mercredi 9 mai 2018

-La Lumière du chemin



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La route, devant moi, s'en va vers plus tard, vers plus loin, vers l'instant où je serais, après celui où je suis maintenant, et elle continue ainsi, instants après instants, jusqu'au bout et même après moi, elle continuera son cheminement vers ailleurs, vers un autre temps, dont je ne serais pas, mais seul compte vraiment celui où je suis maintenant.




La nuit ne peut plus retenir le soleil... Gonflé de lumière, il s'élève au-dessus de l'horizon encore pris dans la brume du matin. Je laisse la nuit dans mon dos et marche vers la lumière qui m'attire comme si j'avais gardé le souvenir d'un temps où j'y baignais, comme si elle était mon futur, après avoir été mon passé. Je veux en faire mon présent.

-


Seigneur de mon âme, 
lumière de ma vie, 
bonheur de l'instant, 
musique du silence,
 amour de la solitude attentive, 
je veux être toujours attaché 
à la liberté que tu me donnes. 


Les autres libertés, celles factices que me proposent les chantres de l'illusion, je ne les veux pas ; elles n'existent pas et je ne veux pas de quelque chose qui n'existe pas. Je veux la vérité, la seule qui compte... la vraie !







Parfois, je me laisse distraire de toi, mais je reviens toujours dans ton souffle caressant, Ô Seigneur, car sans lui, sans ton haleine, j'étouffe, je ne respire plus, mon âme s'étiole comme un brin d'herbe dans la canicule.







L'or le plus pur ne brille pas comme tu brilles, 
Ô Seigneur, 
la musique la plus belle ne fait pas, 
sur mon cœur, 
comme tes sonnailles font, 
les fleurs les plus odorantes 
ne font que sentir bon, 
mais ton Nectar me plonge 
dans un amour plein de larmes de joie. 


Comment aimer une autre lumière autant que la tienne, quand on peut la voir et s'y abandonner ? Toutes les lumières de tous les matins du monde ne font que me renvoyer à cette Lumière que tu as mise à l'intérieur de moi. Les musiques les plus mélodieuses des plus grands musiciens du monde, et de l'histoire du monde, ne sont qu'un écho, un souvenir, une promesse de la musique de l'âme dont tu joues au fond du silence et que j'entends quand je plonge dans ce silence.






Je vais sur le chemin, jour après jour, je vais. 
Ma force vient de ta douceur, 
ma détermination de la certitude éclairée 
que tu me donnes. 
Ma joie, c'est de t'avoir trouvé et de ne jamais t'oublier, 
Ô Seigneur et je ne suis pas prêt à te négliger. 
Il m'est arrivé de le faire 
et les ténèbres de l'illusion sont vite revenues 
recouvrir ma vie de son voile opaque et désespérant. 




Maintenant, je souffle sur la braise que j'ai en dedans pour que le feu de la conscience ne s'éteigne plus. La conscience de Ta Grâce est la source de mon bonheur et de mon insouciance... Heureux les simples d'esprit, car ils voient Dieu et les portes du Royaume leur sont ouvertes, le Royaume de béatitude, celui dont Jésus parlait en son temps et d'autres avant lui.



Yoganand 


Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/