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Je n'ai plus de but, à part ceux que je me fixe chaque jour, comme d’accomplir toutes les tâches qui m'incombent par la force des choses et l'acceptation de mon dharma.
Je n'ai plus de
''but-dans-la vie'', même si mon existence aura une fin. Je vieillis
chaque jour et ce n'est pas un but... j'existe chaque jour, et ce
n'est pas un but non plus, mais un fait, une réalité. J'ai peu de pouvoirs et ne maîtrise pas grand-chose. Mes
capacités, mes forces sont si petites ! Une fourmi emportée sur une
feuille au milieu d'un torrent bombe-t-elle le torse, croyant diriger
le flot furieux de l'eau ?
Je n'ai aucun but ni pour moi ni pour d'autres. Mes enfants ont leur vie et la Guidance1 aussi. Je ne puis
qu'assumer mes responsabilités à leur endroit, avec amour,
générosité et rigueur... comme pour tout ce qui a trait au service2 ,
au dharma3 .
Je n'ai pas de retraite à
préparer,
ni de maison à acheter,
pas plus qu'une carrière à
réussir... à mon âge !
Non, j'ai lâché prise ça fait déjà
longtemps, alors ?
Quelle est ma raison de vivre ?
J'ai déjà
réalisé ma raison de vivre,
par l'Observance assidue de l'agya4
depuis tant de temps,
alors que faire quand on a déjà
atteint son but ?
Profiter de la Grâce !
Je tripe sur le Saint-Nom5 , je tripe sur la conscience qu'il me donne et la tranquillité que je trouve dans sa pratique, sa fréquentation. Je n'ai pas besoin d'autre raison de vivre. La Grâce m'offre tant de raisons de me réjouir chaque jour, même si parfois les choses s'agitent un peu et se durcissent. Aussi dur le dehors est-il, le dedans, lui, ne change pas.
C'est à moi de choisir
si je veux profiter du dedans ou du dehors...
C'est selon mon cœur,
mon envie, mon libre arbitre.
Je reçois comme je me donne
et je n'ai
qu'à m'en prendre à moi-même
si je ne reçois pas assez !
C'est à
moi d'en prendre plus.
Juste aimer rester avec Lui, c'est suffisant à ma joie. Les gens que je côtoie et me font l'honneur de me trouver cool et de tenir à ma présence, les petites joies du quotidien, un plateau de bons fromages, accompagnés d'un bon vin et d'un bon pain, une promenade, un bon bain... sont autant de cerises sur le gâteau de la Grâce et je sais en profiter.
Aucune théorie, aucun
concept ne faut que je perde du temps, alors il me reste la réalité,
Son Amour, celui qu'Il me donne à chaque instant où je me donne à
Lui... cet échange est mon saint Graal. Je l'ai trouvé et rangé au
plus profond de moi, où je ne peux pas l'égarer et je vais y boire dès que je n'oublie pas.
yoganand
1/Guidance :
Grâce de L'Un en action, quand on a conscience que l'on est sur le
bon chemin, à faire la même chose et que ce qui nous arrive
participe d'un plan divin à notre ''bénéfice''.
2/Service :
une des trois pratiques qui forment l'agya
(la Sadhàna
de La Voie). Le service
est la méditation
en action, c'est-à-dire faire ce que l'on a à faire tout en
pratiquant une des techniques (au nombre de quatre) révélées le
jour de l'initiation (Révélation). Cette technique est ''portable''
et personne ne peut remarquer qu'on la pratique. Elle permet de
garder le mental sous contrôle et, ainsi, d'arriver à la méditation
''formelle'' (un autre pied de l'agya) déjà préparé. De plus,
comme le service fait partie de l'agya, un disciple aura à cœur de
l'observer. On dit que la Grâce
vient quand on est dans l'agya.
3/Dharma :
devoir sacré. Durant l'incarnation les humains ont des devoirs,
comme un père celui d'être un bon père pour ses enfants, un
automobiliste d'être un bon automobiliste respectant le code de la route et les autres automobilistes. Le dharma est d'assumer ses
responsabilités vis-à-vis de ceux qui dépendent de nous.
4/Agya :
c'est la Sadhàna de La Voie, c'est-à-dire l'ensemble de ses
pratiques. L'agya a trois pratiques ou ''pieds'' : le service,
le satsang et la méditation et des préconisations morales, les angas. Suivre cet agya est l'Observance. Un
deisciple suit l'Agya. Pour suivre ou observer l'agya il faut
avoir reçu la Révélation (initiation) et pour ça la demander au
guide par les pages de contact des différents blogs de la voie.
5/Saint-Nom
ou
Verbe :
la Grâce
de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses. Ce mot dit
plusieurs choses : à part ce ''principe'' vital transcendent,
divin, le Saint-Nom est aussi le nom d'une des quatre techniques de méditation
(un des quatre piliers de l'agya,
la sadhàna de La Voie). Cette technique qui permet de se
recentrer et, ainsi, de se connecter au Saint-Nom. Cette technique
''portable'' permet aussi le service
(un autre des piliers de l'agya), ou, comme disent d'autres
mystiques (Lao-Tseu), le ''non-agir
'' ou "Wu Wei". Le Saint-Nom dit aussi le feeling que l'on ressent quand notre
esprit (ou mental)
est conscient de lui (par la pratique de la technique). Ce feeling va
de la ''simple'' paix-intérieure à la sérénité, la joie, la
dévotion, jusqu'à la béatitude
et plus (samadhi).
Des satsangs d'enseignement dans cet esprit :
-Quelqu'un du dedans ou du dehors
-Choisir le dedans
-Y être ou ne pas y être
-Quelqu'un du dedans ou du dehors
-Choisir le dedans
-Y être ou ne pas y être