Si ce satsang vous a inspiré
pensez à partager sur les réseaux
afin que d'autres soient inspirés également.
Les boutons de partage sont tout en bas !
pensez à partager sur les réseaux
afin que d'autres soient inspirés également.
Les boutons de partage sont tout en bas !
Le blog des satsangs
Les
mots en gras et/ou en couleur sont des liens menant à des textes
explicatifs.
Pour
les ouvrir, faites un clic droit dessus et choisissez :
''ouvrir
le lien dans un nouvel onglet ''
Satsang dédié à une pratiquante qui l'a demandé.
Ô mon Seigneur, mon tout
sans nom que je puisse dire, mais dont le Saint-Nom me berce chaque
fois que je cesse de m'écouter pour l'écouter attentivement,
m'offrant sans rien attendre et en espérant tout, j'aime ta douceur.
Ta douceur me berce, me
soigne et me console. En elle, je redeviens l'enfant que j'étais
avant de grandir et de commencer à être malheureuse. Je ne sais pas
quand ça a commencé, mais si j'avais su que cette peine venue
resterait ancrée en moi, comme un tatouage indélébile, je n'aurais
jamais accepté de la laisser s'installer !
Maintenant que je sais
comment te retrouver parfois, quand j'accepte de ne plus être triste
et que je fais comme on m'a montré, maintenant que je peux replonger
dans tes bras, je ne regrette plus la tristesse passée, je ne
regrette plus qu'elle se soit accrochée à moi depuis ce jour de mon
enfance qui reste encore dans le noir de l'inconscience. Je ne
regrette rien, car aujourd'hui, je t'ai retrouvé.
Un présent plein de bonheur, de douceur et d'insouciance donne toute sa raison d'être
aux peines du passé, car qui sait où je serais aujourd'hui si ces
peines n'avaient pas jalonné ma route ?
Il arrive que l'on souffre, que l'on passe par des chemins tortueux, inconfortables,
plein de ténèbres, de peur et de solitude glacée, mais quand, au
détour d'une nuit plus profonde que les autres, le chemin débouche
sur une vallée pleine de lumière, d'un silence mélodieux et de
fleurs odorantes, nous oublions vite les ténèbres dépassées, la
peur, la solitude et le froid pour nous laisser écarquiller par le
ciel triomphant.
Le bonheur touché, dans
la paix allongée, comment regretter le chemin qui m'a amené jusqu'à
toi, Seigneur de ma vie ? Ce serait comme si je regrettais le
présent où je suis si bien maintenant... rien de bien n'arrive sans
un peu d'efforts et d'attente. Ce qui vient vite et facilement ne
dure qu'un bref instant et laisse, une fois consumé, une cendre
tenace où l'on s'englue à la moindre tentative d'en sortir.
Je ne sais pas de quoi
demain sera fait, mais je m'efforce à ne pas accorder plus d'importance à
demain qu'il n'en mérite, toute occupée à maintenant. Demain viendra bien assez tôt
et avec un peu de chance, il sera devenu maintenant et même le même
maintenant que maintenant... qui sait ? C'est si souvent arrivé
depuis que je sais comment venir à toi.
Ne pas regretter les
peines et le mal d'hier à cause du bonheur d'aujourd'hui, ne plus
m'inquiéter de demain parce que je sais qu'il devient aujourd'hui dès que le jour change, n'est-ce pas là le début de la
sagesse ?
Seigneur, tu ne m'as jamais
spolié de l'instant... à chaque instant passé, tu m'en as donné un
autre au moins aussi beau, alors quand un instant de paix se termine,
j'attends le prochain pleine de confiance. Quand je me suis tourné
vers toi, je t'ai toujours trouvé tourné vers moi, comme si j'étais
la seule à compter pour toi.
Yoganand
Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/