbres, j'entends l'harmonie jouer de ses instruments et j'en connais la source. Seigneur, quand je plonge mes mains brûlantes dans l'eau fraîche du ruisseau, je ressens les bienfaits de Ta Grâce et je connais Ta Grâce ; elle est la source de l'harmonie.

J'ai voyagé, et je voyage encore 
au Royaume dont Tu es le Roi 
et je n'y rencontre que douceur, compréhension, 
lumière, musique et bienveillance. 
Ce Royaume est au dedans de moi 
et aussi au-dehors.
Je marche sur La Voie 
tant au-dehors qu'au dedans 
en gardant toujours 
la plus belle part de ma conscience au dedans.

Pèlerin pas pressé d'arriver, je vis chaque jour comme s'il était le seul et il est le seul, car tous les jours se ressemblent pour l'essentiel : Ta Grâce, encore Ta Grâce, toujours Ta Grâce et tout le reste à la marge. Qu'importe la couleur du ciel, c'est Ta lumière qui l'éclaire, qu'importe qu'il pleuve, qu'il vente, que brille le soleil car le ciel, le soleil, le vent ont la même source qui coule en moi comme partout.









Sans la conscience de Ta Grâce mes yeux sont aveugles. Sans la conscience de Ta Grâce mes oreilles sont sourdes. Sans la conscience de Ta Grâce, je m'oublie, me prenant pour quelqu'un d'autre.








Oh j'entends bien les bruits du monde, la musique des Hommes, je l'entends et je vois le ciel, ses nuages et le soleil briller, mais il manque la dimension de Ta Grâce. C'est comme si je vivais en deux dimensions, quand je me prends pour quelqu'un d'autre, quand mes souvenirs, mes pensées, ce que j'ai appris, ce que l'on a dit de moi me servent d'identité.

Je dois me laver, 
me débarrasser de ces scories 
alors, je ferme les yeux du dehors 
pour ouvrir le regard 
qui sait voir au dedans 
et de nouveau la vie prend toute sa dimension. 




L'inconscience file à toute vitesse dans toutes les directions, si je m'attache à elle, je pars avec elle et n'arrive nulle part. En vérité, ce n'est pas l'attachement qui est mauvais : quand je m'attache à Toi, Seigneur, quand je m'attache à Ta Grâce, au souffle que tu me donnes à chaque seconde, je m'éveille à la paix et arrive au Royaume promis. Le vrai détachement est l'attachement à Toi, Seigneur.



Je me libère de la liberté illusoire 
que m'offre la vanité 
pour m'attacher à Ton amour 
car de liberté, je n'en ai pas besoin, 
ce dont j'ai besoin, 
ce dont j'ai soif, c'est de vérité, 
de paix, de Ta Grâce 
et d'en être conscient.

Je ne veux pas être libre, Seigneur, je veux être ton prisonnier, mais tu n'as pas de chaînes pour m'attacher et il me faut, sans cesse, m'efforcer de rester ton prisonnier.


Yoganand 


Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/

mardi 10 juillet 2018

-Un jour qui se répète

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Les jours passent comme un train fait défiler ses wagons, un à un et je ne suis pas dans ce train. Je reste assis sur le quai de la gare à le regarder passer, sachant que l'instant, un jour, s'ouvrira sur l'infini.




Cette certitude souffle sur les braises du bonheur et l'enflamme en un grand feu de joie. Je dois cette certitude à Ta Grâce, Seigneur, à Ton amour, à Ta douceur, à cette attention que tu me portes sans cesse.




Le train passe, wagon après wagon... rien ne ressemble plus à un wagon qu'un autre wagon, mais le ciel au-dessus ouvre mon regard à plus haut, à plus profond, à plus beau et les nuages blancs, nonchalants glissent doucement du levant au couchant, disant que l'on peut aller tranquillement, sans se presser.

Je vois le train passer 
mais ne le regarde pas. 
Assis sur le quai de la gare 
je ne vois que Toi, ô Seigneur, 
j'entends la berceuse 
que ton souffle joue 
à mes oreilles attentives 
et je reste plein de Ta douceur, 
oublieux du reste.





Les jours passent, les pages du calendrier effeuillées s'envolent, mais mon calendrier n'a qu'une page où sont écrits les plus jolis mots du monde, la partition d'une musique douce, pleine de consolation. Ce calendrier, c'est celui de Ta Grâce trouvée dans la dédication.





Tu me donnes la vie, ô Seigneur, tu me la donnes et me la laisses alors, je la prends et en profite tant qu'elle est là, tant que tu me la donnes, tant que tu me la laisses. Beaucoup de bruits essaient de me distraire de ce bonheur et parfois, je me laisse distraire, mais vite je reviens, car en dehors du bonheur de Toi, Seigneur, je vois la confusion, la souffrance, l'âge qui vient et les feuilles du calendrier, envolées, viennent se poser pour me recouvrir, tissant un linceul dont je ne veux pas.

Je n'ai pas besoin du train des jours qui passent 
pour me rapprocher de Toi, Seigneur, 
je le fais en restant à l'abri 
dans l'instant dont tu m'as donné la clé. 
Si tu veux me rappeler à Toi, Seigneur, 
tu sais où me trouver :
 je suis dans la conscience de Ton Saint-Nom.

J'y reste tant que je le peux et quand je m'en éloigne un peu j'y retourne aussitôt. La lumière du ciel, qui se glisse dans les plis des nuages et vient éclairer le monde me dit que j'ai raison car j'y vois Ta Beauté, Ta douce toute puissance et la promesse d'un bonheur sans fin.




Le jour se lève, puis c'est la nuit qui vient sur ses pas, et puis un autre jour, ou est-ce le même ? Est-ce le même jour depuis toujours ? Si je considère les choses et les gens, si je me regarde dans un miroir, je me dis que chaque jour est un autre jour, mais si je considère Ton Saint-Nom, sa permanence, alors je sais, sans nul doute, qu'il n'y a qu'une seule journée qui se répète sans cesse.



Yoganand 


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dimanche 1 juillet 2018

-Je suis fan

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Des discours sans fin sont dits par les uns et les autres à propos de toi, Seigneur. Tant de gens, on écrit à Ton propos, Ô Seigneur de ma vie, ils ont écrit tant de livres épais, pleins de mots aux secrets bien gardés et pourtant aucun discours, aucune personne, aucun livre n'a pu me consoler comme Tu le fais.

Tous ces mots, 
toutes ces pages écrites 
ne disent rien de Ta Grâce, 
de Ta douceur, 
de la vérité de Ton Amour. 

Un brouhaha incompréhensible s'élève de la ville où les Hommes se réunissent. Il s'élève comme un brouillard pour cacher Ta Lumière.




Je connais, par Ta Grâce, un endroit où règne le silence des mots, des pensées, des impressions et si je ne comprends pas les discours des uns et des autres, le silence, de l'endroit que je connais, me dit tout ce que j'ai à savoir.





Les connaissances apprises s’éteindront le jour où s'éteindront, pour moi, les lumières du monde, mais la connaissance que m'apporte Ton silence, Ô Seigneur, restera le jour de la grande Lumière qui ne s'éteint jamais.




Je ne veux plus rien connaître qui ne m'apporte pas ce dont j'ai soif, ce dont j'ai toujours un urgent besoin. J'ai soif, j'ai un urgent besoin de paix, de douceur, de certitude, de Ta réponse, celle qui efface toutes les questions, Seigneur, et je ne fais plus aucun effort pour apprendre autre chose.





Tu me donnes toujours 
exactement ce dont j'ai véritablement besoin, 
sans jamais me forcer à le recevoir 
et tant de bienfaits débordent ! 
Je m'ouvre en grand pour contenir 
chaque jour un peu plus de Toi, 
Seigneur, de l'essence de Ta Grâce.


On me demande souvent qui est Dieu... je ne sais pas quoi dire, car tu n'entres dans aucun concept. Je ne peux pas Te décrire, je ne peux pas Te dire, je ne peux pas raconter ce que Tu me fais, à peine puis-je dire mon bonheur, ma joie de Toi. 




Les mots sont si petits et Tu es si grand. Seul le silence des pensées, l'absence de moi peuvent apporter la vraie connaissance de Ta douceur, de Ta perfection, de Ta Grâce, Seigneur, mais le silence ne parle pas aux Hommes avides de bruit et plein de la considération qu'ils ont pour eux-mêmes.


Il faut tant en dire pour ne rien dire ! 




Plus je m'efface, plus je me tais, moins je pense, plus je suis heureux, simplement heureux de vivre par Ta Grâce et, quand brille Ta lumière, plus rien n'a de sens, d'importance, ni le temps, ni les doutes, ni le passé, ni mes idées, ni ce que je crois être, car qu'importe qui je suis ou qui je ne suis pas, seule compte la vérité éternelle de Ton harmonie, Seigneur.




Les petits tracas quotidiens existent encore, 
ils existeront tant que le quotidien existera, 
tant que je serais un homme, 
mais ils ne peuvent empêcher 
le bonheur de dominer ma vie 
par Ta Grâce 
et je suis heureux d'être un homme 
car c'est Ta Volonté, ta Lilà* 
et j'aime tout ce qui vient de Toi. 
Je suis complètement fan.


*Lilà : jeu de Dieu pour le bonheur de ses créatures.



Yoganand 


Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/