samedi 14 avril 2018

- Peur de la chair


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Seigneur, la douceur de ta Grâce coule sur mon âme comme le Nectar de la fontaine que tu as mise en moi coule dans ma gorge, emplissant mon nez de son parfum incomparable. En même temps que goutte le Nectar, des larmes coulent de mes yeux sur mes joues et dans mon cou.



Tu me combles 
à chaque fois que je n'ai envie que de Toi
et pourtant tu es en tout, 
en chaque chose, en chaque être 
et il m'arrive de m'en apercevoir, 
quand je regarde bien, 
avec les yeux en face de l'âme 
et pourtant je suis si bien 
quand je ferme les portes de mes sens 
pour n'en laisser qu'une d'ouverte, 
celle de mon esprit assoiffé de toi, 
de Ta Vérité, de Ta douceur, de Ton Amour.




Je sais ce que c'est d'être entièrement fondu dans la contemplation de Ta Lumière si blanche, si forte, si douce et si rassurante, mais je la retrouve dans celle que le soleil dispense chaque jour où le ciel laisse passer ses rayons. Ils se posent sur les choses, la pierre blonde des maisons, faisant qu'elles brillent comme précieuses, sur les feuilles des arbres, découpant leurs formes comme avec un pinceau, dans le regard de ceux qui se tournent vers elle.



Tout le ciel d'été à midi ne brille pas autant que Ta Lumière et pourtant il faut fermer les yeux pour ne pas avoir mal en le regardant, mais Ta Lumière ne fait pas se fermer le regard, au contraire, il s'écarquille tant il a besoin de se remplir d'Elle. On dirait que le regard de l'âme n'aime rien autant que de contempler Ta Lumière, mais je ne suis pas qu'une âme, Ô Seigneur, tu m'as fait corps, tu m'as fait esprit, pensées, mémoire, espérance, joie et peines et cet esprit, si riche par Ta Grâce, aime la lumière du ciel, comme il aime les révélations qu'elle nous fait de la beauté du monde, dans la plus petite chose comme dans la plus grande.



J'ai déjà visité Ton Royaume, Ô Seigneur...
Oh pas tout Ton Royaume, comment l'aurais-je pu ? 
Il est infini ! Mais, je l'ai visité plusieurs fois 
et, à chaque fois, j'en ai conçu une telle joie, 
un tel ravissement, une telle fortitude 
que je me réjouis de Le connaître 
et de savoir que vers Lui, je reviens 
chaque jour un peu plus 
et en même temps, j'ai peur.






Tu m'as fait comme je suis, d'âme, de chair, de sang, d'os et d'esprit, comment pourrais-tu ignorer la peur que la chair a des choses subtiles de Ton Royaume. Il va bien falloir qu'elle disparaisse ! Mon âme sait que le passage, au bout du voyage, est une porte ouvrant sur Ton Royaume, mais la chair, qui n'ira pas, a peur de se retrouver seule, enterrée, sans cette vie qui l'anime, alors Seigneur, je continue chaque jour de prendre tous les échantillons d'éternité que Ta Grâce veut bien me donner quand je le lui demande.








Je continue de vivre par Ta Grâce, conscient d'Elle, 
conscient de son Amour pour moi 
et je reste à l'abri du temps qui passe 
dans le présent qui reste, 
qui a toujours été là 
et qui sera là jusqu'au bout. 
Donne-moi une soif de Toi plus grande 
que celle des plaisirs que Tu as mis 
dans toute Ta Création.


Yoganand 


Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/ 



samedi 7 avril 2018

-Le trésor de chaque instant


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Les jours se succèdent, comme les perles d'un collier, tous semblables en même temps que différents, comme les perles d'un collier réunies par un fil de soie... ce fil de soie est tissé de Ta Grâce, Ô Seigneur.






Je goûte à Ta Grâce comme le tournesol à la lumière du soleil. Ta Lumière éclaire chaque chose, chaque être et je la vois briller sur les murs de la ville, sur les feuilles des arbres, sur les plumes des oiseaux, dans le regard des gens bienveillants, sur les vitres et à travers les nuages du ciel à la manière d'une ampoule derrière un abat-jour.





 
Je n'ai pas besoin du ciel, 
des murs de la ville,
 des feuilles des arbres, 
des plumes des oiseaux, 
du regard des gens bienveillants 
ni des vitres pour voir Ta Lumière, 
il me suffit de fermer les yeux, 
alors, je vois, 
sur l'écran noir de mes paupières closes,
la Lumière de Ton regard sur moi pausé.






J'aime le vent, j'ai toujours aimé le vent quand il souffle sur les plaines, les champs et les chemins où je marchais, où je marche encore aujourd'hui et mon visage aimait, aime encore s'offrir à sa caresse. Je sens sa force, sur moi, comme s'il s'agissait des mains de mon père posées dans mon dos pour m'aider à avancer ou me retenir d'aller trop vite.








J'aime aussi ton souffle qui entre en moi et ressort à chaque inspiration, à chaque expiration, affirmation de la vie qui continue par Ta Grâce. Certains voudraient avoir la preuve que Tu existes, Seigneur, mais pourquoi ne comprennent-ils pas que ce souffle qui les pénètre, et qui ressort d'eux, est la meilleure preuve de Ta Grâce ? Ils n'en recevront jamais de meilleure.




Je garde mon attention sur ces trésors, 
sur chacun d'entre eux 
sachant que ma vie en dépend 
et qu'ils sont la marque de Ton Amour incessant.
La paix que cette conscience me donne, 
à chaque inspiration, est profonde 
et inaccessible aux tourments de l'inconscience.




La solitude, en vérité, n'existe pas, car Tu es là tout le temps. Le silence ne m'effraie pas ; il me permet de t'entendre jouer pour moi un air d'éternité, le même que j'entendais, enfant, quand je ne faisais rien d'autre que de vivre l'instant.




La peur, inlassable fantôme, rôde toujours autour de chez moi, cherchant l'occasion d'entrer pour me dire des choses sans amour, sans espoir, mais Tu es là, toujours, pour me consoler et l'empêcher d'entrer en me prouvant Ton Amour à chaque souffle. Jamais tu ne m'oublies s'il m'arrive, parfois, de ne pas être en toi. Un père, une mère n'a pas besoin du regard de son enfant pour le regarder, le dévorer des yeux et veiller à son bonheur.



Je sais que je peux être, parfois, capricieux, mais j'ai tant besoin de Toi ! J'aime tant m'abandonner aux caresses de Ta Grâce, à la berceuse de la conscience de Toi... je sais, je vois que Tu ne manques jamais d'être là quand j'ai besoin de Toi.



Yoganand 


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vendredi 6 avril 2018

-Prière sans toi







Ô Seigneur, créateur de toutes vies,

Sans toi, je ne suis qu'une âme perdue,

J'ai besoin de ta grâce dans ma vie,

Sans toi, je ne suis qu'une âme perdue.



Seigneur, j'ai besoin de ta Lumière,

Sans elle, je suis aveugle et je me perds.

J'ai Toujours besoin d'être en ton Saint-Nom.

Ô Seigneur, reprend la vie que je te dois.



Tu es ma mère et tu es mon père,

Tu es mon frère et tu es mon ami.

Tu es ma sagesse et tu es ma richesse,

tu es mon tout, mon Seigneur, mon tout.



Ô mon Seigneur, vers toi, je me tourne,

De toi, je suis né, et vers toi, je vais,

Pour toujours à toi, mon désir est sans fin.

Mon cœur se languit d'être uni avec toi.



Où que je regarde, ta Lumière est devant moi.

L'Amour de Ton Nom fera fondre mes peines.

Je Te donne mon cœur, pour qu'en toi, il s'apaise.

À Toi, mon Seigneur, ma vie est ton jeu.



Merveilleux Seigneur, la paix de mon cœur,

Ta Grâce est un fleuve qui coule sans cesse.

Tu remplis mon cœur d'un Amour débordant.

Laisse-moi trouver le repos dans ton Nom.







vendredi 30 mars 2018

-Seul avec Toi


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Seigneur, j'ai soif de T'entendre dans la musique du vent, de la pluie qui joue sur les pierres et le sable, dans le rythme des pas de ceux qui marchent sur le tambour de la plage, où je reste assis à profiter de Ta Grâce.




J'ai sur le dos un long drap non cousus, pour tout vêtement, enroulé autour de mon corps pour cacher ma nudité aux regards des autres, ma barbe pousse sur mon visage, non pas pour me donner l'air de ce que je ne suis pas, mais parce que je n'ai pas de ciseaux, pas de rasoir, pas de savon pour la tailler, la raser et me faire un visage avenant.






Je suis seul sur cette plage, sur ce trottoir, sur ces marches, sans soutien, sans amis, sans amour, sans famille, dans un pays dont je ne parle pas la langue, incapable de dire le bonheur de T'avoir dans ma vie, dans mon âme, dans tout mon corps et à chaque instant en me faisant comprendre. Assis sur le sable, je ferme les yeux pour mieux entendre, pour mieux écouter Ton Saint-Nom qui se joue en même temps que ma vie.





On m'avait offert un coussin 
où j'étais bien assis, confortablement assis...
Celui qui m'avait donné ce coussin me l'a repris, 
je n'ai plus de coussin, 
il ne me reste que mes fesses pour m'asseoir 
mais Ton Saint-Nom, on ne me l'a pas repris 
et je peux encore L'entendre, 
L'écouter et me laisser aller à Sa profonde résonance.




Je n'ai pas d'argent, pas de nourriture ni de toit sur ma tête pour m'abriter du soleil, du vent, de la pluie, mais j'ai des cheveux comme chapeau et la vie pour toute richesse et, quand je ferme les yeux et que je me tais, j'entends, j'écoute Ton Saint-Nom... il se joue sans instrumentiste, il se chante sans bouche ni cordes vocales et j'en suis l'auditeur amoureux, accroché à Lui comme un naufragé à sa bouée.



Chaque jour, je sors de ce face-à-face intime avec Ton Saint-Nom pour dire à haute voix la joie que j'ai à L'entendre en moi, aller et venir profondément et la consolation que m'apporte Sa permanence, mais les gens, tout autours, ne comprennent pas un mot de ce que je dis. 





Certains me regardent avec un regard amusé, d'autres, étonnés, se demandent qui je suis et ce que je peux bien dire, mais je ne parle pas ainsi, à haute voix, pour qu'ils m'entendent, pour qu'ils comprennent, approuvent mes paroles, non : je parle ainsi à haute voix du bonheur de Toi, car je ne peux pas me taire, cette joie de T'avoir dans ma vie, cette joie d'avoir cette vie que Tu me donnes doit s'exprimer en mots, en paroles et à haute voix et tant pis si personne ne comprend.





Je ne parle pas pour être compris, approuvé, admiré...
je parle parce qu'il m'est impossible de me taire 
tant la joie, la reconnaissance pousse de l'intérieur 
à la porte de mes lèvres. 
Mes paroles sont comme une chanson
 à qui il ne manque que la musique.
Oh, la musique, je l'ai, je l'entends
mais ne peut pas la jouer. 
Je peux juste l'écouter et c'est déjà beaucoup.




Je n'ai pas d'argent, je n'ai rien à manger et à boire, seul assis sur le sable de cette plage remplie de gens indifférents mais, si j'ai faim, si j'ai soif, ce n'est que de nourriture, ce n'est que d'eau, car pour ce qui est du bonheur, de la joie, de la certitude, de la reconnaissance, de la confiance, je suis plein et n'arrive pas à me vider ; Ta Grâce me remplit à chaque instant.



Quand la faim se fait gênante, je me lève et vais mendier ma nourriture, mon eau sur les places, dans les rues de la ville et je reçois juste ce qu'il me faut pour continuer à vivre et à me plonger dans le ravissement de Ta présence en moi. Un tel trésor si bien caché au regard des autres et si facile à trouver pour le mien : il suffit que je ferme les yeux pour le voir briller dans le noir, derrière l'écran de mes paupières closes.
 






Les gens vont et viennent devant, derrière et parfois me regardent sans me voir et je reste les yeux fermés à écouter Ton Saint-Nom et plus je L'écoute plus Il se fait fort et profond, comme le souffle d'une forge attisant les braises de la dévotion pour allumer le feu de Ta gloire.



Je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais je sais de quoi l'instant est plein : il est plein de Toi, de Ta Vérité, de Ta profondeur, de Ta bienveillance, de Ton Amour et de la joie sans limites que j'ai à assister à toute cette gloire déployée. On pourrait bien venir me frapper dans le dos, on pourrait bien venir me sortir la vie du corps, personne ne pourra m'ôter de Ta vie et si Elle quitte mon corps je La suivrai pour aller où Elle ira et continuer à L'entendre et à voir briller Sa Lumière si forte, si blanche et si douce.



Rien ni personne ne peut rien contre moi, car rien ni personne ne peut rien contre Toi et que je suis avec Toi, solidement attaché par ma soif de Toi et ma volonté de n'en pas perdre une miette. Il ne fallait pas me donner le regard pour Te voir, les oreilles pour T'entendre et le cœur pour battre à l'unisson de Ton Amour, non, il ne fallait pas ; maintenant, je n'ai de cesse de m'en servir et aucun instant ne se passera plus sans Toi... je suis sans toit sur la tête, mais avec Toi en mon cœur et Tu suffis à mon bonheur.




La certitude de ne jamais Te perdre 
me donne toute la confiance nécessaire 
pour nourrir ma volonté de ne jamais Te quitter.



Yoganand 


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lundi 19 mars 2018

-Chacun de mes souffles


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Chacun de mes souffles est empli d'une douceur qui fait comme des sanglots dans ma poitrine, des sanglots de bonheur, d'une joie qui n'a d'autre raison qu'elle-même. Attentif à cette sensation, je reste dans l’œil du temps, immobile, sans désir et plein de gratitude.


 
Ce qui s'est passé hier 
n'a pas d'importance, 
ce qui se passera demain 
n'en n'a pas encore, 
seul l'instant compte, 
seul lui est digne d'abandon. 
Je ne sais qui je suis et m'en moque. 
La poussière 
ne se pose aucune question 
quand le vent souffle 
et qu'elle est emportée.



 
Chaque instant se succède à lui-même, toujours pareil et sans ennui. Je ne veux rien faire, assis au bord de l'infini, face à l'Amour du ciel tout entier. Je ne suis rien et je suis tout : l'Amour que je veux m'emplit tout entier. Je suis si petit, il est si grand et pourtant j'ai de Lui en moi.
 





Chaque souffle sortant de mes poumons est chargé de joie. La Paix est la Conscience de cette joie infinie portée en chaque souffle où je reste tranquille sans me poser de question.

S'il fallait ne plus faire que cela : jouir de l'Amour contenu dans l'instant, je ne ferais que ça, avec bonheur et gratitude.






  
Juste être


Aucune pensée, aucune supputation, aucun mot n'a d'importance quand on a la réponse à toutes les questions, les siennes et celles des autres. Cette réponse est une réponse sans paroles. Pourtant, je l'entends en chaque souffle et quand je me bouche les oreilles, je l'entends encore plus fort, carillonnant comme une fête de village, un beau soir d'été à la montagne.




Les mots que l'on dit, porteurs de cette réponse sans nom, sont comme des pigeons qui portent des messages. Ce n'est pas l'oiseau qui a de l'importance, mais le message qu'il porte sur lui. Pourtant, sans l'oiseau, le message serait lettre morte.






Si je ferme les yeux 
je vois cette paix en forme de Lumière...
La Lumière est en moi, 
elle brille et je la vois. 
Je suis si petit, 
elle est si grande 
que je n'en vois pas les limites,
pourtant, je la contiens tout entière.





Mon corps si petit est comme une porte qui ouvre sur l'infini. Pour ouvrir cette porte, il faut la clé, cette clé est l'humilité et le désir de Dieu. On ne peut aimer plusieurs dieux. ''Qui trop embrasse mal étreint...''



Yoganand 


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mercredi 28 février 2018

-Je n'ai rien à donner et tout à recevoir


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Je ne sais plus comment parler de toi, que dire pour te nommer, tant de noms t'ont été donnés, tant de concepts ont été dits, écrits sur toi, ô Seigneur... oui, j'ai trouvé comment te nommer, comment parler de toi finalement : je continuerai de faire comme je l'ai toujours fait, te dire Seigneur.


Mais, finalement, parler de toi,
je n'en ai rien à faire, 
écrire sur toi non plus 
et comprendre le pourquoi du comment 
peu m'importe. 
De toute façon
je ne comprends pas toujours 
les choses simples du quotidien alors ? 
Comment pourrais-je te comprendre ? 
Est-ce nécessaire ? 
Ne peut-on aimer, être aimé sans comprendre ?





Je suis comme un insecte posé sur un caillou expulsé d'un volcan. Ce caillou va sans doute bientôt toucher le sol en se fracassant et en me fracassant en même temps. Combien de temps me reste-t-il à vivre sur ce caillou en mouvement, je suis incapable de le savoir, mais ce que je sais, sans risque de me tromper, c'est que maintenant, je suis vivant et que j'ai, à l'intérieur, une braise qui couve et qui, de temps à autre, envoie ses étincelles et fait s'embraser mon cœur. 





Quand mon cœur est en feu sa chaleur me guérit de toutes les froides blessures du passé et seul ce feu en est capable. Je ne puis pas l'expliquer, je le constate simplement. Quelque chose que l'on ne s'explique pas est-il faux ? Sa chaleur, je la ressens, elle fait de mes journées des journées qui durent toute une vie, et qui vident mon cœur de sa peine, de ses doutes et de ses peurs.








Ô Seigneur, je veux encore boire à ta source le Nectar de la vie qui me comble et étanche ma soif... j'aime aimer ton Amour et même s'il étanche ma soif, j'ai encore soif d'avoir soif. Chaque jour les vents contraires s'insinuent dans les espaces où ma dévotion n'est pas et me glacent le sang, mais quand je viens à frissonner, je ferme les yeux et cesse de faire pour juste ressentir, alors, la braise, sur laquelle souffle mon attention et mon désir de Toi, se met à rougeoyer et le feu reprend, le feu de la dévotion.





Si le bonheur qui vient de toi est la béatitude,
l'amour que tu me donnes devient dévotion quand je te le rends. 
Oh, je ne te le rends pas complètement, 
j'en garde une partie 
mais comme il est si grand et que j'en contiens si peu, 
il en reste qui éclabousse tout autour 
et ces éclaboussures, c'est ma dévotion pour Toi
que je mets à te servir jour après jour.


J'aspire plus qu'à ça : te servir, car dans le service, je reçois toujours plus que je ne donne. Je n'ai rien à donner et tout à recevoir, alors s'il faut servir pour recevoir, je sers avec joie, avec bonheur.



Yoganand 
 


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dimanche 11 février 2018

-L'armure de la dévotion



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Je sais que Sa Grâce est toujours en action, qu'elle s'occupe de moi, de ma vie au quotidien. Je le vois à travers ce qui m'arrive, aux intentions que l'existence, souvent, semble avoir pour moi. Il y a toutes sortes de miracles domestiques, de coïncidences improbables, de hasards incroyables pour me le rappeler et que je ressente Sa grâce ou non ne change rien : elle ne dépend pas de mon ressenti. Simplement, c'est plus agréable d'en être conscient, mais cette conscience va et vient, s'en va et revient.

-

Après la pluie, le beau temps, 
après la nuit le jour 
et quand il fait nuit à quoi ça sert de regretter le jour ?
Dans la nuit aussi brille la Lumière ! 
En attendant, on peut encore, 
on peut toujours servir, se donner.

-



La conscience de Sa Grâce nous vient quand on ne s'y attend pas, quand on ne l'attend pas. Mais si l'on n'attend rien et que l'on s’habitue à recevoir quand même, comment fait-on pour vérifier que l'on se donne bien sans rien attendre en retour ? C'est quand nous croyons ne rien recevoir que l'on peut vérifier la force de notre désintéressement, de notre dédication, de notre détachement.

-

Quand la tempête tonne, souffle, gronde et nous ballote de droite et de gauche, d'avant en arrière et que nous avons peur et envie de vomir, est-ce le moment de lâcher la barre ? Est-ce que notre port d'attache, notre havre de Paix a disparu ? Quand le vent se calme et que la mer redevient amicale, c'est comme si la tempête n'avait été qu'un mauvais rêve. En attendant qu'elle se calme, il s'agit de continuer, de tenir fermement la barre de l'Observance.

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Quand on ne comprend pas, il est inutile de réfléchir, on ne comprendra pas mieux. On peut encore, on peut toujours servir, se donner. Il nous a déjà tant donné, nos cœurs ne sont-ils pas pleins ?

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Sa douceur, 
son sourire, 
sa Lumière, 
sa Guidance sont là. 
Au détour de l'instant 
nous retrouverons notre conscience 
et les ressentirons, 
les verrons de nouveau, c'est obligé. 
Alors en attendant 
que notre foi nous serve de moteur, 
que notre dévotion nous serve d'armure.

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Yoganand 


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