lundi 27 novembre 2017

-Merci aussi pour ça


 
 
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On dit d'un iceberg 
que la plus grande partie de sa masse 
est cachée sous sa ligne de flottaison,
 invisible, sous-marine...
La dévotion que j'ai pour toi, Seigneur, 
est comme l'iceberg : 
la plus grande partie 
est invisible pour les yeux.


L'évangile a dit que lorsque l'on fait le bien, il faut s'en cacher sous peine de recevoir une récompense du monde, sous forme de reconnaissance, ce qui fait que l'on n'en reçoit pas du Royaume... elle dit aussi que lorsqu'on jeûne, il faut s'en cacher, se mettre du rose aux joues et se parfumer pour dissimuler sa fatigue aux yeux des autres, pour que personne ne sache que nous jeûnons sous peine de recevoir notre récompense du monde et pas du Royaume.





 
Je cache ma dévotion, mon dévouement, ce que je sais, que je comprends pour que personne ne le voie et ne m'admire, afin de ne pas recevoir de récompense du monde. Je ne veux rien de lui, j'aspire seulement à rester conscient de Toi, Ô Seigneur du Tout et de mon âme.









Je ne sais combien de temps il me reste à vivre ici ni ce qu'il va advenir de moi dans les années à venir, mais que m'importe. Ta douceur, Ta parfaite paix me comblent et je sais que rien ne pourra faire que je ne vienne plus y puiser ma vie. C'est simple, si simple et l'on s'en fait toute une histoire !



Parfois, j'ai l'impression de faire demander l’aumône aux chercheurs en les suppliant de Te connaître, mais finalement que m'importe ! Je le fais pour faire semblant d'être utile à quelque chose afin de rester encore un peu assis au fond de la classe, contre le radiateur chaud, tandis qu'au-dehors la nuit est tombée, que le vent souffle et que tombe la neige.




Je te garde pour moi, au fond de mon cœur, comme un trésor ineffable, essentiel dont je dois garder le secret tout en en parlant à tout le monde. Je passe ma vie à m'excuser d'être différent, à cacher l'état où je me trouve et je vois trop souvent, chez les autres, l'absence de conscience où ils sont. Mais, j'ai toujours en moi ce socle de certitude tranquille, de joie et de reconnaissance.

Je dors sur une planche emportée par un courant ami dont je n'ai rien à craindre, au contraire. Le courant de Ta Grâce, de Ta Guidance me berce comme le feraient les bras d'une mère aimante et je dors, je rêve en souriant. Parfois, j'ouvre les yeux et je crois m'endormir, alors je me rendors et je crois m'éveiller.




Le Saint-Nom me berce d'une langueur pleine de joie, chaude et rassurante. Je ne ferai que ça, déjà que je ne fais pas grand-chose... heureusement que j'ai mon dharma, mes enfants, mes disciples sinon que ferais-je ? J'aime quitter parfois tes bras pour mieux les retrouver. Heureusement que je ne reste pas dans la perfection de Ta béatitude sans cesse. Ainsi, je peux la retrouver et quel bonheur, quel soulagement !


À chaque souffle, ce sont des retrouvailles où je m'enfonce chaque fois plus profond. Les bruits du monde, les jeux, les images, les plaisirs me tiennent flottant dans la réalité des sens... je suis comme un poisson à la surface de l'eau, sachant qu'il peut plonger à loisir et ne s'en privant pas. J'aime qu'il y ait le jour et qu'il y ait la nuit, c'est ça aussi la perfection. Merci aussi pour ça Seigneur, pour ce que d'autres voient comme des imperfections et qui est, en vérité, Ta Lilà*.
 
 
 


Yoganand
 

Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/


*Lilà: le jeu que Dieu joue avec sa Création et chacun d'entre nous.