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Blog des satsangs
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Il s'en passe des choses tout au long
de chaque journée que l'existence nous offre à vivre, de bonnes
choses, de moins bonnes choses et parfois, régulièrement, des choses
pas bonnes du tout.
Avec le Saint-Nom1 je suis comme un
marcheur insouciant se promenant par les chemins et regardant le ciel
changer sans accorder plus d'importance à ces changements qu'un
photographe naturaliste n'en accorde aux voitures qui passent.
Le ciel est chargé de lourdes masses
nuageuses grises et noires ? Que c'est beau... le ciel est bleu pâle
sans un nuage ? Que c'est beau... le vent souffle ? La pluie fait
tomber son eau sur le monde ? Que c'est beau, merci Seigneur pour la Grâce de le voir, de l'entendre et de le goûter !
En tout cas, il est une chose en moi qui
ne change pas. C'est la douceur de ton Saint-Nom '' ô ma mère, mon
père, mon Seigneur, mon tout * '' ! Et cette douceur se ressent tout
autour.
Je ne sais pas m'ennuyer, car j'ai
toujours le Saint-Nom et le moyen de lui prêter mon attention,
''sans-les-mains '' (sic) ! Petit, je le ressentais à travers la
solitude, l'ennui et le silence, maintenant, je vais le trouver exprès
et je m'ennuie exprès pour avoir le temps d'aller le trouver au
fond, tout au fond où l'éventuelle confusion du mental ne peut
aller.
Quand bien même un orage éclaterait que je n'en serais pas plus touché qu'il ne le faut, passant aussitôt à autre chose une fois qu'il serait fini. Je m'attache à ce qui ne change pas, à cette constante de ma vie que je sais être venu d'avant et continuer après. À chacun ses priorités. Je priorise l'essentiel et laisse l'accessoire.
Mon existence file comme une comète et
elle ne file pas vers sa fin, mais de l'autre côté du soleil et
l'autre côté du soleil ce ne sont pas les ténèbres, la fin de tout,
c'est juste un côté que je ne connais pas et qui sait ? Une fois le
tour effectué, je reviendrais au début et tant pis si je ne me
souviens pas d'aujourd'hui.
C'est aussi ça le détachement, le lâcher-prise : tout vivre dans l'instant, en streaming... ne rien
enregistrer sur le disque dur de nos vies. Je suis allé voir de
l'autre côté du miroir et ce que j'y ai vu, ressenti et compris ne
peut se dire, mais me permet de vous dire qu'il est inutile d'avoir
peur.
En attendant l'autre côté du soleil,
profitez comme moi de ce côté-ci chaque fois que l'adversité et la
bêtise d'un mental sans maître (sinon la vanité) vous laissera le loisir de le faire : gardez le petit doigt de votre père dans votre main, ne le lâchez pas et souriez en écoutant le son du silence.
Yoganand
*
Paroles tirées d'un Bhajan (chant dévotionnel) '' Twameva ''.
1/Saint-Nom
ou Verbe : la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes
choses. Ce mot dit plusieurs choses : à part ce ''principe''
vital transcendant, divin, le Saint-Nom est aussi le nom d'une des
quatre techniques de méditation (un des quatre piliers de l'agya, la
Sadhàna de La Voie). Cette technique qui permet de se
recentrer et, ainsi, de se connecter au Saint-Nom. Cette technique
''portable'' permet aussi le service (un autre des piliers), ou, comme disent d'autres mystiques, le ''non-agir ''. Le
Saint-Nom dit aussi le feeling que l'on ressent quand notre esprit
(ou mental) est conscient de lui (par la pratique de la technique).
Ce feeling va de la ''simple'' paix intérieure à la sérénité, la
joie, la dévotion, jusqu'à la béatitude et plus (samadhi2 ).
2/Samadhi :
état profond de la conscience dans les méditations profondes. Cet
état de samadhi
vient après ceux de Dhàranà
(la concentration ''préparatoire'' visant à calmer le mental
et à se concentrer), de Dhyàna
(une méditation profonde où le mental ne tient plus compte des
pensées et où le corps est parfaitement immobile et détendue). Le
samadhi serait de sept sortes ou niveaux. Le dernier niveau est le
nirvikalpa-samadhi. Ce dernier samadhi ouvre sur l'éveil, celui qui
fait les buddhas. Il est si transcendant, si extraordinaire que quand
on l'a ''rencontré'' on n'a aucun doute que quelque chose
d'extraordinaire nous est arrivé : on baigne dans la
Lumière-intérieure blanche, sans corps ni pensées, avançant en
elle comme un boulet de canon, empli d'une joie ineffable. Quand on
en revient, on a l'impression d'être resté dans cet état quelques
secondes, mais en réalité, on y a passé plus de temps, souvent plus
de douze heures. La pensée, l'ego, la dualité, le temps et l'espace
sont abolis dans cet état de conscience.
Des Satsangs de sri Hans yoganand ji dans cet esprit :
-Ce n'est pas grave
-La vérité existe
-L'essentiel
-Ce n'est pas grave
-La vérité existe
-L'essentiel