Affichage des articles dont le libellé est #lavoie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est #lavoie. Afficher tous les articles

mercredi 2 février 2022

-Je suis seule


Si ce satsang vous a inspiré
pensez à partager sur les réseaux
afin que d'autres soient inspirés également.
Les boutons de partage sont tout en bas ! 
 
 
Les mots en gras et/ou en couleur sont des liens menant à des textes explicatifs. 
Pour les ouvrir, faites un clic droit dessus et choisissez :
''ouvrir le lien dans un nouvel onglet ''
 





 

 

Seigneur, je sais que seule ton harmonie peut combler ma soif, ma faim, soulager ma souffrance et consoler ma peine. 

 

 

L'âme que je suis n'attend rien du monde éphémère où l'incarnation m'a plongé et où je resterai jusqu'au bout, mais je ne suis pas seulement cette âme détachée des sens. Je suis aussi le corps que tu m'as donné pour le service et la méditation. Je suis aussi tout ce que le cerveau produit ; les pensées, les émotions, les souvenirs, ma personnalité. 

 


 

Toutes ces parties de moi, pour être provisoires n'en sont pas moins réelles aujourd'hui et rien n'est hors de toi. Cette femme que je suis, faite de chaire, de sang et de pensées, de souvenirs et d'émotions a besoin d'une nourriture que ta Grâce ne peut pas donner. J'attends du monde des choses qui plaisent à mon esprit et à mon corps, que je ne trouve pas et j'en souffre.


Seigneur, comment peux-tu me consoler de cette frustration ? Comment être parfaitement bien, avec la seule conscience de ton Saint-Nom ? Je ne peux pas être seulement l'âme et me détacher du corps et de l'esprit qu'il abrite. Accorde-moi le discernement, la force pour vivre dans ce monde des Hommes, sans oublier ton nom. 

 

L'harmonie que je cherche, je la trouve dans la conscience de ton Nom. Je veux aussi être en harmonie avec mon corps, mes pensées et le monde des Hommes.


Je ne suis pas parfaite, je sais combien il me manque de raison et je sais que je ne sais pas tout ce que j'ignore. Ouvre-moi les yeux sur ce que j'ignore de moi, éloigne mes certitudes et rallume la petite fille que j'étais, avant de souffrir et d'avoir besoin de me défendre. Je ne veux plus me battre. J'aspire à ta paix, j'aspire à ton amour.



Quand je reste immobile, contemplant ta Grâce, je n'ai besoin de rien de plus, et une sorte de bonheur, ou de béatitude me remplit, mais le corps, l'esprit réclament leurs dus. Tu m'as créé, tu me gardes en vie et tu sais combien je suis faible, combien je ne peux rien, alors ? Force-moi à m'abandonner à toi et donne-moi la paix. Tu es la paix, alors tu peux bien m'en donner un peu.





Je connais les piliers de l'agya, mais comment les observer quand je suis seule à le faire. Tu as dit que quand on est au moins deux en ton nom, tu es présent, mais comment puis-je être deux en ton nom ? Quand je suis seule ? Je ne puis compter que sur moi, alors aide-moi un peu plus, s'il te plaît.

 

 

José

 

jeudi 22 juillet 2021

-Ta Vérité est constante

Si ce satsang vous a inspiré
pensez à partager sur les réseaux
afin que d'autres soient inspirés également.
Les boutons de partage sont tout en bas ! 
 
 
Les mots en gras et/ou en couleur sont des liens menant à des textes explicatifs. 
Pour les ouvrir, faites un clic droit dessus et choisissez :
''ouvrir le lien dans un nouvel onglet ''



Les jours passent, comme les feuilles tombent des arbres en automne et quand on considère l'essentiel, chaque feuille est en même temps différente et semblable aux autres feuilles. Ô Seigneur, ton Saint-Nom, la béatitude qu'il souffle sur les braises de mon amour pour Toi, donne la même couleur, le même parfum à chaque jour qui passe. C'est si beau que je ne veux rien de nouveau. Jamais je n'aurai l'habitude de ton amour, de la douceur de l'abandon à Ta Grâce, Seigneur.




Je n'ai rien à demander, Seigneur, car je sais bien que tu te soucies de moi plus que moi de Toi et que tu sais le besoin où je suis, mieux que moi. Alors, j'espère rester capable de ne pas te gêner et j'admire la beauté, la douceur de Ton amour à chaque instant que je passe avec Toi.



Tout change tout le temps, mais ce qui change n'existe pas, ou plutôt n'existe qu'un moment, aussitôt remplacé par autre chose. Depuis que je suis né tout a toujours changé et le décor du monde me semblait devoir durer. Il n'a pas duré, car tout change tout le temps, les gens, les choses, les lieux, les circonstances. J'ai connu des gens, je ne les ai plus vus, puis je les ai revus et ils étaient devenus des vieillards. Dans mes souvenirs, ils n'avaient pas changé.



Seigneur, ton Saint-Nom n'a jamais changé, aussi loin que remonte ma mémoire. Oh, je sais bien que la vie d'un Homme n'est qu'une étincelle. Je me souviens de la douceur de ton Saint-Nom, qui remontait à ma conscience quand j'étais enfant. Aujourd'hui je ressens encore ta douceur et c'est la même ! Seigneur, Ton Saint-Nom, Ta Grâce ne changent pas et ce sont même les seules choses qui soient constantes dans ma vie et j'imagine dans celle des autres aussi.

 





Alors j'ai comme projet de ne plus en avoir et de remplacer les projets par une résolution ; celle de toujours rester conscient de ce qui n'a jamais changé et qui ne changera jamais : Ton Saint-Nom, Ton amour et Ta Vérité. Je sais que la vérité n'existe pas, pour beaucoup de gens. Que m'importent les gens et leur ignorance, leur aveuglement. Je sais que la vérité existe, et qu'elle est ce qui ne change pas.



C'est si facile, même quand on croit que ça ne l'est pas : il suffit de le faire au lieu d'y penser ; de faire attention à la douceur et à l'éternité contenues dans chaque inspiration et dans chaque expiration et je voudrais n'en manquer aucune.

 

 

José