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Seigneur, je ressens votre
regard sur moi. Sa douceur me caresse et fait remonter à la surface
de mes yeux des larmes que je croyais disparues... elles coulent comme
l'eau de pluie à la pointe des feuilles. Votre Grâce coule en
averse sur ma vie et je peux vivre le bonheur d'être vivant sans
penser au soir qui s'approche.
Je vois briller Votre
Lumière, quand je ferme les yeux et que je m'oublie un peu
et elle
m'éclaire, fait que je n'ai plus peur du noir.
L'insondable océan
des ténèbres se dissipe
quand scintillent les étincelles de Votre feu
et puis, quand je suis captivé,
Votre regard vient, que je fixe
et où je peux me retrouver
en perdant mes certitudes, mes doutes et
mes peurs.
Je crois me perdre et je me retrouve en Vous retrouvant.
Enfant, je lisais, sur le
ciel, des promesses que je savais pleines de bonheur. Je ne voyais,
alors, que le bonheur de l'instant. Il s'étalait sur ma vie comme
une couleur de fond sur une toile. Maintenant, il parait que je ne
suis plus un enfant, pourtant je vois le même ciel, la même
promesse. Je vois aussi que la toile, où s’étale sa couleur, est sans limites même si je ne puis en deviner les contours.
Je ne suis plus un enfant, je ne suis plus un enfant, c'est vite dit : le temps n'a pas tué l'enfant que j'étais, il lui a juste donné plus d'années, plus de poids, plus de poils et, parfois, quelques douleurs du corps vieilli et fatigué, mais l'enfant, lui, est resté le même. On dit que le regard est la fenêtre de l'âme... encore faut-il que l'âme soit derrière à regarder et la mienne regarde le monde et son regard n'a pas changé depuis que j'étais enfant... juste, je sais maintenant pourquoi le ciel est si bleu, les nuages si nonchalants, les arbres si vibrants et le monde si beau : parce que Votre Amour est à la base de tout.
Je suis certain que si
quelqu'un me regardait dans les yeux, il ne verrait pas ce que je
vois, ce que je ressens en voyant ce que je vois et ne saurait pas le
bonheur où je suis de cette Conscience de Votre Grâce. Personne ne
peut jamais savoir ce que nous savons au fond, tout au fond de nous
et aucun mot, aucune phrase, aucun sourire ne saurait partager le
bonheur ressenti.
J’entends une Musique
parfaite se jouer en moi et même si j'étais un virtuose du violon,
du piano, je serais incapable de la faire entendre à ceux qui ne
l'entendent pas. Votre Lumière est si blanche, si parfaite, si forte
et si douce à la fois, comment pourrais-je la partager ? Comment
pourrais-je en parler pour que d'autres comprennent à quel point
elle est parfaite ? Impossible.
Alors, je ne dis rien de ce que je vis
avec Vous, avec Votre Grâce, Votre attention et je tais la certitude
du salut qui m’accueillera quand la toile, où s'étalent les
couleurs de ma vie, viendra à manquer.
J'ai parfois l'impression
d'être un rossignol enfermé dans le corps d'un corbeau
et quand je
veux chanter Votre Gloire, je croasse lamentablement.
Alors, je ne la
chante pas, je l'écoute simplement, en profite.
Après tout chacun a
en lui Votre Grâce.
C'est un chemin que l'on fait seul.
Je puis,
tout au plus, en parler.
Je me souviens de cette
histoire du bébé cygne adopté par une famille de canards. Notre
âme est comme ce bébé cygne entouré de canards et qui cherche à
ressembler aux autres sans jamais y parvenir et qui se désespère.
Un jour, il rencontre des cygnes et vois qu'il leur ressemble, qu'il
est des leurs. Il n'était pas un vilain petit canard, mais un cygne en devenir.
C'est ainsi, l'enfant que
j'étais profitait, avec gourmandise, du bonheur de l'instant, quand
il se trouvait seul et puis il retrouvait la mare aux canards et ne
réussissait jamais à leur ressembler et en souffrait un peu, mais le
temps passant, il a appris qu'il était un cygne et il ne cherche plus
à ressembler aux canards. Les canards sont cool aussi ! Ce n'est pas
la question.
Yoganand
Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/