jeudi 18 juillet 2019

-Tu es mon tout

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Seigneur, parfois mon regard voit la confusion posée sur le monde, comme le sable du désert, emporté par le vent, se pose sur les choses. Alors mon cœur se voile aussi et je le sens qui se sert, comme tenu par une main et mon souffle se fait moins tranquille. Alors, je peux dire toutes les raisons qu'il y a à ne pas être heureux. Je les vois, flagrantes comme des éclaboussures noires sur un mur blanc.









Plus je regarde ces éclaboussures et plus elles grandissent pour, bientôt, prendre toute la place dans mon champ de vision. Alors mon souffle s’éteint un peu, mon cœur se sert encore et tout devient gris et salé comme les larmes qui coulent sur mes joues.










  

Je ferme les yeux 
et porte mon attention sur le souffle 
et le calme un peu. 
J'écoute le Saint-Nom résonner 
dans ce souffle 
et vite, je retrouve la Grâce que tu mets en lui. 
Cette Grâce, Ta Grâce, Ô Seigneur, 
vient couler comme une eau fraîche 
sur un corps fatigué
 après avoir marché longtemps 
sous un soleil brûlant.






Mon cœur recommence à battre au bon rythme, celui de l'harmonie et mon souffle s'apaise... de nouveau, je vois, en regardant le monde, ses véritables couleurs et sa lumière. Je recommence à croire le bonheur possible, Seigneur, et les larmes qui coulent sur mes joues sont aussi salées que les autres, mais elles n'ont pas le même goût. Quand l'amour déborde, les larmes coulent aussi, mais elles lavent la poussière du voile qui s'est déposé quand la tempête passait sur ma conscience.

  


Pourquoi oublier ton Saint-Nom ? 
À chaque fois que je l'oublie, le ciel se voile 
et je n'y vois plus rien. 
Je le sais, mais je recommence 
à me laisser attrister. 
Il se passe des choses, dans l'existence, Seigneur, 
qui nous clouent sur la croix de la douleur 
et pourtant, par le souffle en conscience
les clous sont enlevés,
le voile s'envole 
et la paix de Ton Amour revient avec ses caresses. 




Quand la vie est belle, la conscience de Ton Saint-Nom la rend plus belle encore, et quand la vie se fait moins belle, la conscience du Saint-Nom la rend belle quand même. Il suffit de rester dans l'instant, occupé à l'écouter pour renvoyer la souffrance dans la poubelle du passé.





Je sais ta Grâce, Seigneur, je la sais, mais le l'oublie encore et à chaque fois, c'est un coup de lame dans la chaire de mon âme. Quand je reviens à la conscience toute la souffrance s'efface comme un mauvais rêve au matin. Je sais vers où me mène le chemin où je suis : il m'amène vers Toi, Seigneur. Je me réjouis de ce qui vient, en même temps, j'ai peur à cause de ce qui s'en va. 



Seule la dévotion à Ton Verbe 
contenu dans l'instant 
peut faire que la lumière éclaire ma vie, 
que Ta Grâce fasse sur moi 
comme fait la caresse 
d'une mère aimante sur son enfant. 
Tu es mon père, tu es ma mère, 
tu es mon frère et tu es mon ami, 
mon Seigneur, mon tout 
et je suis ton dévot qui a tant besoin de Toi.


yoganand