jeudi 21 septembre 2017

-Un refuge et une résidence




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Satsang spécialement écrit pour une pratiquante particulière sur sa demande.
 


Parfois, il est besoin d'une raison pour se lever, le matin... une personne dépressive ne sortira que très difficilement de son lit. Quand quelqu'un a un travail et qu'il y est salarié et tenu à des horaires précis et réguliers, il met son réveil et se lève quand il sonne, plus ou moins à contrecœur, bien obligé. Mais, ce n'est pas une vie. Pourtant, c'est la vie de tant de gens !



Toi, tu as une bonne raison de te lever chaque matin et cette raison n'est pas seulement l'obligation du dharma1, du travail même si c'est très important, même si c'est incontournable... non, la vraie raison que tu as de te réveiller c'est un rendez-vous, un rendez-vous avec le Saint-Nom2.


  Comme la vie 
sans la conscience est un rêve,
le rêve du sommeil
est une vie sans le Saint-Nom
et se réveiller c'est le retrouver. 
Alors parfois
il peut arriver que tu te crois seule
au rendez-vous du Saint-Nom,
à pratiquer
 la technique du même nom, 
à l'attendre
mais qu'attends-tu ? 
N'attends pas ! Vis.


 Tu es vivante ici et maintenant 
et ce ne sera sans doute plus le cas 
en un autre moment, alors profites-en. 
Le Saint-Nom est en toi, car tu vis 
et Il est ta vie, son essence 
et si tu te sens seule, tu ne l'es pas. 


Le soleil brille tout le temps et parfois, tu ne le vois pas. La nuit le soleil brille, mais tu ne le vois pas... attend un peu, la planète est en train de tourner sur elle-même et le matin reviendra et tu verras briller le soleil encore. Parfois le ciel est plein de nuages et le soleil est caché derrière. Sa lumière éclaire ta journée, mais lui, tu ne le vois pas, et alors ? Les nuages s'en iront bien et tu verras le soleil encore... il suffit d'attendre.




Ton rendez-vous du matin, de chaque matin, c'est Lui, le Saint-Nom et il n'appartient qu'à toi de pratiquer, de ne perdre aucun souffle... le Saint-Nom n'est pas ton souffle, mais ton souffle est le soufflet qui attise ta conscience... si ta Conscience est endormie, occupée ailleurs, tu es dans l'Agya3 et, il est ton abri.



 
L'agya est le navire qui transporte la Grâce
 et la Grâce est le vent qui fait 
avancer le navire. 
ces trois pratiques tiennent debout 
ton existence.
Comme tu te donnes, tu reçois.





     
 
Il y a encore tant de choses à voir dans ce voyage de l'existence, en partant de l'intérieur. Tu es une femme de l'intérieur et personne ne peut te voler ce qui est en toi, à ta disposition. Il t'appartient d'aller y puiser la consolation, la tendresse et la paix dont tu as besoin. Tout est là, en toi.

 
Le Saint-Nom est un refuge et une résidence


yoganand




1/Dharma : devoir sacré. Durant l'incarnation les humains ont des devoirs, comme un père celui d'être un bon père pour ses enfants, un automobiliste d'être un bon automobiliste respectant le code de la route et les autres automobilistes. Le dharma est d'assumer ses responsabilités vis-à-vis de ceux qui dépendent de nous.
 
2/Saint-Nom ou Verbe : la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses. Ce mot dit plusieurs choses : à part ce ''principe'' vital, transcendent, divin, le Saint-Nom est aussi le nom d'une des quatre techniques de méditation (un des quatre piliers de l'agya, la Sadhàna de La Voie). Cette technique qui permet de se recentrer et, ainsi, de se connecter au Saint-Nom. Cette technique ''portable'' permet aussi le service (un autre des piliers), ou, comme disent d'autres mystiques, le ''non-agir ''. Le Saint-Nom dit aussi le feeling que l'on ressent quand notre esprit (ou mental) est conscient de lui (par la pratique de la technique). Ce feeling va de la ''simple'' paix-intérieure à la sérénité, la joie, la dévotion, jusqu'à la béatitude et plus (samadhi).
 
 3/Agya : c'est la Sadhàna de La Voie, c'est-à-dire l'ensemble de ses pratiques. L'agya a trois pratiques : le service, le satsang et la méditation et des prescriptions morales, les angas. Suivre cet Agya est l'Observance. Un pratiquant suit l'agya. Pour suivre ou observer l'agya il faut avoir reçu la Révélation (initiation) et pour ça la demander au guide par les pages de contact des différents blogs de La Voie.



Des satsangs d'enseignement dans cet esprit :

-Les tigres de papier
-Choisir le dedans
-Sans la soif on ne boit pas






mercredi 20 septembre 2017

-Tu n'es pas seul



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Sais-tu que tu n'es pas seul cette nuit ? Qu'en toi réside Son sourire ? La force des apparences est si grande que les yeux qui se tournent vers elles en sont aveuglés au point de ne voir plus qu'elles.
 





Le temps des hommes, 
rythmé à grands coups de pendule 
et de calendrier, fait 
que l'on se sent vieillir et dépassé, 
comme rapetissé à son fil passant.
 Pourtant l'éternité 
règne depuis toujours sur l'instant 
qui ne passe pas, 
qui est et qui reste présent
 toujours





 
Accepte de sourire, accepte de ne plus souffrir et de laisser sa douceur envahir l'acide de ta fatigue. Les contraintes que nous impose la société des Hommes sont lourdes à porter quand on a soif de légèreté et que l'impatience nous rend insupportables les délais qui s'allongent.







Pourtant, dès maintenant, tu peux, si tu le veux, si tu le crois, si tu le fais enfin, fermer les yeux et t'apercevoir encore du Saint-Souffle qui entre et qui sort doucement, imperturbablement, à l'abri du peut-être et de la confusion du monde.




Simplement cesse de réfléchir, cesse de craindre, cesse de vouloir ce que tu ne peux avoir, d'espérer en un autre que toi qui n'est pas Lui, pour trouver ce bonheur déjà là et que tu ne vois plus parfois.

Même si ça ne doit pas durer tout le temps, accepte de te rendre à l'endroit de la paix intérieure, au centre stable où le vide de pensée est plein de Sa conscience.





Il t'aime, il n'aime que toi, sois en sûr. Seulement, toi peut aller au milieu de toi, l'y retrouver et souffler un peu. Demain sera un autre temps, un autre temps des horloges et des calendriers, en attendant demain, il reste maintenant où ta soif est si forte et l'eau, pour l'étancher, si proche.



Laisse ta soif te guider 
vers la satisfaction de L'avoir retrouvé, 
vers l'enfance revenue 
pour l'éternité d'un clignement de Conscience, 
entre deux pensées 
pleines de craintes et d'incompréhension.
 





Des éclats du monde des hommes, 
de leur confusion 
viendront encore te toucher 
mais ils ne pourront jamais 
aller aussi profond que ta soif de Lui,
 alors sois rassuré 
et accepte ces moments de Grâce 
où tu ne veux que Lui


yoganand 




Des satsangs d'enseignement dans cet esprit :

-Soif de vérité
-Osez
-Plus forte que la vanité




lundi 18 septembre 2017

-Se dévouer




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L'agya1 c'est notre sàdhana2, notre pratique, le fil d'Ariane de notre existence de pratiquant, mais tout n'est pas dans l'Agya. Vous savez qu'il n'est pas suffisant de lire et/ou d'écouter du satsang3 régulièrement, de s’asseoir pour pratiquer les techniques de méditation reçues au cours de la Révélation4 de faire en sorte d'être, tout au long de la journée, conscient du Saint-Nom5 : l'Observance6 demande une posture intérieure.


 L'agya: Service/Satsang/Méditation


Vous connaissez la notion de service7 qui est le non-agir si cher au zen au Tao. Vous croyez savoir qu'il suffit que vous remettiez la finalité de vos actes entre les mains de L'Un, que vous fassiez au mieux ce que vous avez à faire, en gardant votre conscience dans le Saint-Nom. C'est bien, mais ce n’est pas encore suffisant.


Dans la nature de l'homme



 
Il y a chez l'être humain quelque chose qui vient de l'âme, quelque chose que certains refoulent, que d'autres acceptent, mais ne peuvent assumer pour des raisons matérielles. Cette chose, cette tendance fondamentale, c'est le désir, le besoin, l'aspiration à se dévouer. Les êtres humains veulent se dévouer. On ne peut pas vivre sans se dévouer, c'est naturel. 
 



Tout le monde se dévoue ! Par exemple, sourire*, toi, tu te dévoues à l'ashram8, tu me sers, mais ce n'est pas l'homme que tu sers, c'est l'Amour qui est en toi à travers la personne du guide, support de cette relation intérieure. Je suis le prétexte à ton dévouement. Si tu te dévouais à quelqu'un ne sachant pas recevoir ton dévouement, ce serait perdu, dommageable. Le service que tu fais pour moi, je ne le garde pas, je le renvoie à l'Un, il ne nourrit pas ma vanité.

La plupart des gens se dévouent : certains à leur famille, d'autres à un travail, d'autres encore à une cause et d'autres, encore, aux autres, à ceux qui sont en souffrance... l'être a fondamentalement besoin de se dévouer.


La dévotion

''Bhakti est la perle du chemin ''
 
[Bhaktimàrga 2-6-2] 
 


 
À partir du moment où l'on aime à se dévouer, on commence à connaître la dévotion. La dévotion, c'est comme le lait : la vache mange de l'herbe et donne du lait. Le premie9 se nourrit de l'amour de L'Un et donne de la dévotion. Cette dévotion est fabriquée de l'Amour que L'Un lui donne. Quand vous recevez l'amour de L'Un, quand vous en prenez conscience et que vous êtes dans le lâcher-prise, dans l'agya... par la vertu de l'Observance vous transformez l'amour de L'Un en dévotion.




C'est comme les plantes : elles transforment le carbone en sucre, en cellulose, grâce à la lumière... c'est la photosynthèse. En vous, il y a quelque chose de cet ordre-là : l'Observance, le fait d'être dans le service, dans le satsang et dans la méditation, vous fait prendre conscience que cette paix est en vous. Cette paix peut aussi être nommée amour, béatitude... définitivement, je préfère ce mot ; béatitude, cet état de parfaite satisfaction et de soumission. Soumission à qui, à quoi ? Soumission à cette satisfaction, c'est facile de se soumettre à sa satisfaction !






Vraiment, l'Observance est un cadre, un moule dans lequel cet amour prend toute sa place : elle vous fait prendre conscience de cet amour qui se transforme en dévotion. 


La dévotion, c'est de l'amour 
avec de la reconnaissance et un grand respect


Elle vous pousse à vous dévouer. Tout est lié. Vous avez ça en vous. Si vous sentez ce dévouement, eh bien ne vous gênez pas : dévouez-vous ! Même aux animaux, même à vos enfants, même aux paysans pauvres d'autres régions du monde, mais n'oubliez pas l'essentiel, n'oubliez pas le Saint-Nom. Ne vous perdez pas dans la confusion.


Dévouez-vous !


Vous êtes l'âme mais pas seulement : durant cette existence, vous êtes aussi votre corps et votre mental. Vous ne pouvez pas avancer dans la Conscience sans le corps ni le mental. Si votre corps est malade, votre mental aura du mal à se tourner vers l'intérieur. Votre corps est l'outil, le véhicule du voyage vers l'intérieur. Tout est lié. Vous êtes entiers, faits de trois parties, au moins, et ce sont toutes ces parties qui doivent être mises en œuvre pour vivre votre destinée.




Si vous avez envie de vous dévouer, 
eh bien, dévouez-vous, mais ne vous perdez pas
 

Vous avez besoin, durant cette existence, d'une justification à cette existence, vous avez besoin d'être utiles à d'autres. Si vous aimez les chats, les chiens, les perroquets, eh bien, continuez et occupez-vous-en, si vous aimez les paysans pauvres, continuez de faire en sorte qu'ils soient justement rétribués pour leur travail, si vous aimez d'autres gens, dévouez-vous à eux si ça vous chante, mais n'oubliez pas, n'oubliez pas le Saint-Nom. 


Vous avez besoin d'être utiles ? alors soyez-le ! 
Mais, n'oubliez pas l'Observance



yoganand




*Sourire: sourire-intérieur est le nom d'une pratiquante vivant à l'ashram nandi-àlaya, résidence de sri Hans Yoganand, le guide de la voie. 

1/Agya : c'est la Sadhàna de La Voie, c'est-à-dire l'ensemble de ses pratiques. L'agya a trois pratiques ou ''piliers'' : le service, le satsang et la méditation et des préconisations, les angas. Suivre cet agya est l'Observance. Un pratiquant suit l'agya. Pour suivre ou observer l'agya il faut avoir reçu la Révélation (initiation) et pour ça la demander au guide par les pages de contact des différents blogs de la voie.
 
2/Sadhàna : ensemble de pratiques qui constitue une discipline spirituelle.
 
3/Satsang : Ce mot signifie ''compagnie de la vérité '' ou ''compagnie des sages ''. Le satsang est un des quatre piliers de l'agya (la pratique ou Sadhàna de La Voie) avec le service, la méditation et les angas. C'est un propos, oral ou écrit, inspiré du Saint-Nom (ou Verbe, la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses).
 
4/Révélation : c'est le moment où le guide montre la Lumière-intérieure à l'aspirant et où il reçoit les quatre techniques de méditation de La Voie. C'est une initiation. L'aspirant, devient un pratiquant et peut ainsi observer l'agya.
 
5/Saint-Nom ou Verbe : la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses. Ce mot dit plusieurs choses : à part ce ''principe'' vital transcendant, divin, le Saint-Nom est aussi le nom d'une des quatre techniques de méditation (un des quatre piliers de l'agya, la sadhàna de La Voie). Cette technique qui permet de se recentrer et, ainsi, de se connecter au Saint-Nom. Cette technique ''portable'' permet aussi le service (un autre des piliers de l'agya), ou, comme disent d'autres mystiques, le ''non-agir '' (Wu Wei). Le Saint-Nom dit aussi le feeling que l'on ressent quand notre esprit (ou mental) est conscient de lui (par la pratique de la technique). Ce feeling va de la ''simple'' paix intérieure à la sérénité, la joie, la dévotion, jusqu'à la béatitude et plus (samadhi).
 
6/Observance : c'est la pratique assidue des quatres composants (service, satsang, méditation et angas) de l'agya, la sadhàna de La Voie. 
 
7/Service : une des trois pratiques qui forment l'agya (la sadhàna de La Voie, les angas ne sont pas une pratique). Le service est la méditation en action, c'est-à-dire faire ce que l'on a à faire tout en pratiquant une des techniques (au nombre de quatre) révélées le jour de l'initiation (Révélation). Cette technique est ''portable'' et personne ne peut remarquer qu'on la pratique. Elle permet de garder le mental sous contrôle et, ainsi, d'arriver à la méditation ''formelle'' (un autre pilier de l'agya) déjà préparé. De plus, comme le service fait partie de l'agya, un disciple aura à cœur de l'observer. On dit que la Grâce vient quand on est dans l'agya.
 
8/Ashram : communauté monastique en Inde. L'ashram de la voie est mixte. Les premie (pratiquant vivant à l'ashram) sont des moines et des moniales, mais la pratique de La Voie ne demande aucunement à vivre en ashram. C'est le choix de chacun comme pour les laïques et les moines, et moniales catholiques.



Des satsangs d'enseignement dans cet esprit :

-Choisir son maître
-La soumission
-Heureux les humbles



dimanche 17 septembre 2017

-Je te retrouve toujours




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Mon Dieu, je ne sais pas quel nom te donner et je comprends les musulmans qui t'en donnent quatre-vingt-dix-neuf... es-tu Amour ? Paix ? Mansuétude ? Compassion ? Pardon ? Compréhension ? Bonheur ? Lumière ? Douceur ? Perfection ?


Ton Saint-Nom1 ne peut se dire, je peux juste l'entendre, l'écouter et me laisser prendre par sa profondeur, sa Paix, ce vide rempli de Vérité où je m'accomplis, mais parfois, je voudrais le dire... ton nom. Alors que dire ? Saint-Nom ? Verbe ? Pourquoi pas, après tout ces noms en valent bien d'autres et au moins, je peux les dire, en pensée ou à haute voix.



 
Je sais combien Ta Lumière est parfaitement satisfaisante au-delà de tout ce que l'on pourrait dire à propos d'une satisfaction parfaite. Je sais comme l'émerveillement reconnaissant est grand et que le temps en est absent... aucune pensée, aucun regret et pourtant comme j'aime Ta création et comme je ne suis pas pressé de la quitter pour retrouver Ta Lumière.


 
 
Dans Ta Lumière il n'y a pas de visage ami, de chatons, d'emplumés traçant, dans Ton ciel, leurs droites ou leurs virevoltes... il n'y a pas non plus de coucher de soleil, ni de lever, ni de vin, ni d'amitié ''profane'' et ces petits ambassadeurs de Ta Grâce sont si pleins de Toi, quand on sait Te reconnaître, que de rester à les fréquenter ne me déplairait pas.



  
 
En même temps, j'étais si parfaitement bien en Toi et je ne sais pas combien de temps ça aurait pu durer et si même la durée existe en Toi, alors je me soumets à ta volonté, en même temps comment faire autrement et ne dirais pas, comme le Christ, '' mon père, mon père, éloigne cette coupe de mes lèvres ! ''
 


Mon refuge, c'est maintenant.
Je n'ai pas à aller bien loin 
pour le trouver,
il me suffit de fermer les yeux quelques instants et de me reposer sur la balancelle 
de Ton Saint-Nom, 
alors la consolation de cette vacuité 
si pleine de Toi 
me reprend dans ses bras, 
où plutôt c'est mon âme 
qui regagne son giron.



Immanquablement, je retrouve l'état de paix sans peur ni regrets, pour combien de temps ? Mais, dans l'instant, le temps ne se peut pas, alors je reste dans l'instant comme un enfant apeuré dans les bras de sa mère ou de son père.


Je sais que je Te reconnaîtrai, le jour venu de Te retrouver pour de bon, je le sais parce que je T'ai toujours reconnu à chaque fois que je suis allé jusqu'à Toi et jamais mon cœur n'a eu de remords à ces occasions. Je profite aujourd'hui du bonheur que Tu m'offres et que je sais reconnaître, j'en profite avec reconnaissance et gourmandise en attendant le grand bonheur pour lequel je fais parfois la fine bouche, comme l'enfant gâté, ô combien ! Que je suis grâce à Toi.








Tu ne m'as jamais manqué, Seigneur
 si parfois, je m'éloignais de toi. 
Chaque fois que je suis revenu, je T'ai trouvé,
je T'ai retrouvé et, en même temps, 
je retrouvais ce qu'il y a de plus beau en moi ; 
cette part de Toi que tu y a mis.



 
 
 
 
 
 
Yoganand






1/Saint-Nom ou Verbe : la Grâce de L'Un en action, qui donne vie à toutes choses. Ce mot dit plusieurs choses : sauf ce ''principe'' vital, transcendent, divin, le Saint-Nom est aussi le nom d'une des quatre techniques de méditation (un des quatre piliers de l'agya, la Sadhàna de La Voie). Cette technique qui permet de se recentrer et, ainsi, de se connecter au Saint-Nom. Cette technique ''portable'' permet aussi le service (un autre des piliers de l'agya), ou, comme disent d'autres mystiques, le ''non-agir ''. Le Saint-Nom dit aussi le feeling que l'on ressent quand notre esprit (ou mental) est conscient de lui (par la pratique de la technique). Ce feeling va de la ''simple'' paix intérieure à la sérénité, la joie, la dévotion, jusqu'à la béatitude et plus (samadhi).