mercredi 28 février 2018

-Je n'ai rien à donner et tout à recevoir


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Je ne sais plus comment parler de toi, que dire pour te nommer, tant de noms t'ont été donnés, tant de concepts ont été dits, écrits sur toi, ô Seigneur... oui, j'ai trouvé comment te nommer, comment parler de toi finalement : je continuerai de faire comme je l'ai toujours fait, te dire Seigneur.


Mais, finalement, parler de toi,
je n'en ai rien à faire, 
écrire sur toi non plus 
et comprendre le pourquoi du comment 
peu m'importe. 
De toute façon
je ne comprends pas toujours 
les choses simples du quotidien alors ? 
Comment pourrais-je te comprendre ? 
Est-ce nécessaire ? 
Ne peut-on aimer, être aimé sans comprendre ?





Je suis comme un insecte posé sur un caillou expulsé d'un volcan. Ce caillou va sans doute bientôt toucher le sol en se fracassant et en me fracassant en même temps. Combien de temps me reste-t-il à vivre sur ce caillou en mouvement, je suis incapable de le savoir, mais ce que je sais, sans risque de me tromper, c'est que maintenant, je suis vivant et que j'ai, à l'intérieur, une braise qui couve et qui, de temps à autre, envoie ses étincelles et fait s'embraser mon cœur. 





Quand mon cœur est en feu sa chaleur me guérit de toutes les froides blessures du passé et seul ce feu en est capable. Je ne puis pas l'expliquer, je le constate simplement. Quelque chose que l'on ne s'explique pas est-il faux ? Sa chaleur, je la ressens, elle fait de mes journées des journées qui durent toute une vie, et qui vident mon cœur de sa peine, de ses doutes et de ses peurs.








Ô Seigneur, je veux encore boire à ta source le Nectar de la vie qui me comble et étanche ma soif... j'aime aimer ton Amour et même s'il étanche ma soif, j'ai encore soif d'avoir soif. Chaque jour les vents contraires s'insinuent dans les espaces où ma dévotion n'est pas et me glacent le sang, mais quand je viens à frissonner, je ferme les yeux et cesse de faire pour juste ressentir, alors, la braise, sur laquelle souffle mon attention et mon désir de Toi, se met à rougeoyer et le feu reprend, le feu de la dévotion.





Si le bonheur qui vient de toi est la béatitude,
l'amour que tu me donnes devient dévotion quand je te le rends. 
Oh, je ne te le rends pas complètement, 
j'en garde une partie 
mais comme il est si grand et que j'en contiens si peu, 
il en reste qui éclabousse tout autour 
et ces éclaboussures, c'est ma dévotion pour Toi
que je mets à te servir jour après jour.


J'aspire plus qu'à ça : te servir, car dans le service, je reçois toujours plus que je ne donne. Je n'ai rien à donner et tout à recevoir, alors s'il faut servir pour recevoir, je sers avec joie, avec bonheur.



Yoganand 
 


Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/