lundi 19 mars 2018

-Chacun de mes souffles


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Le blog des satsangs

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Chacun de mes souffles est empli d'une douceur qui fait comme des sanglots dans ma poitrine, des sanglots de bonheur, d'une joie qui n'a d'autre raison qu'elle-même. Attentif à cette sensation, je reste dans l’œil du temps, immobile, sans désir et plein de gratitude.


 
Ce qui s'est passé hier 
n'a pas d'importance, 
ce qui se passera demain 
n'en n'a pas encore, 
seul l'instant compte, 
seul lui est digne d'abandon. 
Je ne sais qui je suis et m'en moque. 
La poussière 
ne se pose aucune question 
quand le vent souffle 
et qu'elle est emportée.



 
Chaque instant se succède à lui-même, toujours pareil et sans ennui. Je ne veux rien faire, assis au bord de l'infini, face à l'Amour du ciel tout entier. Je ne suis rien et je suis tout : l'Amour que je veux m'emplit tout entier. Je suis si petit, il est si grand et pourtant j'ai de Lui en moi.
 





Chaque souffle sortant de mes poumons est chargé de joie. La Paix est la Conscience de cette joie infinie portée en chaque souffle où je reste tranquille sans me poser de question.

S'il fallait ne plus faire que cela : jouir de l'Amour contenu dans l'instant, je ne ferais que ça, avec bonheur et gratitude.






  
Juste être


Aucune pensée, aucune supputation, aucun mot n'a d'importance quand on a la réponse à toutes les questions, les siennes et celles des autres. Cette réponse est une réponse sans paroles. Pourtant, je l'entends en chaque souffle et quand je me bouche les oreilles, je l'entends encore plus fort, carillonnant comme une fête de village, un beau soir d'été à la montagne.




Les mots que l'on dit, porteurs de cette réponse sans nom, sont comme des pigeons qui portent des messages. Ce n'est pas l'oiseau qui a de l'importance, mais le message qu'il porte sur lui. Pourtant, sans l'oiseau, le message serait lettre morte.






Si je ferme les yeux 
je vois cette paix en forme de Lumière...
La Lumière est en moi, 
elle brille et je la vois. 
Je suis si petit, 
elle est si grande 
que je n'en vois pas les limites,
pourtant, je la contiens tout entière.





Mon corps si petit est comme une porte qui ouvre sur l'infini. Pour ouvrir cette porte, il faut la clé, cette clé est l'humilité et le désir de Dieu. On ne peut aimer plusieurs dieux. ''Qui trop embrasse mal étreint...''



Yoganand 


Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/