jeudi 19 octobre 2017

-Maîtriser son mental



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Blog des satsangs


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Sur la voie de l'agya1, approfondissant ta conscience de Lui jour après jour sans plus te poser de questions... tu l'entends le mental, appareil à penser, tu l'entends penser sans forcément lui prêter attention. Sans volontairement lui prêter attention, tu l'entends penser et se poser des questions et à force, tu peux finir par croire que c'est toi qui penses et que ses questions sont les tiennes. 

  
Quand ça t'arrive, 
cesse toute activité 
et repose ton attention 
sur le Saint-Nom2
juste pour passer 
un coup de gomme 
sur l'écran de ton esprit. 
Les pensées,
les réflexions non voulues
ne doivent pas, ne doivent jamais 
être prises en compte.




  
La confusion du mental, du vôtre et de celui de '' l'égrégore-humanité'' est presque infinie... à un epsilon près, elle l'était ! Alors vouloir se pencher sur elle, sur la vôtre, celle de proches ou d'inconnus, voir de l'humanité est vraiment présomptueux !





Réfléchir à la confusion, c'est à coup sûr plonger dans la confusion, est-ce que tu le veux ? Non, tu veux être au calme, au repos. À un moment la méditation c'est trop ? Tu satures ? Alors fais du service5 et, de temps à autre, assois-toi un moment, fermes les yeux et poses ton attention sur le Saint-Nom... après quelques instants la confusion partira.






Parfois, tu ne vois pas l'utilité de cette pause ? Mais le faux-ego3, lui, voit l'utilité de ne pas la faire et de réfléchir à tout ça tranquillement. 



Tant que tout va, ça va ! 
Mais, très vite ça va moins bien
et certainement qu'à force d'aller moins bien
ça va finir par ne plus aller du tout...
mais alors plus du tout ! 
Aussi faut-il toujours tenir les rênes du mental 
par l'Observance4
Le Saint-Nom, 
même si parfois, tu ne vois pas sa force,
le Saint-Nom te sauve
à chaque fois que tu t'en remets à Lui. 





Le mental, le cerveau se met vite à tourner et, si tu ne le freines pas régulièrement, il accélère, d'abord un peu et puis un peu plus et de plus en plus. Bientôt, il tourne trop et devient difficile à ralentir... difficile ? Pas vraiment ! Deux minutes de Saint-Nom remettent les idées en place, le cœur à une juste vitesse et le sourire aux lèvres. 



Parfois, on peut se poser légitimement la question 
si de faire ça vaut vraiment le coup, 
mais quand il s'agit du Saint-Nom 
ce n'est même pas la peine de se poser la question : 
ça vaut toujours le coup !

Yoganand
 
 

1/Agya : c'est la Sadhàna de La Voie, c'est-à-dire l'ensemble de ses pratiques. L'agya a trois pratiques ; le service, le satsang, la méditation et des considérations morales, les angas. Suivre cet agya est l'Observance. Un disciple suit l'agya. Pour le suivre il faut avoir reçu la Révélation (initiation) et pour ça la demander au guide par les pages de contact des différents blogs de la voie.

2/Saint-Nom ou Verbe : la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses. Ce mot dit plusieurs choses : sauf ce ''principe'' vital transcendent, divin, le Saint-Nom est aussi le nom d'une des quatre techniques de méditation (un des quatre piliers de l'agya, la Sadhàna de La Voie). Cette technique qui permet de se recentrer et, ainsi, de se connecter au Saint-Nom. Cette technique ''portable'' permet aussi le service (un autre des piliers de l'agya), ou, comme disent d'autres mystiques, le ''non-agir ''. Le Saint-Nom dit aussi le feeling que l'on ressent quand notre esprit (ou mental) est conscient de lui (par la pratique de la technique). Ce feeling va de la ''simple'' paix-intérieure à la sérénité, la joie, la dévotion, jusqu'à la béatitude et plus (samadhi).

3/Faux-ego : c'est ce que la plupart des gens nomment l'ego. Or, si l'ego est une Grâce donnée à l'âme par L'Un, pour qu'elle puisse s'incarner et avoir conscience d'elle-même, le faux-ego est la ou les conséquences d'un mental confus, une sorte d'égrégore fait de tout ce qu'une conscience mal identifiée provoque via le mental, c'est-à-dire tous les défauts habituellement imputés à l'ego et toutes les méchancetés, les cruautés, le mépris, l'indifférence, l'inconscience coupable dont l'espèce humaine est capable aussi (en plus des bons côtés). Certains le nomment diable, ce mot signifie (via le latin) ''celui-qui-sépare''. Il sépare qui ou quoi de qui ou de quoi ? L'âme de Dieu (selon les déistes et l'esprit de la pleine conscience pour les autres).

4/Observance : c'est la pratique assidue des piliers de l'agya, la sadhàna de La Voie. 
 
5/Service : une des trois pratiques de l'agya. Le service est la méditation en action, c'est-à-dire faire ce que l'on a à faire tout en pratiquant une des techniques (au nombre de quatre) révélées le jour de l'initiation (Révélation). Cette technique est ''portable'' et personne ne peut remarquer qu'on la pratique. Elle permet de garder le mental sous contrôle et, ainsi, d'arriver à la méditation ''formelle'' (un autre pilier de l'agya) déjà préparé. De plus, comme le service fait partie de l'agya, un disciple aura à cœur de l'observer. On dit que la Grâce vient quand on est dans l'agya.



 

dimanche 15 octobre 2017

-Accepte ces moments de Grâce




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Sais-tu que tu n'es pas seul cette nuit ? 
Qu'en toi réside Son sourire ? 
La force des apparences est si grande 
que les yeux qui se tournent vers elles 
en sont aveuglés au point 
de ne voir plus qu'elles.




 
Le temps des Hommes, rythmé à grands coups de pendules et de calendrier, fait que l'on se sent vieillir et dépassé, comme rapetisser à son fil passant. Pourtant l'éternité règne depuis toujours sur l'instant qui ne passe pas, qui est et qui reste présent toujours.




Accepte de sourire, accepte de ne plus souffrir et de laisser sa douceur effacer l'acide de ta fatigue. Le dharma est lourd à porter quand on a soif de légèreté et que l'impatience nous fait insupporter les délais qui s'allongent.


  

Pourtant 
dès maintenant, tu peux, 
si tu le veux, 
si tu le crois, 
si tu le fais enfin, 
fermer les yeux 
et t'apercevoir encore 
du Saint-Souffle1
 qui entre et qui sort de toi 
doucement, imperturbablement
 à l'abri du peut-être 
et de la confusion du monde.




  
Simplement cesse de réfléchir, cesse de craindre, cesse de vouloir ce que tu ne peux avoir, d'espérer en un autre que toi qui n'es pas Lui pour trouver ce bonheur déjà là et que tu ne vois plus parfois. Même si ça ne doit pas durer tout le temps, accepte de te rendre à l'endroit de la paix intérieure, au centre stable où le vide de pensée est plein de Sa conscience.

Il t'aime, il n'aime que toi, sois en sûr. Seulement toi peut aller au milieu de toi, l'y retrouver et souffler un peu. Demain sera un autre temps, un autre temps des horloges et des calendriers, en attendant demain, il reste maintenant où ta soif est si forte.





  

Laisse la te guider 
vers la satisfaction de L'avoir retrouvé, 
vers l'enfance revenue 
pour l'éternité d'un clignement de Conscience, 
entre deux pensées 
pleines de craintes et d'incompréhension.








  
Des éclats du monde des hommes, de leur confusion viendront encore te toucher, mais ils ne pourront jamais aller aussi profond que ta soif de Lui, alors sois rassuré et accepte ces moments de Grâce où tu ne veux que Lui.
 


Yoganand 
 


1/ Saint-Souffle : Autre nom pour dire Saint-Nom ou Verbe. Certains parlent du pràna mais ici, il ne s'agit pas de ça ni de prànàyàma à proprement parler, car il n'y a aucune maîtrise, ni tentative de maîtrise du souffle dans l'expérience du Saint-Nom.



Des satsangs d'enseignement dans cet esprit :

-Accepter sans fatalisme
-Lâchez le volant 
-Lézarder à Sa Lumière




mardi 10 octobre 2017

-Les tempêtes cessent toujours




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Seigneur... je te trouve chaque fois que je te cherche et je te cherche chaque fois que je m'aperçois que je ne fais plus attention à toi. Tu as mis un peu de toi au fond de mon cœur et je sais comment m'y rendre pour profiter de Ta paix.

La vie dans le monde des Hommes est parfois bien ingrate, tant de souffrances, tant de bêtise et ce manque d'amour qui me blesse. Avec ton regard que je sens posé sur moi, je suis à l'abri de la peur, de la peine et je me sens plus fort.


 


La tempête peut souffler, mon bateau peut être secoué comme un fétu de paille au milieu d'un torrent, je ne coule pas, car tu as mis, au fond de mon cœur, un peu de toi, et ce peu est beaucoup !

La tempête se calme toujours, elle s'en va comme elle est venue ; sans prévenir et parce que je n'ai pas lâché ton petit doigt, j’accueille ce calme revenu avec toute l'attention qu'il mérite.




    
Le calme revenu, la paix retrouvée, je ne veux plus la quitter même si le poids de mon humanité fait que je tombe souvent. Je me relève autant de fois que je tombe et c'est Ton Amour pour moi qui m'aide chaque fois à me relever.
 




Je voudrais tant être meilleur pour mériter Ta Grâce, mais je sais que seule Ta Grâce peut faire de moi une meilleure personne, alors je m'abandonne, chaque fois que j'y pense, chaque fois que j'ai le loisir de me donner, je m'abandonne à Ta douceur et elle fait comme du miel sur mon âme.






Sans Ta Lumière le monde est moins beau, 
sans Ta douceur, il est moins heureux
 et j'aime la lumière, 
j'aime la douceur...
Je suis douceur, au fond
et cette douceur que j'ai rejointe
est celle que tu mets en moi à chaque instant...
Ce que j'ai de plus beau 
je te le dois 
et je ne peux te le rendre,
tu n'en as pas besoin. 
Tout ce que je peux faire, 
pour te remercier 
c'est profiter de tes cadeaux, 
en profiter jusqu'au bonheur.




Parfois j'ai peur d'être heureux,
comme si le bonheur 
était un oiseau timide qui s’envolait 
au moindre geste vers lui. 
Il va bien falloir que je prenne conscience 
que le bonheur de Toi n'est pas timide 
et qu'il ne s'envole pas, 
ou alors en m'emportant avec lui. 
À force de m'en rendre compte 
je vais bien finir par en être convaincu ! 




En attendant ce jour, je veux rester dans l'instant et que cet instant soit avec Toi, en conscience de Toi. Pour ce faire, j'ai l'agya1 , ses piliers qui rythment ma vie et la parole vivante, pour me dire quand je me trompe, quand je m'égare encore sur des chemins de traverse qui ne vont pas vers toi.
 

Ma peur est encore cachée, prête à me reprendre, mais je ne désespère pas qu'elle s'en aille définitivement, en tout cas, je sais comment lui tourner le dos maintenant.


Yoganand 
 


1 : Agya : c'est la Sadhàna de La Voie, c'est-à-dire l'ensemble de ce qui fait sa pratique, ici, il s'agit du service, du satsang, de la méditation et des angas. Le service est la méditation en action, le satsang est la lecture ou l'écoute des satsang du guide ou des disciples consacrés qui peuvent donner satsang. Ce sont des monologues inspirés de l'expérience du Saint-Nom.



Des satsang d'enseignement dans cet esprit :

-Le soleil brille encore
-Chaque jour est nouveau
-Soif de paix




dimanche 8 octobre 2017

-Tristesse




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Parfois mon esprit se plaît à la tristesse. Sans causes ni raison, il se laisse aller à la grisaille de regrets flous et de peurs viscérales. Pour peu que le ciel soit tendu de gris et le soleil absent au regard, cette mélancolie se projette sur moi, envahit mon regard et je ne vois plus qu'elle.





 
Je sais comment faire, non pas pour retirer le voile gris du ciel, ni pour faire revenir la vision du soleil, mais pour tourner le dos à la tristesse, à la mélancolie, aux regrets et à la peur : je ferme les yeux et pose mon attention sur la constante berceuse du Saint-Nom1 et là, je retrouve une amie de toujours, la paix.





Ma logique sursaute et se demande comment se peut-il que mon cœur s'allège, quand les raisons d'être triste continuent, mais vite le Saint-Nom efface la tristesse contre toute raison et revient la légèreté de l'être.


Ce qui fut n'est plus, 
ce qui sera n'est pas 
ce qui est maintenant, c'est l'instant 
et en cet instant, je me confie 
à la promesse que Dieu m'a faite 
de s'occuper de moi 
si je ne voyais que Lui. 
De penser au reste 
ne me fera pas la vie plus belle 
ni la conscience plus profonde.


Le Saint-Nom me berce et je ne voudrais que me laisser faire sans rien faire et pourtant je dois en faire des choses ! Alors, je les lui donne en restant en Lui tout en les faisant. Ce qui doit être fait n'est plus à faire quand c'est fait, mais de garder sa conscience entière est toujours à faire et à refaire et j'y trouve la paix dont mon âme a besoin.
 





Alors contre toute logique, je repousse la tristesse, je reste à me faire consoler avec mon amie d'enfance, la douceur du dedans qui ne me quitte jamais même quand je lui tourne le dos. Il y a un moment pour tout et c'est toujours le moment pour Lui.




 
Je n'ai rien de mieux à faire de ma vie que de la lui remettre et si d'autres êtres profitent de mon service2 n'enlève rien à sa vertu. Comme on se donne, on reçoit, je me donne et je reçois. La promesse est tenue.


Je suis sans forces, sorti de Toi, 
je me vide si vite !
Je m'en remets à Toi dès que possible, 
aussi longtemps que possible 
et je reçois le meilleur, 
le redistribue pour me vider 
et me remplir encore.



Un jour la pluie cessera et je ne m'en soucie pas : le Saint-Nom ne sera pas plus doux ni plus profond parce que le ciel sera bleu et sans limites !


Yoganand




1/Saint-Nom : ici, il s'agit de la technique de méditation dite ''du-Saint-Nom''. 
 
2/Service : un des quatre piliers de l'agya (Sàdhana) de La Voie. Le service peut se faire grâce à une technique de  méditation ''portable'', que l'on peut pratiquer tout en faisant ce que l'on a à faire.




Des Satsang d'enseignement dans cet esprit :

-Ce n'est pas grave
-Le Saint-Nom vous sauve
-Mettre sur pause




mercredi 4 octobre 2017

-Le cadeau que j'ai reçu




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Satsang écrit à l'attention d'une pratiquante sur sa demande (elle se reconnaîtra).





Mon Seigneur, 
ma vie, mon père, 
ma mère, mon amie, 
mon frère, mon tout 
je penche vers toi 
de tout le poids de mon âme 
et cette âme tu me l'as donné 
et tu me la gardes vivante 
et je ne peux qu'en jouir et te rendre grâce...
Pourtant, pourtant 
je sors encore de la maison 
pour me promener au hasard des pensées, 
des désirs, des doutes, des souvenirs 
et des concepts que je construis 
comme des châteaux de sable en Espagne !





Si j'étais tout entière l'âme, jamais, je n'en sortirais, jamais, je ne quitterais le face-à-face avec ta douceur... je me sens si vivante quand je ne vois que toi, quand seulement Ton Amour m’intéresse, que tous les désirs s'éteignent et que la concupiscence pour ta douceur grandit en moi, ce grand silence du rien intérieur où tout est contenu.

 



Mais, par Ta Grâce, durant cette vie que tu m'offres, je ne suis pas l'âme uniquement et le reste de ce que tu m'as fait être, aime aussi voir ailleurs si tu y es... tant que je vais voir dans le ciel, dans les nuages, dans chaque feuille de chaque arbre, dans les chats qui glissent d'une haie à un jardin, dans la queue battante d'un brave chien attentif à mon regard, je te trouve, mais je vais aussi souvent voir dans mes délires.


  

 
Je sais qu'ils ne vont pas vers toi,
 ces délires, 
mais je leur donne 
un semblant de couleur,
 une de celles 
que Ta Lumière contient 
et je parle d'amour, je parle d'âme, 
je parle de service 
alors, ça ne peut pas nuire ! 
Et pourtant, plus j'en parle, 
plus j'y pense 
et plus je m'éloigne !

  



Mais, quand je cesse de parler de ces choses-là, qui ont une couleur en toi contenue, je ressens ce que je ne sentais plus, tandis que je pensais à toi : la paix du dedans, la douceur de l'instant, la lumière de Ton regard sur moi posé. Par Ta Grâce, j'ai reçu en cadeau le moyen d'aller voir en moi si tu y es, si ton harmonie, qui est partout, est aussi en moi et je la trouve et c'est tellement plus près que tout le reste, le dedans de moi ! 


Ainsi, je vais, au gré des changements de mes humeurs, 
du calme plat, de la conscience de Ta Grâce,
au remous des tempêtes de mes sentiments, 
de mes regrets, de mes rancunes, de mes remords
et de l’impatience que j'ai d'être en Toi pour toujours ! 



 L'agya : Service/Satsang/Méditation/Angas


Mais, pas plus que les regrets, que les remords, que les rancunes l’impatience de toi n'est bonne pour te retrouver. J'ai le moyen de faire ça, je l'ai reçu en cadeau, il ne me reste qu'à l'utiliser chaque jour, toujours sans penser à demain.


Yoganand



Des Satsang d'enseignement dans cet esprit :

-Vous êtes arrivé
-Sous le regard de Dieu
-La paix malgré tout






mardi 3 octobre 2017

-Seigneur je ne veux pas T'aimer




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Seigneur, je constate que l'obsession de Ta Grâce, 
de Ton Saint-Nom1
fait que rien d'autre ne m'intéresse. 
Quand je suis conscient de Lui,
 je suis arrivé à la maison 
et j'y suis si bien, que je ne veux plus en sortir.
  



Comment peut-on s'ennuyer ? Comment peut-on avoir toujours envie de sortir, de ''faire des choses'', de s'occuper ? C'est le désert intérieur qui pousse la personne qui ne sait où Te trouver à bouger sans arrêt, pour se sentir vivre... mais quand le feeling de sa vie c'est celui du Saint-Nom, que faut-il faire pour se sentir vivre ? Se laisser absorber par Lui, simplement.




Quand on est depuis un moment absorbé dans Ta Grâce, on voit bien que tout autours, c'est elle encore, alors, loin de nous enfermer, cette conscience nous libère et nous ouvre au-dehors tout en restant dedans.

Je vois, je reconnais au-dehors ce que je trouve en mon dedans, mais il faut bien reconnaître que c'est tellement plus facile, plus sûr et plus rapide de le trouver dedans. Immobile, mais pas enfermé, je reste ainsi à me régaler de Toi.

 
Certains disent vouloir T'aimer, Ô Seigneur, source de tout Amour, ceux-là sont des ignorants : ne se rendent-ils pas compte que tout l'Amour vient de Toi et que de T'aimer c'est juste refléter un peu de ce que Tu nous donnes. Non, je ne veux pas T'aimer, Ô Seigneur, je veux juste ne pas Te déranger et me laisser aimer, plein de reconnaissance.





Tu n'as pas besoin de moi, 
rien de ce qui viendrait de moi 
ne pourrait t'être d'une quelconque utilité. 
Je peux Te faire un dessin,
 je peux Te faire un collier de nouille 
mais je doute que ces cadeaux puissent Te plaire, 
aussi, je ne Te donne rien,
 juste, je Te prends, je Te prends, 
je Te prends autant que je le peux 
et je Te rends Grâce.




Observer l'agya2 est bien le moins que je puisse faire pour Te montrer ma reconnaissance et là encore, l'Observance3 m'apporte la conscience de Ta Grâce et de Ta Guidance4 , alors même là, je Te prends encore. Je n'ai rien à Te donner et tout à Te prendre, alors je m'y attache chaque jour.



Ta Grâce est le milieu où je baigne, où je vis et en sortir me laisse sans air. Alors, je m'attache à y rester par l'Observance assidue et simple comme un petit enfant. Mes états d'âme n'intéressent personne, même moi, je ne m'y intéresse pas.


 


Je ne regarde jamais la météo, 
car au pays qui m'intéresse, il fait toujours beau. 
Quand je respire son air,
je respire le même air que celui 
que je respirais enfant, 
adolescent et jeune adulte.
 Cet air de la conscience de Toi 
est mon élixir de jouvence.


Dire merci, n'est pas assez, alors je ne le dis pas. Je me plie à cette réalité : je suis et resterai toujours Ton débiteur reconnaissant et incapable de Te rembourser.


Yoganand 



1/Saint-Nom : Nom donné au Verbe, ce qui est de Dieu et qui donne la vie à toutes choses, autrement dit Sa Grâce en action. Ce nom est aussi donné à la technique de méditation permettant de le trouver en soi et aussi au feeling ressenti en pratiquant cette technique du ''Saint-Nom''. Elle est une des quatre révélées au cours de l'initiation (ou Révélation) avec celles de la lumière, de la musique et du nectar.
 
2/Agya : C'est le nom que l'on donne, sur La Voie, à sa Sadhàna ou l'ensemble des pratiques. Cet ensemble est composé de quatre piliers que sont le service (ou méditation en action), le satsang (partage oral ou écrit du guide ou d'un disciple consacré), la méditation et les angas. Le satsang est inspiré par le Saint-Nom. Ce mot signifie ''compagnie-de-la-vérité'' ou des justes.

3/Observance : c'est le fait de pratiquer avec assiduité les quatre piliers de l'agya.
 
4/Guidance : c'est l'action de la Grâce dans la vie quand on observe l'agya (il faut avoir reçu la Révélation) : tout se passe avec harmonie, comme si le pratiquant était sur pilote automatique en ce qui concerne ce qui arrive dans son existence. 




Des Satsang d'enseignement dans cet esprit :

-Soif de Sa paix
-Sans la soif, on ne boit pas
-Vivre ou rêver