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Blog des satsang
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Parfois le vent souffle plus fort et d'autres fois moins,
qu'importe, pourvu qu'il souffle.
Parfois le ciel est clair et le soleil brille au milieu,
éclairant
le monde d'une lumière crue
et d'autres fois les nuages font un
rideau
qui ramène la voûte céleste à la cime des arbres
à
et le soleil est caché, presque invisible.
Qu'importe tant que mes
yeux voient le spectacle du monde que Sa Grâce m'offre sans faillir,
immanquablement, qu'importe tant que mon cœur se réjouit de voir ce
spectacle et que je peux chanter Ses louanges et ma reconnaissance.
Quand je suis fatigué
et, qu'assis sur une pierre, je vois sa beauté
éclabousser le monde, je sens ma fatigue s'en aller et mon
âme s’exalter. Je sais ne pas être grand-chose et pourtant je
crois, je sais que toute cette beauté s'exprime pour mes yeux et
pour gonfler mon cœur. Je le sais, car mes prières ne sont
jamais lettres mortes. Si des mots ne viennent jamais leur répondre,
la paix qui me vient me dit : je t'ai entendu et voici le miel de ma
Grâce en cadeau.
Un jour, je me sens bien,
un autre jour moins, qu'importe tant que je suis vivant et spectateur
de Sa perfection. Est-ce la faute à l'océan si les verres des
lunettes sont embués ? Je médite et je te vois si blanc, si blanc
et palpitant que je fonds comme des larmes, des larmes de bonheur
sans autre raison que le bonheur. J’entends Ta musique faire la
fête dans les vallées de mon cœur et ma joie rebondit sur Ses
notes, ses arpèges.
Je me moque bien que ce
soit bien,
je me moque bien que ce soit moins bien,
je me moque bien
que ce ne soit pas bien du tout
car Lui est toujours là,
si parfois, je m'échappe un peu
et je peux y revenir
à chaque fois qu'Il me
manque
et il me manque à chaque fois.
Il est toujours là pour
moi et je sais comment être là aussi, pour le voir. Juste, je me
dois de le faire, il ne peut pas plus que le maximum. Si je m'échappe
un peu et que mon humeur se ternit un peu, eh bien qu'importe ! Je ne
fais plus de caprice depuis longtemps, car je Le connais et je sais
mes faiblesses. Ni sa perfection, ni sa Grâce, ni mes faiblesses ne
m'étonnent. Je fais avec et quand ça va bien, je me réjouis, je lui
rends Grâce, quand ça va moins bien, j'attends que le temps de mon
esprit change aux vents des circonstances. Je tiens le cap, j'observe
l'agya* comme un brave marin sans malice qui connaît la mer et les
vents.
Dès que je
touche à sa Grâce, j'ai un sourire qui me coupe en deux et c'est à
chaque fois un miracle. Je veux bien que ce miracle ne soit pas
habituel pourvu qu'il revienne régulièrement dès que je
me présente. C'est à moi de le faire, ça ne dépend de rien ni de
personne.
yoganand
*Agya :
c'est la sadhàna de La Voie, c'est-à-dire l'ensemble de ses
pratiques. L'Agya a trois pratiques ou ''pieds'' : le service,
le satsang et la méditation. Suivre cet agya est l'Observance. Un
pratiquant suit l'agya. Pour suivre ou observer l'agya il faut
avoir reçu la Révélation (initiation) et pour ça la demander au
guide par les pages de contact des différents blogs de La Voie.
Des satsangs d'enseignement dans cet esprit :
-Le bonheur est un produit frais
-La Réalisation spirituelle
-Cool !
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