mercredi 1 novembre 2017

-Que c'est beau



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Blog des satsangs

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Il s'en passe des choses tout au long de chaque journée que l'existence nous offre à vivre, de bonnes choses, de moins bonnes choses et parfois, régulièrement, des choses pas bonnes du tout.

Avec le Saint-Nom1  je suis comme un marcheur insouciant se promenant par les chemins et regardant le ciel changer sans accorder plus d'importance à ces changements qu'un photographe naturaliste n'en accorde aux voitures qui passent.


Le ciel est chargé de lourdes masses nuageuses grises et noires ? Que c'est beau... le ciel est bleu pâle sans un nuage ? Que c'est beau... le vent souffle ? La pluie fait tomber son eau sur le monde ? Que c'est beau, merci Seigneur pour la Grâce de le voir, de l'entendre et de le goûter !

En tout cas, il est une chose en moi qui ne change pas. C'est la douceur de ton Saint-Nom '' ô ma mère, mon père, mon Seigneur, mon tout * '' ! Et cette douceur se ressent tout autour.


 
Je ne sais pas m'ennuyer, car j'ai toujours le Saint-Nom et le moyen de lui prêter mon attention, ''sans-les-mains '' (sic) ! Petit, je le ressentais à travers la solitude, l'ennui et le silence, maintenant, je vais le trouver exprès et je m'ennuie exprès pour avoir le temps d'aller le trouver au fond, tout au fond où l'éventuelle confusion du mental ne peut aller.




Quand bien même un orage éclaterait que je n'en serais pas plus touché qu'il ne le faut, passant aussitôt à autre chose une fois qu'il serait fini. Je m'attache à ce qui ne change pas, à cette constante de ma vie que je sais être venu d'avant et continuer après. À chacun ses priorités. Je priorise l'essentiel et laisse l'accessoire.


 
Mon existence file comme une comète et elle ne file pas vers sa fin, mais de l'autre côté du soleil et l'autre côté du soleil ce ne sont pas les ténèbres, la fin de tout, c'est juste un côté que je ne connais pas et qui sait ? Une fois le tour effectué, je reviendrais au début et tant pis si je ne me souviens pas d'aujourd'hui.


 
C'est aussi ça le détachement, le lâcher-prise : tout vivre dans l'instant, en streaming... ne rien enregistrer sur le disque dur de nos vies. Je suis allé voir de l'autre côté du miroir et ce que j'y ai vu, ressenti et compris ne peut se dire, mais me permet de vous dire qu'il est inutile d'avoir peur.

En attendant l'autre côté du soleil, profitez comme moi de ce côté-ci chaque fois que l'adversité et la bêtise d'un mental sans maître (sinon la vanité) vous laissera le loisir de le faire : gardez le petit doigt de votre père dans votre main, ne le lâchez pas et souriez en écoutant le son du silence.  
 

Yoganand




* Paroles tirées d'un Bhajan (chant dévotionnel) '' Twameva ''.

1/Saint-Nom ou Verbe : la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses. Ce mot dit plusieurs choses : à part ce ''principe'' vital transcendant, divin, le Saint-Nom est aussi le nom d'une des quatre techniques de méditation (un des quatre piliers de l'agya, la Sadhàna de La Voie). Cette technique qui permet de se recentrer et, ainsi, de se connecter au Saint-Nom. Cette technique ''portable'' permet aussi le service (un autre des piliers), ou, comme disent d'autres mystiques, le ''non-agir ''. Le Saint-Nom dit aussi le feeling que l'on ressent quand notre esprit (ou mental) est conscient de lui (par la pratique de la technique). Ce feeling va de la ''simple'' paix intérieure à la sérénité, la joie, la dévotion, jusqu'à la béatitude et plus (samadhi2 ).
 
2/Samadhi : état profond de la conscience dans les méditations profondes. Cet état de samadhi vient après ceux de Dhàranà (la concentration ''préparatoire'' visant à calmer le mental et à se concentrer), de Dhyàna (une méditation profonde où le mental ne tient plus compte des pensées et où le corps est parfaitement immobile et détendue). Le samadhi serait de sept sortes ou niveaux. Le dernier niveau est le nirvikalpa-samadhi. Ce dernier samadhi ouvre sur l'éveil, celui qui fait les buddhas. Il est si transcendant, si extraordinaire que quand on l'a ''rencontré'' on n'a aucun doute que quelque chose d'extraordinaire nous est arrivé : on baigne dans la Lumière-intérieure blanche, sans corps ni pensées, avançant en elle comme un boulet de canon, empli d'une joie ineffable. Quand on en revient, on a l'impression d'être resté dans cet état quelques secondes, mais en réalité, on y a passé plus de temps, souvent plus de douze heures. La pensée, l'ego, la dualité, le temps et l'espace sont abolis dans cet état de conscience.


Des Satsangs de sri Hans yoganand ji dans cet esprit :

-Ce n'est pas grave
-La vérité existe
-L'essentiel