Si ce satsang vous a inspiré
pensez à partager sur les réseaux
afin que d'autres soient inspirés également.
Les boutons de partage sont tout en bas !
pensez à partager sur les réseaux
afin que d'autres soient inspirés également.
Les boutons de partage sont tout en bas !
Les
mots en gras et/ou en couleur sont des liens menant à des textes
explicatifs.
Pour
les ouvrir, faites un clic droit dessus et choisissez :
''ouvrir
le lien dans un nouvel onglet ''
Seigneur, ta Grâce me
nourrit, me fait respirer, elle est mon élément naturel,
comme l'eau
pour le poisson et je suis heureux, comme lui, dans mon élément.
Je
supporte d'aller dans le monde de la dualité, dans la foule des
aveugles et des sourds parce que je sais où et comment te retrouver
à ma convenance. J'aimerais pouvoir rester assis, les yeux fermés
et les oreilles tendues vers les sons de l'intérieur, mais je me dois
à ceux qui me sont proches. Les servir me donne encore de ta
Grâce, celle que tu offres à ceux qui s'oublient.
Je ne peux rester sans
rien faire,
comme un tournesol planté en pleine terre,
pétales
tournés vers le soleil,
lézard sur un mur d'été
grenouille sur une feuille de lotus.
L'existence, que je vis
aujourd'hui, ne m'a pas été donnée pour rester ainsi à boire ta
Grâce par tous les pores de l'âme, les sens tournés vers le
dedans. Je dois me lever, ouvrir les yeux, les oreilles sur le dehors
et aller aux tâches que le devoir m'impose. Je te remercie pour ces
devoirs de Ta Lilà, Ô Seigneur, par eux j'ai l'occasion
de goûter à la satisfaction du devoir accompli.
Je vais dans le monde
comme une tortue qui porte son refuge sur son dos. Mon refuge est
dans la conscience de Ton Saint-Nom, de Ta Grâce et si, parfois, mon
attention se fixe sur autre chose, au point d'en oublier ton
Saint-Nom, il ne se passe pas une heure sans que quelque chose m'y
renvoie. Je retrouve Ton Saint-Nom, la conscience de Ta Grâce avec
soulagement, avec reconnaissance et joie. À chaque fois que j'y suis,
je me demande comment je fais pour en sortir encore.
Il faut dire qu'au-dehors, tu es visible encore,
je te vois dans les arbres,
je te vois dans le
ciel,
je te vois dans le regard des chats,
des chiens que je croise
et dans le vol des oiseaux...
Je te vois aussi comme un halo
qui
entoure les gens,
malgré leurs pensées, leurs désirs,
leurs peines
et leur aveuglement.
Le Saint-Nom est au dedans, il est au-dehors aussi, mais pour le voir au-dehors, il faut l'écouter au dedans. Sans
cette écoute du Saint-Nom la transparence des choses et des êtres
s’opacifie et bientôt, je ne verrai plus que les différences. Aussi, je reste le plus
souvent, naviguant sur le fleuve de la vie dans ce monde, assis
confortablement sur le pont du navire du Saint-Nom. J'y suis à
l'abri des dérives, des obstacles invisibles sous les courants
contraires.
Le but se rapproche, je
le sais, et le courant s'accélère, j'ai peur d'arriver et
pourtant j'ai vu le havre de paix qui m'attend, comme il attend
chacun et je devrais seulement me réjouir, mais je suis attaché à
cette existence et Ta Grâce,
sans l'existence où je suis maintenant, pourra-t-elle me faire
oublier les joies de l'existence ? Je le verrai sans
doute quand je serai arrivé au bout. En attendant, je profite du
présent, cadeau sans cesse répété par Ta grâce et je fixe mon
attention sur lui, comme si ma vie en dépendait, d'ailleurs ma vie
en dépend !
Yoganand