mardi 12 septembre 2017

-Je fonds comme des larmes

 
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Blog des satsang

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Parfois le vent souffle plus fort et d'autres fois moins, 
qu'importe, pourvu qu'il souffle. 
Parfois le ciel est clair et le soleil brille au milieu, 
éclairant le monde d'une lumière crue 
et d'autres fois les nuages font un rideau 
qui ramène la voûte céleste à la cime des arbres à
et le soleil est caché, presque invisible.




Qu'importe tant que mes yeux voient le spectacle du monde que Sa Grâce m'offre sans faillir, immanquablement, qu'importe tant que mon cœur se réjouit de voir ce spectacle et que je peux chanter Ses louanges et ma reconnaissance.



 
Quand je suis fatigué et, qu'assis sur une pierre, je vois sa beauté éclabousser le monde, je sens ma fatigue s'en aller et mon âme s’exalter. Je sais ne pas être grand-chose et pourtant je crois, je sais que toute cette beauté s'exprime pour mes yeux et pour gonfler mon cœur. Je le sais, car mes prières ne sont jamais lettres mortes. Si des mots ne viennent jamais leur répondre, la paix qui me vient me dit : je t'ai entendu et voici le miel de ma Grâce en cadeau.




 
Un jour, je me sens bien, un autre jour moins, qu'importe tant que je suis vivant et spectateur de Sa perfection. Est-ce la faute à l'océan si les verres des lunettes sont embués ? Je médite et je te vois si blanc, si blanc et palpitant que je fonds comme des larmes, des larmes de bonheur sans autre raison que le bonheur. J’entends Ta musique faire la fête dans les vallées de mon cœur et ma joie rebondit sur Ses notes, ses arpèges.


Je me moque bien que ce soit bien,
je me moque bien que ce soit moins bien, 
je me moque bien que ce ne soit pas bien du tout 
car Lui est toujours là, 
si parfois, je m'échappe un peu 
et je peux y revenir 
à chaque fois qu'Il me manque 
et il me manque à chaque fois.




Il est toujours là pour moi et je sais comment être là aussi, pour le voir. Juste, je me dois de le faire, il ne peut pas plus que le maximum. Si je m'échappe un peu et que mon humeur se ternit un peu, eh bien qu'importe ! Je ne fais plus de caprice depuis longtemps, car je Le connais et je sais mes faiblesses. Ni sa perfection, ni sa Grâce, ni mes faiblesses ne m'étonnent. Je fais avec et quand ça va bien, je me réjouis, je lui rends Grâce, quand ça va moins bien, j'attends que le temps de mon esprit change aux vents des circonstances. Je tiens le cap, j'observe l'agya* comme un brave marin sans malice qui connaît la mer et les vents.


Dès que je touche à sa Grâce, j'ai un sourire qui me coupe en deux et c'est à chaque fois un miracle. Je veux bien que ce miracle ne soit pas habituel pourvu qu'il revienne régulièrement dès que je me présente. C'est à moi de le faire, ça ne dépend de rien ni de personne.



yoganand



*Agya : c'est la sadhàna de La Voie, c'est-à-dire l'ensemble de ses pratiques. L'Agya a trois pratiques ou ''pieds'' : le service, le satsang et la méditation. Suivre cet agya est l'Observance. Un pratiquant suit l'agya. Pour suivre ou observer l'agya il faut avoir reçu la Révélation (initiation) et pour ça la demander au guide par les pages de contact des différents blogs de La Voie.


Des satsangs d'enseignement dans cet esprit :

-Le bonheur est un produit frais
-La Réalisation spirituelle
-Cool !