Si ce satsang vous a inspiré
pensez à partager sur les réseaux
afin que d'autres soient inspirés également.
Les boutons de partage sont tout en bas !
pensez à partager sur les réseaux
afin que d'autres soient inspirés également.
Les boutons de partage sont tout en bas !
Les
mots en gras et/ou en couleur sont des liens menant à des textes
explicatifs.
Pour
les ouvrir, faites un clic droit dessus et choisissez :
''ouvrir
le lien dans un nouvel onglet ''
La route, devant moi,
s'en va vers plus tard, vers plus loin, vers l'instant où je serais,
après celui où je suis maintenant, et elle continue ainsi, instants
après instants, jusqu'au bout et même après moi, elle continuera
son cheminement vers ailleurs, vers un autre temps, dont je ne serais
pas, mais seul compte vraiment celui où je suis maintenant.
La nuit ne peut plus
retenir le soleil... Gonflé de lumière, il s'élève au-dessus de
l'horizon encore pris dans la brume du matin. Je laisse la nuit dans
mon dos et marche vers la lumière qui m'attire comme si
j'avais gardé le souvenir d'un temps où j'y baignais, comme si elle
était mon futur, après avoir été mon passé. Je veux en faire mon
présent.
-
Seigneur de mon âme,
lumière de ma vie,
bonheur de l'instant,
musique du silence,
amour
de la solitude attentive,
je veux être toujours attaché
à la
liberté que tu me donnes.
Les autres libertés, celles factices que
me proposent les chantres de l'illusion, je ne les veux pas ;
elles n'existent pas et je ne veux pas de quelque chose qui n'existe
pas. Je veux la vérité, la seule qui compte... la vraie !
Parfois, je me laisse
distraire de toi, mais je reviens toujours dans ton souffle
caressant, Ô Seigneur, car sans lui, sans ton haleine, j'étouffe, je
ne respire plus, mon âme s'étiole comme un brin d'herbe dans la
canicule.
L'or le plus pur ne
brille pas comme tu brilles,
Ô Seigneur,
la musique la plus belle ne
fait pas,
sur mon cœur,
comme tes sonnailles font,
les fleurs les
plus odorantes
ne font que sentir bon,
mais ton Nectar me plonge
dans
un amour plein de larmes de joie.
Comment aimer une autre lumière
autant que la tienne, quand on peut la voir et s'y abandonner ?
Toutes les lumières de tous les matins du monde ne font que me
renvoyer à cette Lumière que tu as mise à l'intérieur de moi. Les
musiques les plus mélodieuses des plus grands musiciens du monde, et
de l'histoire du monde, ne sont qu'un écho, un souvenir, une promesse
de la musique de l'âme dont tu joues au fond du silence et que
j'entends quand je plonge dans ce silence.
Je vais sur le chemin,
jour après jour, je vais.
Ma force vient de ta douceur,
ma
détermination de la certitude éclairée
que tu
me donnes.
Ma joie, c'est de t'avoir trouvé et de ne jamais
t'oublier,
Ô Seigneur et je ne suis pas prêt à te négliger.
Il
m'est arrivé de le faire
et les ténèbres de l'illusion sont vite
revenues
recouvrir ma vie de son voile opaque et désespérant.
Maintenant, je souffle sur
la braise que j'ai en dedans pour que le feu de la conscience ne
s'éteigne plus. La conscience de Ta Grâce est la source de mon
bonheur et de mon insouciance... Heureux les simples d'esprit, car ils
voient Dieu et les portes du Royaume leur sont ouvertes, le Royaume
de béatitude, celui dont Jésus parlait en son temps et d'autres
avant lui.
Yoganand
Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/