dimanche 5 novembre 2017

-Quand on aime



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Quand on aime plus que tout quelqu'un, 
on aime sa compagnie. 
Quand cette personne est là 
notre cœur se réjouit 
et l'on n'a besoin de rien d'autre : 
elle est là et notre cœur chante. 
L'amoureux est obsédé, 
il ne pense qu'à son amour.




À l'inverse quand on est amoureux et que l'être aimé est absent, on est vide, triste, malheureux... quand on aime Dieu, c'est la même chose. La différence entre Dieu et une personne, c'est que Dieu se perçoit avec des sens autrement plus subtils que ceux qui servent à aimer une personne humaine ! En fait, ce n'est pas vrai : il s'agit des mêmes sens, mais tournés vers l'intérieur.

La différence aussi, c'est que Dieu est toujours là, au rendez-vous. Si nous sommes parfois des amoureux tristes, c'est parce que nous ne sommes pas au rendez-vous ! Nous croyons être là, à l'attendre avec notre bouquet de pleurs, mais nous ne le voyons ni ne l'entendons, pas plus que ne le ressentons, parce que nous ne tournons pas nos sens dans la bonne direction.





 
Les sens servant à appréhender Sa présence sont nos sens tournés vers l'intérieur, sur un plan subtil... c'est la méditation, assise ou en action1 qui peut nous faire ressentir sa présence et que nous, amoureux transis, soyons heureux. C'est pour ça que l'Observance2 nous sauve, qu'elle est notre indispensable au quotidien.





 
 
Parfois, ça nous gratifie parfaitement, d'autres fois moins et il est alors inutile de se demander pourquoi. Vous n'êtes pas dans une société parfaite pour vivre un Amour parfait ! Tant pis, faites ce que vous pouvez.


La vie est une Grâce
profitez-en pour Sa Grâce 
et faites-vous plaisir chaque fois que possible. 
Si vous vous ne le faites pas qui le fera ? 
L'Observance vous garde sur le navire du Saint-Nom3
voiles déployées au souffle de Sa Grâce 
et vous voguez vers l'endroit qu'il a prévu pour vous...
Quel endroit ? 
Vous verrez bien quand vous y serez !



 
En attendant l'existence est à vivre, alors vivez là avec gourmandise et confiance : Il est là qui vous voit et veille sur vous, soyez en sûr. Un parent protège toujours son enfant même si son enfant ne le voit pas. Tant mieux si vous le voyez : vous avez la Grâce de son sourire et si vous ne le voyez pas, tournez-vous vers lui et vous le verrez.




 
C'est ainsi pour le Seigneur :
il est toujours avec nous
et c'est à nous de nous tourner vers Lui. 




Des satsangs de sri Hans yoganand ji dans cet esprit :

-Amoureux
-La dévotion
-Entre vous et lui 



1/Service : une des trois pratiques qui forment l'agya (la Sadhàna de La Voie). Le service est la méditation en action, c'est-à-dire faire ce que l'on a à faire tout en pratiquant une des techniques (au nombre de quatre) révélées le jour de l'initiation (Révélation). Cette technique est ''portable'' et personne ne peut remarquer qu'on la pratique. Elle permet de garder le mental sous contrôle et, ainsi, d'arriver à la méditation ''formelle'' (un autre pilier de l'agya) déjà préparé. De plus, comme le service fait partie de l'agya, un disciple aura à cœur de l'observer. On dit que la Grâce vient quand on est dans l'agya.
 
2/Observance : c'est la pratique assidue. 
 
3/Saint-Nom ou Verbe : la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses. Ce mot dit plusieurs choses : à part ce ''principe'' vital transcendant, divin, le Saint-Nom est aussi le nom d'une des quatre techniques de méditation. Cette technique qui permet de se recentrer et, ainsi, de se connecter au Saint-Nom. Cette technique ''portable'' permet aussi le service (un autre des piliers de l'agya), ou, comme disent d'autres mystiques, le non-agir. Le Saint-Nom dit aussi le feeling que l'on ressent quand notre esprit (ou mental) est conscient de lui (par la pratique de la technique). Ce feeling va de la ''simple'' paix intérieure à la sérénité, la joie, la dévotion, jusqu'à la béatitude et plus (samadhi).