mardi 12 septembre 2017

-Je n'ai plus de but




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Je n'ai plus de but, à part ceux que je me fixe chaque jour, comme d’accomplir toutes les tâches qui m'incombent par la force des choses et l'acceptation de mon dharma. 
 

Je n'ai plus de ''but-dans-la vie'', même si mon existence aura une fin. Je vieillis chaque jour et ce n'est pas un but... j'existe chaque jour, et ce n'est pas un but non plus, mais un fait, une réalité. J'ai peu de pouvoirs et ne maîtrise pas grand-chose. Mes capacités, mes forces sont si petites ! Une fourmi emportée sur une feuille au milieu d'un torrent bombe-t-elle le torse, croyant diriger le flot furieux de l'eau ?




Je n'ai aucun but ni pour moi ni pour d'autres. Mes enfants ont leur vie et la Guidance1 aussi. Je ne puis qu'assumer mes responsabilités à leur endroit, avec amour, générosité et rigueur... comme pour tout ce qui a trait au service2 , au dharma3 .


Je n'ai pas de retraite à préparer, 
ni de maison à acheter, 
pas plus qu'une carrière à réussir... à mon âge ! 
Non, j'ai lâché prise ça fait déjà longtemps, alors ? 
Quelle est ma raison de vivre ? 
J'ai déjà réalisé ma raison de vivre, 
par l'Observance assidue de l'agya4
depuis tant de temps, 
alors que faire quand on a déjà atteint son but ? 
Profiter de la Grâce !





Je tripe sur le Saint-Nom5 , je tripe sur la conscience qu'il me donne et la tranquillité que je trouve dans sa pratique, sa fréquentation. Je n'ai pas besoin d'autre raison de vivre. La Grâce m'offre tant de raisons de me réjouir chaque jour, même si parfois les choses s'agitent un peu et se durcissent. Aussi dur le dehors est-il, le dedans, lui, ne change pas.









C'est à moi de choisir 
si je veux profiter du dedans ou du dehors...
C'est selon mon cœur, mon envie, mon libre arbitre. 
Je reçois comme je me donne 
et je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même
si je ne reçois pas assez ! 
C'est à moi d'en prendre plus. 



Juste aimer rester avec Lui, c'est suffisant à ma joie. Les gens que je côtoie et me font l'honneur de me trouver cool et de tenir à ma présence, les petites joies du quotidien, un plateau de bons fromages, accompagnés d'un bon vin et d'un bon pain, une promenade, un bon bain... sont autant de cerises sur le gâteau de la Grâce et je sais en profiter.





Aucune théorie, aucun concept ne faut que je perde du temps, alors il me reste la réalité, Son Amour, celui qu'Il me donne à chaque instant où je me donne à Lui... cet échange est mon saint Graal. Je l'ai trouvé et rangé au plus profond de moi, où je ne peux pas l'égarer et je vais y boire dès que je n'oublie pas.


yoganand



1/Guidance : Grâce de L'Un en action, quand on a conscience que l'on est sur le bon chemin, à faire la même chose et que ce qui nous arrive participe d'un plan divin à notre ''bénéfice''.
 
2/Service : une des trois pratiques qui forment l'agya (la Sadhàna de La Voie). Le service est la méditation en action, c'est-à-dire faire ce que l'on a à faire tout en pratiquant une des techniques (au nombre de quatre) révélées le jour de l'initiation (Révélation). Cette technique est ''portable'' et personne ne peut remarquer qu'on la pratique. Elle permet de garder le mental sous contrôle et, ainsi, d'arriver à la méditation ''formelle'' (un autre pied de l'agya) déjà préparé. De plus, comme le service fait partie de l'agya, un disciple aura à cœur de l'observer. On dit que la Grâce vient quand on est dans l'agya.
 
3/Dharma : devoir sacré. Durant l'incarnation les humains ont des devoirs, comme un père celui d'être un bon père pour ses enfants, un automobiliste d'être un bon automobiliste respectant le code de la route et les autres automobilistes. Le dharma est d'assumer ses responsabilités vis-à-vis de ceux qui dépendent de nous.
 
4/Agya : c'est la Sadhàna de La Voie, c'est-à-dire l'ensemble de ses pratiques. L'agya a trois pratiques ou ''pieds'' : le service, le satsang et la méditation et des préconisations morales, les angas. Suivre cet agya est l'Observance. Un deisciple suit l'Agya. Pour suivre ou observer l'agya il faut avoir reçu la Révélation (initiation) et pour ça la demander au guide par les pages de contact des différents blogs de la voie.
 
5/Saint-Nom ou Verbe : la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses. Ce mot dit plusieurs choses : à part ce ''principe'' vital transcendent, divin, le Saint-Nom est aussi le nom d'une des quatre techniques de méditation (un des quatre piliers de l'agya, la sadhàna de La Voie). Cette technique qui permet de se recentrer et, ainsi, de se connecter au Saint-Nom. Cette technique ''portable'' permet aussi le service (un autre des piliers de l'agya), ou, comme disent d'autres mystiques (Lao-Tseu), le ''non-agir '' ou "Wu Wei". Le Saint-Nom dit aussi le feeling que l'on ressent quand notre esprit (ou mental) est conscient de lui (par la pratique de la technique). Ce feeling va de la ''simple'' paix-intérieure à la sérénité, la joie, la dévotion, jusqu'à la béatitude et plus (samadhi).